L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Fonctionnaires burkinabé : Pourquoi ils ne rentrent pas à midi ?

Fonctionnaires burkinabé

Pourquoi ils ne rentrent pas à midi ?

 

Aujourd’hui, la capitale du pays des hommes intègres regroupe 5 arrondissements, trente (30) secteurs, dix sept (17) villages rattachés. En terme de superficie pour ces arrondissements qui composent la commune, on dénombrait en 2005, Baskuy (3 300 ha) ; Bogodogo (4 850 ha) ; Boulmiougou (4 780 ha) ; Nongr-maasom (6 250 ha) ; Signoghin (2 570 ha). A cela, il faut ajouter celle de la population rurale (les villages rattachés) qui est de 30 250 ha. La commune de Ouagadougou compterait donc à peu près 54 000 ha.
Ces chiffres d’une ville en pleine expansion ne sont pas sans créer des problèmes d’urbanisation. Sous-scolarisation, chômage des jeunes, problèmes d’eau, d’assainissement, de transport…sont le lot des Ouagavillois.
Les fonctionnaires, ceux là qui bénéficient d’un salaire au niveau de la fonction publique, relèvent d’une catégorie de « privilégiés » et on pourrait penser qu’ils sont bien loin de ces maux de la société. Tel n’est cependant pas le cas. Ceux-ci rencontrent aussi dans l’exercice de leur fonction, des difficultés liées à l’urbanisation de la ville mais aussi à la flambée des prix des hydrocarbures et des produits de première nécessité. A midi, nombre de fonctionnaires restent sur place dans leurs lieux de travail parfois pour éviter de consommer une quantité insupportable de carburant en faisant les va-et-vient. En période chaude, la plupart des fonctionnaires de notre administration reste au bureau. Il serait à ce qu’ils disent « épuisable » de braver soleil et poussière pour regagner leur domicile. Surtout s’il s’agit de se déplacer à vélo et à moto comme le font la plupart des fonctionnaires.

La chaleur n’est pas toujours la raison dissuasive. « Tu ne peux pas faire des va-et-vient à midi et pouvoir t’en sortir. Ce n’est pas possible », marmonne Seydou, agent de liaison d’un service de la place. Pour lui, c’est le niveau bas des salaires qui explique l’ « amour » fallacieux qu’il a pour son service. A midi, il reste à son lieu de travail et déguste un plat de 250 F.CFA. D’autres collègues de service sont dans la même situation que lui. Cela crée une ambiance singulière d’une « journée continue ». « Quand on parle de vie chère, ce n’est pas une chanson. Nous, nous vivons cette situation chaque jour. A la fin du mois, tu payes le sac de maïs et tu donnes un peu d’argent pour quelques kilos de riz et pour les condiments. Pour que la femme prenne cet argent même ce n’est pas facile souvent. Si ma femme ne faisait pas son petit commerce, ça allait être plus difficile », ajoute t-il. Après le repas, place aux jeux divers : carte, ludo, dame, pétanque…, en attendant la reprise à 15 heures. « Parfois je demande à laver la voiture d’un patron qui reste aussi. S’il accepte, j’abandonne mes amis. Lui aussi, il me comprend et me donne mille francs ou cinq cent quand ça ne va pas », ajoute Seydou pour nous signifier qu’il ne lâche aucune occasion pour améliorer ses conditions de vie.

