L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Koudougou : un producteur de chanvre indien appréhendé

Koudougou : un producteur de chanvre indien appréhendé


La brigade de ville de gendarmerie de Koudougou a mis la main sur un producteur local de chanvre indien, le mardi 31 juillet dernier vers 22 h. L'homme en question se nomme Silamane Nayabezanga Zongo dit le Vieux père. Il a été appréhendé au cours d’une opération de lutte contre le trafic et l'usage de stupéfiants. Quelques consommateurs ont aussi été mis aux arrêts.

 

Conflit foncier : Le feu couve à Nakamtenga

 

Si l’on a coutume de voir en période hivernale naître des conflits entre agriculteurs et éleveurs, c’est une autre crise qui prévaut à Nakamtenga dans la commune rurale de Koubri. Selon un constat dressé par l’huissier de justice Almissi Ouédraogo, les semis faits en ce début de saison ont été détruits par un tracteur qui serait envoyé par le chef d’un village voisin, lequel se serait permis de « vendre les terres situées à Nakamtenga sans titre ni droit ».

Le 11 juin, le maire de la commune rurale de Koubri a été saisi d’une plainte formulée par un regroupement contre ce chef coutumier, accusé d’avoir clandestinement vendu leur espace cultivable d’une superficie de 6 hectares.

Cette situation conflictuelle a été portée à la connaissance du Ministère de l’Administration territoriale de qui une réaction diligente est attendue dans l’espoir de calmer les esprits. Le 20 juillet 2007, il a fallu l’intervention des sages pour éviter que les populations n’en viennent à une bataille rangée.

 

Accident de circulation : la route a encore fait des victimes


Un accident mortel s’est produit le mercredi 1er août dernier, sur la nationale 1 dans le village de Naiou, situé à quelques km de Sabou. Il s’agit d’une Mercedes 190 d’immatriculation nigérienne et d'un camion Renault d’immatriculation malienne qui sont rentrés en collision vers 24 h. Le bilan fait état de deux victimes, deux enfants âgés respectivement de 6 et 9 ans, tous des Nigériens, et de trois blessés graves évacués au CHR de Koudougou. Du côté malien, il n'y a eu aucune victime ni blessés. Il faut dire que de nombreux accidents se produisent dans la zone où cet accident a eu lieu car il s’agit d’une courbe où toute imprudence ou panne technique ne pardonne pas.

 

Enseignement de base

Plus de 3 millions de livres à distribuer à partir du 27 août



Comme les années scolaires passées, notamment celles de 2004-2005 et 2005-2006, celle d'octobre prochain sera aussi marquée par la distribution de manuels scolaires. En principe, l'opération débutera le 27 août prochain et permettra de distribuer gratuitement jusqu'au 30 septembre 3 millions, 474 586 manuels sur toute l'étendue du territoire national. Les manuels se répartissent en libres de lecture (1 million 351 956), en livres de calcul (493 731), en livres d'observation (493 731 également) et en livres d'histoire et de géographie (892 944). Dans la foulée, 144 440 livrets guides des maîtres seront aussi gracieusement offerts. L'objectif de l'opération, selon le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, est d'atteindre le ratio d'un livre par élève surtout dans les disciplines fondamentales comme la lecture, le calcul et l'observation. Du côté des dispensateurs du savoir, le ratio visé est d'un livret guide du maître par enseignant et par discipline. Pour se donner toutes les chances de maintenir et renforcer ce ratio, le MEBA prévoit la distribution, chaque année, d'au moins 3 millions de manuels scolaires (livre de l'élève et guide du maître toutes disciplines confondues). Déjà, et selon des sources proches du ministère, plus de 10 millions 300 000 exemplaires de ces manuels ont été commandés et sont en cours de livraison. Mais, prévient le ministère, les manuels sont interdits de vente et tout contrevenant s'expose à des sanctions.

 

Moustiquaires imprégnées : la rupture dans les CSPS

 

C'est une situation difficile dans le contexte de la saison des pluies qui s'est installée et qui est la période favorable pour le paludisme. En effet, de nombreuses personnes, dans le souci de protéger leurs familles des moustiques , ont voulu se procurer une moustiquaire imprégnée dans plusieurs CSPS et centres médicaux de la ville de Ouagadougou. Mais peine perdue. Il y a rupture. Il faut donc se déporter vers les pharmacies où le prix de la moustiquaire est plus élevé.

 

Banfora : où est passée l’huile Savor ?


