L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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2008 sera l'année de l'unité

Partis sankaristes

2008 sera l'année de l'unité

 

Le Front des forces sociales a célébré les 11 ans de sa création, le 2 octobre 2007, à Ouagadougou. A la faveur de cet anniversaire, le parti a organisé un dîner-débat, au cours duquel il s'est prononcé sur l'unité des partis sankaristes, le bilan du pouvoir Compaoré et a fait quelques révélations.

 

Le Front des forces sociales (FFS) existe officiellement depuis le 02 octobre 1996. Pour le président du parti, le député Norbert Tiendrébéogo, la date du 2 octobre rappelle la naissance du Discours d'orientation politique, le DOP, qui est la vision politique de Thomas Sankara, dont les défenseurs partagent les idéaux. Après avoir donné le contexte de la rencontre, les conférenciers, Norbert Tiendrébéogo et Ernest Batio Bassière, président de l'Union des partis sankaristes (UPS), regroupement de 5 partis, ont annoncé que l'unité de leurs partis serait effective en 2008. "Nous ne pouvons pas fixer une date butoir, parce que personne ne maîtrise les méandres du temps",  ont-ils fait remarquer.

A propos, ils ont aussi laissé entendre qu'un congrès de l'unité serait organisé en début 2008. Pour ce faire, toutes les conditions seraient déjà réunies. A ceux qui ne voudraient pas le croire, les nostalgiques du DOP ont affirmé que la naissance de l'UPS en janvier 2007 témoigne de leur volonté de converger vers l'idéal du chef de la révolution.

Abordant le point sur la célébration du 15-Octobre, les disciples de Sankara ont assuré que les manifestations auraient lieu contre vents et marées.

Quant au bilan des 20 ans de règne du président Compaoré, Norbert Tiendrébéogo et ses camarades l'ont qualifié de médiocre parce que "l'élève Compaoré, pour avoir vécu sous les bonnes grâces intellectuelles de son maître, s'est révélé mauvais copieur". Si les "camarades" fustigent l'action de Blaise Compaoré, ils ont reconnu que l'ère Sankara a eu aussi ses erreurs. Mais, ont-ils lancé : "entre le disciple et le maître, il n'y a pas match !".

Le premier épouse un capitalisme sauvage tandis que le deuxième disait qu'il ne se situait ni à droite, ni à gauche, mais qu'il orientait ses actions dans le sens de la résolution des préoccupations de son peuple.

 

Emile Gandèma

(Stagiaire)

L’Observateur Paalga du 5 octobre 2007



05/10/2007
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