Et si on instaurait la journée continue pour diminuer les dépenses liées au déplacement et permettre aussi aux fonctionnaires de faire d’autres boulots ? A cette question, il sourit avant de répondre : « ça ne va pas arranger les choses. Ce n’est pas comme en Côte d’Ivoire où il y a des usines et autres. Ici, si tu n’as pas l’argent, c’est quel travail tu peux faire à la descente ? « Et le commerce ? », ajoutons nous « Pour faire le commerce même, il faut un peu pour démarrer. Tu connais qui pour t’aider ? ». Bref ! On ne peut constater que Seydou comme bien d’autres Burkinabè n’a pas l’esprit d’initiative. Lui aussi attend tout de l’Etat.
C. est une fonctionnaire. Elle a un fils de 8 mois qu’elle sèvre à la maison grâce aux bons soins d’une nounou, une cousine du village. Elle reste régulièrement au travail jusqu’à sa descente à 17 h parce que son domicile est bien loin de son lieu de travail. Pour elle, il n’ y a pas de quoi fouetter un chat quant à la mauvaise éducation que le bébé peut avoir loin de l’affection maternelle. « Les médecins m’ont dit qu’à partir de six mois, le lait maternel n’a plus tous ses nutriments. Par conséquent on peut sevrer l’enfant. C’est en Afrique qu’on tarde avec l’allaitement sinon il n’y a pas de risque en tant que tel ».Vrai ou faux ? Les spécialistes aviseront. Mais en s’exprimant ainsi, notre interlocutrice ne semble pas admettre qu’elle est elle aussi sur le continent africain. Quid de cette préoccupation ?
Tout comme nombre d’Africains, pour elle l’Occident reste le modèle, l’étoile polaire.
Sur lequel il faut absolument copier. Certes Madame, à partir de 6 mois on peut donner à l’enfant d’autres aliments ; mais le lait maternel reste nécessaire jusqu’à un an au moins.

« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage » ; on l’aurait compris c’est bien un mémoire en défense que C. cherchait pour justifier ses absences aux côtés de son bébé.

Pour S. que nous avons rencontré, le niveau bas des salaires empêche nombre de Burkinabè de faire la navette entre le boulot et le domicile dès la descente à 12 heures mais il y a d’autres raisons. Pour lui, point de plaisir à être fonctionnaire au Burkina. On ne peut se considérer comme « privilégié » dans la société surtout lorsqu’on a consacré plusieurs années de sa vie à servir l’Etat et qu’on ne voit sa situation s’améliorer. Il trouve l’Etat ingrat vis-à-vis de ses agents. « Cela fait trente ans que je travaille au service de cet Etat là. Quand tu as un foyer où c’est toi qui paie tout, même jusqu’à la boîte d’allumette, c’est très difficile. Imaginez-moi dans cette situation rentrer à midi. Objectivement, je ne peux pas. Quand des parents viennent nous rendre visite au bureau, on vient prendre une gorgée de bière ensemble. C’est tout de même la famille africaine. Mais pour le carburant, je ne peux pas me hasarder, je loge à Rimkièta un quartier périphérique très loin d’ici (ndlr à l’avenue de l’indépendance) ». Il y a quelques minutes de cela, monsieur S. que nous avons croisé à la Maison de la presse Mohamed Maïga, négociait à mots voilés un bon d’essence avec un cadre de l’administration afin de terminer conséquemment sa fin de mois. Son parent assis à ses côtés se reconnaît dans son argumentaire. Il acquiesce de la tête et ajoute :« Quand dans un pays tout augmente, si vous êtes le chef de famille et que vous n’êtes pas à la hauteur, comprenez que cela peut affecter la cohésion du foyer ». Avant cette bière qui pue de tous ses pores, S et son « parent » ont dégusté chacun un plat de riz gras bien épicé. Malgré la conjoncture évoquée, un bon plat et une boisson bien ingurgitée pouvaient rappeler qu’une lueur d’espoir peut encore exister un jour. K, lui, passe le clair de sa pause entre 12h30 et 15 heures au bureau. Il nous a fait savoir qu’il reste « pour des raisons professionnelles » (concentration). Est-ce la vérité ?

On ne saurait vous le dire. Notre reportage nous a permis de savoir qu’il est une goutte d’eau dans la mer. En effet, nombre de fonctionnaires restent pour de toutes autres raisons.

Notre interlocuteur ne s’abstient pourtant pas de prendre une bière dans l’intermède avant la reprise. Cela dépend des endroits. A la question de savoir si l’alcool est compatible avec le travail à la récupération, il lâche d’un air plus sérieux, « Toi tu cherches des problèmes. Moi en tout cas, je peux travailler après avoir bu une bouteille de bière. Pour les autres, je ne peux pas répondre à leur place ».