Les ménagères de Banfora ne comprennent plus ce qui leur arrive. Au marché, dans les boutiques et autres points de vente habituels, point de trace de l’huile Savor. Les quelques litres qui restaient chez certains boutiquiers sont, depuis, vendus à 750 F CFA au lieu de 550 F CFA. Même la couleur ainsi que l’aspect de l’huile ont changé. A la question de savoir s’il s’agit réellement de l’huile Savor, les vendeurs répondent par l’affirmative et ajoutent que c’est le temps qui la rend ainsi. Mais qu’est-ce qui fait que cette huile, conditionnée récemment en sachet de 150 F pour la rendre accessible à toutes les bourses, soit devenue introuvable ? Certains boutiquiers disent que la situation ne se vit pas seulement à Banfora. Elle serait due à une grande commande venue du Mali et d’autres disent que les graines qui servent à la fabriquer se font aussi de plus en plus rares. En attendant de trouver les réponses exactes à toutes ces interrogations, certaines femmes sont simplement retournées au beurre de karité qu'elles chauffent au citron avant de faire cuire leurs aliments.

 

Lotissement : des résidents du secteur 29 se plaignent


La question des lotissements continue de défrayer la chronique. Des ressortissants de Yamtenga, au secteur 29 de Ouagadougou, se plaignent de l'attribution des parcelles dans leur secteur. Les critères, selon eux, n'ont pas été respectés. Ainsi, des résidents n'ont pas eu de parcelles. Par contre, des non résidents en ont eu et les vendraient au vu et au su des laissés-pour-compte. Face à cette réalité, les résidents fustigent ce mode de lotissement. De ce fait, ils lancent un appel au maire de la ville de Ouagadougou, convaincus qu'il peut résoudre leur problème.

 

Flamme de la paix à Bouaké : une journée bénie de Dieu


La célébration de la cérémonie de "La Flamme de la paix" qui a eu lieu le 30 juillet dernier à Bouaké s'est déroulée sous une fine pluie. Pour certains, c'est la preuve que Dieu a béni l'événement qui a vu les Ivoiriens, après cinq ans de guerre fratricide, se réconcilier.

 

Hommages à maman Thérèse

 

De nombreux hommages ont été rendus à Mme Thérèse Boigny, épouse de feu le président Félix Houphouët Boigny à la cérémonie de la "Flamme de la paix" qui s'est tenue le 30 juillet dernier à Bouaké. Elle a été, à la demande du président ivoirien Laurent K. Gbagbo, ovationnée au cours de la cérémonie.

 

La dernière explosion en Côte d'Ivoire ?


La mise à feu des armes par le président Laurent K. Gbagbo et le Premier ministre Guillaume K. Soro, le 30 juillet dernier à Bouaké à l'occasion de la cérémonie de la "Flamme de la paix", a provoqué une retentissante explosion qui a fait paniquer plus d'un. Surtout que le président Gbagbo et le Premier ministre Soro ne s'étaient pas encore éloignés du bûcher enflammé. Tout est allé très vite. La réaction des hommes de la sécurité des deux têtes de l'exécutif ivoirien a été tout aussi rapide. Ils ont réussi en quelques secondes à extraire les deux leaders politiques de la zone dangereuse. Les cameramen et les photographes ont également évacué à la vitesse V la zone en flamme pour ne pas subir le même sort que le canon 105 de l'armée ivoirienne.

 

Thabo M'Beki et sa sécurité rapprochée

 

Il était difficile pour les journalistes qui ont pris part à la cérémonie de la "Flamme de la paix" de s'approcher du président sud-africain, Thabo M'Beki, a fortiori l'interviewer, tellement il était inaccessible par le fait de sa garde rapprochée. Cela semble être une tradition chez le successeur de Nelson Mandela. Le président M'Beki se déplace toujours avec une sécurité renforcée qui ne passe jamais inaperçue chez les journalistes du fait même du zèle des éléments de cette sécurité qui s'arrange pour éviter tout accès à leur boss. Cela se comprend dans une certaine mesure étant donné l'insécurité qui règne en Afrique du Sud. Mais, quand même !

 

Niamey, c'est quand même loin de Bouaké


Dans son intervention lors de la cérémonie de la "Flamme de la paix" tenue le 30 juillet à Bouaké, le président Laurent Gbagbo a voulu mettre en exergue la proximité géographique qui existait entre Bouaké et les capitales des pays représentés à la cérémonie. Et il a cité Niamey. Mais il s'est ravisé en disant "Niamey, c'est quand même loin".

 

«Pot-pourri» in Le Pays du 3 août 2007



03/08/2007
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