DIFFEREND FRONTALIER BURKINA – NIGER
DIFFEREND FRONTALIER BURKINA – NIGER
Des recommandations en attendant le verdict de
La rencontre d'une journée entre les ministres en charge des questions transfrontalières du Burkina et du Niger s'est achevée le 22 novembre 2007 dans la soirée à Ouagadougou. Elle a été sanctionnée par un communiqué conjoint qui contient des recommandations pour perpétuer l'accalmie en attendant la décision de
Face à la persistance à la frontière entre le Burkina et le Niger de "comportements et d'actes de nature à compromettre l'accalmie constatée", les parties prenantes à la rencontre ont pris la ferme résolution de s'abstenir désormais de tout acte de souveraineté et de toute incursion dans la zone litigieuse. Pour concrétiser le souhait de la partie nigérienne d'observer le statu quo jusqu'au verdict de
Les actions pour renforcer la coopération
Dans l'optique du renforcement de la coopération administrative transfrontalière entre les 2 pays, la concertation a identifié des domaines de coopératio sur lesquels il a été décidé de mettre l'accent. Il s'agit des rencontres périodiques à propos desquelles il a été convenu de la tenue d'une rencontre annuelle pour les ministres de l'Administration territoriale et les gouverneurs frontaliers, et d'une semestrielle pour les hauts-commissaires, les préfets du Burkina, les préfets et sous-préfets du Niger. Aux autorités locales, il leur a été recommandé d'initier, chaque fois que de besoin, des rencontres informelles soit pour la résolution de problèmes ponctuels, soit pour des visites d'amitié dans le cadre de manifestations officielles organisées par l'une ou l'autre partie.
Dans le domaine du jumelage-coopération, la rencontre a lancé un appel aux maires des communes frontalières de prendre des initiatives pour établir des relations de jumelage et des actions multiples de coopération notamment économiques et culturelles entre les villes transfrontalières du Burkina et du Niger. Dans le domaine de la sécurité transfrontalière, les parties ont particulièrement insisté sur la nécessité d'un échange permanent d'informations entre les forces de défense et de sécurité dans le cadre de leurs opérations à la frontière, et d'un échange d'informations en temps réel de l'autre partie avant toute initiative dans ce sens.
A propos de la saisine de
Après avoir signé le communiqué conjoint en même temps que son homologue burkinabè de l'Administration territoriale et de
Séni DABO
Le Pays du 26 novembre 2007
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