Au couloir en face du siège de l’Office national des télécommunications (ONATEL), H, le boucher est débordé. Les commandes de viande fusent. « Poutôko* » ici, « journal parlé* » là, il a la chance d’être assisté de deux jeunes frères qui enregistrent les commandes et facilitent leur mémorisation. La plupart des clients qui fréquentent son maquis viennent des services mitoyens : la Douane, le service de la brigade de recherche, la Société nationale des postes (SONAPOST)…mais aussi des maisons de commerce aux alentours. C. est un fonctionnaire de l’un de ces services (il a refusé de nous dire où !). Logé pas très loin de son service, il ne peut rentrer chez lui. « Je vais rentrer et manger quoi ? Ma femme travaille et notre cousine qui préparait nous a abandonné pour le village. C’est vrai que j’aurais voulu rentrer mais il n’ y a pas de quoi à m’en encourager. Les augmentations de salaire de l’Etat datent de quand ? Quand il augmente, c’est quand on enregistre les répercussions. Si j’avais les moyens, j’allais prendre une nouvelle bonne mais… », lâche t-il. A côté de lui, un monsieur élégamment vêtu et qui est à sa troisième bière nous confie : « je ne suis pas concerné, moi je suis un commerçant. Je viens prendre ma bière puis retourner à mes étals. Ce que nous demandons, c’est que le gouvernement diminue les taxes seulement ». Nous étions à deux jours après les émeutes dans la capitale sur la vie chère.

Dans un des ministères de la place, l’eau du contribuable est utilisée par le gardien pour laver les motos personnelles des agents. La climatisation des bureaux n’est pas interrompue quand certains agents vont faire un tour à l’intérieur du même service ou lorsqu’ils sont en train de faire une « petite course à côté ». S’il était question d’une course dans le cadre du service ce serait encore mieux. La plupart du temps, ce sont les ragots du week end qui motivent les déplacements dans les services. Comme nous sommes dans un contexte de vie chère, la tactique est toute trouvée : on reste souvent dans les bureaux pour bénéficier des avantages que le service offre. Il s’agit souvent de mettre en marche la climatisation et d’en profiter pour se taper une belle sieste avant la reprise. « Donnez la facture au parrain ! », comme le dit le Groupe ivoirien Espoir 2000. Ici le parrain, c’est encore l’Etat. Tout compte fait, la facture de la SONABEL pour l’Etat s’élèvait à 12 milliards en 2007.
M., de cadre catégorie A, tout comme nombre de collègues passe l’intermède avant la reprise à 15 heures à prendre un repas et à faire une sieste s’il n’ y a point de sujet de discussion.

Les femmes restent aussi

Ce ne sont pas les hommes seuls qui restent au boulot, les femmes occupent aussi les bureaux pendant les heures de descente. Elles évoquent les mêmes raisons que les hommes pour justifier leur décision. Elles restent moins cependant, par soucis de préserver la famille. « Mon époux reste au travail. Pour la plupart du temps, c’est moi qui vais chercher l’enfant à son école. Si je ne le fais pas, l’école va nous le faire payer. Si je suis là ce midi, c’est parce que sa grande sœur a décidé de le faire à ma place. Elle le fait cette année parce qu’elle a obtenu enfin sa moto. C’est épuisant de faire les va-et-vient ; mon service est loin de son école », nous a confié Mme O. Pour Mme S., sa collègue pas question de rentrer, la nourrice s’occupe du garçon. Face à nos inquiétudes sur l’éducation de l’enfant laissé entre les mains d’une personne autre que sa mère, elle évoque des raisons financières : « On va faire comment ? C’est le modernisme et l’urbanisation qui nous obligent à nous éloigner de nos enfants. S’il y avait les moyens financiers, on allait la mettre à la maternelle. Mais elle n’est pas seule. Elle est le quatrième enfant ».

De notre enquête, il transparaît que le nerf de la guerre est au cœur de cette problématique. L’évidence est faite dans un cas que nous avons rencontré. A côté de Mme S. il y a Mme Y. qui dit rentrer toujours à midi parce qu’elle doit être aux côtés des enfants et veiller à ce qu’ils prennent des forces. Elle se déplace en voiture et une telle logique peut d’une certaine manière se comprendre. Son foyer semble avoir plus de moyens et son moyen de locomotion, la voiture aide à résoudre pas mal de problèmes.

Une question de mentalités

Une idée véhiculée par les colons dans la conquête des territoires africains est que l’Africain n’aime pas travailler ; il n’a pas une notion claire du temps. Nous n’osons pas ajouter comme Sarkozy que " L’Africain n’est pas suffisamment rentré dans l’histoire ". C’est proprement une taxonomie infondée que de l’affirmer. Notons seulement que la répartition des tâches et l’organisation interne des administrations en Afrique font qu’on note des flottements dans les heures de travail mais aussi une démotivation qui se traduit par des temps libres injustifiés. En Occident, les heures de travail sont rigoureusement respectées. Point de pause pour manger du " porcal " si ce n’est l’heure du break. Or, qu’est ce qu’il nous a été donné de constater sur le terrain dans les services de l’Etat ? Dès 8 heures, certains services sont envahis par les serveuses de thé ou café. C’est ce qu’il nous a été donné de constater au ministère des Affaires étrangères lors de notre passage : une serveuse remontant difficilement les escaliers avec sa thermos et ses verres pour proposer ses services. Celle-ci aurait été du ministère qu’on l’aurait compris. Elle n’émarge pas à la Fonction publique mais son timing dans son service de thé n’est pas rigoureusement respecté. Le ministère des Affaires étrangères n’est qu’un cas particulier.

Peut-on très rapidement changer cette habitude ? Certainement oui. Mais il va falloir que chaque Burkinabè à son niveau veille à se surpasser pour la nation. Cette situation était inimaginable, il y a une vingtaine d’années. Mais l’ouverture démocratique a ouvert la boîte de pandore. Le régime de la IVè république a fait du clientélisme et de l’individualisme ses maître-mots, un mode de gouvernance inoculé au peuple à coup de discours illusionnistes.
La situation de démotivation des fonctionnaires est liée au fait que le peuple n’a plus foi en la capacité de ses dirigeants à lui imprimer une dynamique positive et utilitaire. Aussi s’emmure t-il dans les principes d’un Etat de non-droit où le vice (alcoolisme, infidélité, paresse professionnelle ….) est élevé en vertu. A défaut d’attendre en vain, les retombées d’une hypothétique augmentation salariale, il faudrait que chaque Burkinabè fasse une introspection pour se remettre en cause et ériger en vertu le travail salvateur. Aux Etats-Unis d’Amérique, un slogan qui était en vogue dans les années 80 disait ceci : « Ne demandez pas ce que l’Amérique peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour l’Amérique ? ».

Conséquence, les fonctionnaires américains- mieux payés certes - se donnent à fond pour apporter leur pierre à l’édification de la nation. Ils croient au rêve américain, « l’American way of life ». Ce concept qui veut que l’on parte de rien pour réussir grâce au travail dans la société.

Cette aptitude à faire quelque chose pour la nation, la majeure partie des fonctionnaires burkinabè ne l’a plus. Le fonctionnaire burkinabè n’a plus foi en ses gouvernants. Toute la réalité de ce phénomène se trouve dans l’aveu de désespoir de R. employé à Ouaga 2000. « A une certaine époque ici on pouvait dire que quand tu es fonctionnaire, tu es sûr d’avoir une maison et même en avoir pour tes enfants. Aujourd’hui, le peuple n’a rien et les chances des fonctionnaires d’avoir une parcelle diminuent. Si l’Etat ne te permet pas d’avoir ce minimum, qu’elle est l’importance d’être fonctionnaire ? C’est cette année, que nos dirigeants ont voulu corriger avec les nouveaux logements mais on attend de voir. Tant qu’on ne voit pas on ne peut pas croire. Le lotissement dans les mairies nous a découragé tous », lâche t-il.

En ces temps de vie chère, il faut que l’Etat se rende à l’évidence que les Burkinabè sont aptes à travailler pour que le pays avance mais il leur faut un minimum de motivation. Les marche-meetings se multiplient mais les princes du moment ne prêtent pas d’échos favorables à une meilleure distribution des ressources nationales.

Autrement, la vie des Burkinabè, c’est comme le dirait l’autre, un chemin de croix marqué que de plaintes. Or, l’esprit dont la soif est perpétuellement inassouvie se meurt. Pour créer, il faut que l’esprit se régénère. Si le salaire, excusez le « perdiem » ne permet pas à l’esprit de se régénérer, celui-ci ne pourra produire et faire avancer la nation. De plus en plus, la corde de la vie chère est raide, il faut que l’Etat la desserre pour que ses fils travaillent plus aisément à faire avancer le pays. Quand on voit la disproportion entre le train de vie des seigneurs du moment et le bas peuple, un tel appel à la motivation et à la culture de travail est à relayer avec tous les échos possibles.

Bendré du 8 avril 2008

 

* Viscères

Encadré

L’Etat doit 12 milliards de F.CFA à la SONABEL

Le Pays des hommes intègres est l’un des pays qui a le kilowattheure (KWh) le plus élevé en Afrique et peut-être même dans le monde. Le constat au plan national est que si au niveau des foyers, la plupart des chefs de famille ont un regard d’aigle sur le papier rectangulaire des agents de la SONABEL qui tombe mensuellement et par conséquent exige que tout soit éteint pour avoir à faire des économies, au niveau des services de l’Etat, ce n’est pas toujours le cas. Les agents se disent : « C’est l’Etat qui paie ». La climatisation dès qu’on arrive au bureau est réglée à la plus basse température (18°C). Les photocopieuses et autres accessoires informatiques roulent à ne point s’arrêter parfois pour rendre service à des maîtresses ou des cousins. Les ampoules ne s’éteignent que grâce à la vigilance des gardiens. Ainsi, on fait subir à l’Etat ce que soi même on n’oserait pas admettre. De tels usages démesurés et détournés des biens de l’Etat font que nos Etats traînent à la queue des nations émergentes.
La France qui a plusieurs alternatives en matière énergétique n’a pas hésité pour économiser ses ressources énergétiques et aussi budgétaires à adopter le décret 2007/363 publié au Journal officiel (J.O) le 21 mars 2007 qui fixe la consigne de climatisation dans ses administrations à 26° Celsius. Quant on sait que ce pays à plus d’alternatives en matière d’énergies et de ressources financières que nous, il y a nécessité d’appeler nos agents qui planent à quitter Mars pour la Terre. Une structure comme la Cellule de gestion de l’énergie a été mise en place dépuis quelques années afin de « promouvoir l’utilisation rationnelle et efficace de l’électricité dans les bâtiments de l’Administration publique ». Quelles ne sont pas ses difficultés ? Malgré ses campagnes de sensibilisation, la facture de l’Etat non payées vis-à-vis de la SONABEL est de 12 milliards de francs C.FA en 2007. Cette facture était de 5 milliards en 2000 et de 10 milliards en 2006. Cela est peut-être dû à des facteurs exogènes tels l’augmentation du nombre de bâtiments administratifs, au vieillissement du matériel, au manque d’entretien courant mais surtout l’os de la question est le mauvais comportement des utilisateurs. Notre pays gagnerait à prendre l’exemple venu de l’hexagone, à la sensibilisation, à la production, à l’usage de sources d’énergies alternatives mais surtout à une consommation plus rationnelle et plus réaliste.

Bendré du 8 avril 2008



08/04/2008
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