L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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La déclaration liminaire de Tertius Zongo face à la presse le 10 juin 2008

Premier ministère

La déclaration liminaire de Tertius Zongo face à la presse

 

Le 10 juin dernier, le chef du gouvernement burkinabè a fait le bilan de sa première année à la tête de la primature. Acquis socio-économiques et politiques, insuffisances et perspectives ont constitué l'essentiel de cette sortie face à la presse.

Nous vous livrons la déclaration in extenso de Tertius Zongo, à titre documentaire.

 

 Mesdames et Messieurs

Chers partenaires de la presse,

 

Le temps nous a encore imposé de manière irrésistible son autorité, 10 juin 2007 et 10 juin 2008, une année s'est écoulée.

A l'occasion de cette rencontre de bilan avec le club de la presse, qu'il vous plaise que je rende grâce à Dieu qui a veillé sur ma santé et m'a donné tout l'éclairage et les énergies nécessaires pour animer et coordonner l'action gouvernementale avec la clairvoyance que je lui ai du reste, toujours implorée.

Je rends hommage à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, pour sa vision, sa disponibilité et sa confiance chaque fois renouvelées.

Je félicite les membres du Gouvernement pour la promptitude et la délicatesse avec lesquelles ils ont su donner des réponses attendues aux différentes situations, même les plus complexes.

J'exprime ma gratitude à tous les acteurs de la vie nationale pour leurs contributions diverses et multiformes. Ces sollicitudes confirment la justesse et le bien-fondé de la concertation que j'ai initiée au départ de mon action et à laquelle j'ai fait recours chaque fois que de besoin.

Je ne saurai taire ma grande admiration pour la presse burkinabé, une presse plurielle, responsable, critique et affective à la fois. Vos écrits que j'ai régulièrement lus avec bien sûr discernement, m'ont permis d'entretenir une veille constante sur les avancées dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Le sentiment qui n’anime aujourd’hui est bien celui d’avoir accompli une mission avec conviction, tout simplement parce que les chantiers de la construction d’une économie forte et compétitive, de l’amélioration des conditions d’existence des Burkinabé dans l’équité et de réalisation d’une gouvernance politique participative éprise de tolérance et de justice, constituent en eux-mêmes des processus de transformation pour lesquels il

faut accorder au temps, la patience et le temps de les conduire. Du reste, Jean Jaurès ne disait-il pas : «Il vaut la peine de penser et d’agir, l’effort humain vers la clarté et le droit n’est jamais perdu ; l’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur de leur accomplissement, mais elle justifie l’invincible espoir…».

 

Mesdames et Messieurs

Hommes et femmes de la presse

 

Au-delà de cette conviction qui guidera toujours mon action, et conscient de l’immensité des demandes sociales encore à satisfaire, je voudrais avec grande humilité me réjouir des résultats auxquels le Gouvernement est parvenu dans un environnement économique international particulièrement très hostile.

Dois-je encore rappeler ici que la vision et l'ambition de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, telles que exprimées dans son programme politique "Le progrès continu, pour une société d'espérance", de même que notre attachement à des valeurs d'intégrité, d'audace et d'efficacité ainsi que notre souci constant de donner des réponses pertinentes et visibles aux demandes sociales des Burkinabé, forment le cadre logique de l'action gouvernementale.

J'ai eu l'occasion de présenter à la Représentation nationale le 27 mars dernier, la situation de la Nation. Cet exercice m'évite l'exhaustivité d'un bilan ici et me permet de réaffirmer avec sincérité que les Burkinabé ont le droit d'espérer parce qu'ils sont laborieux et industrieux et ne reculent devant aucune adversité naturelle.

J'en veux pour preuve :

 

1. Au niveau économique

 

La bonne tenue des fondamentaux de notre économie nous autorise de nourrir l'ambition de réaliser à terme une croissance économique forte et de qualité.

C'est vrai, en 2007, des facteurs exogènes et des contraintes naturelles ont imposé un rythme de croissance de 4% à notre économie. Les prévisions 2008 sont à une légère accélération de cette croissance à 5%. Les poussées inflationnistes (6,9%) observées en 2008 du fait de la surchauffe des prix internationaux devront s'atténuer pour s'établir à 2,9% en fin de période presqu'à parité avec la norme communautaire.

C'est pour moi l'occasion de relever la pertinence des mesures d'allègement fiscal, de contrôle et de régulation prises par le Gouvernement qui ont rendu progressivement disponibles les produits de première nécessité sur les marchés.

Les différents ratios en matière de gestion des finances publiques sont largement en conformité avec les normes de surveillance multilatérale de l'UEMOA. Ils indiquent

clairement notre capacité qui se renforce d'année en année, à dégager des ressources propres pour assurer des investissements structurants et sociaux susceptibles de booster la croissance économique.

Ces performances devront encore s'améliorer avec :

a) Les importants programmes mis en œuvre pour accroître la productivité agricole à travers une maîtrise plus poussée de l'eau, l'intensification de la production et le renforcement de la mécanisation. Les objectifs en matière de production au cours de la campagne de 2008-2009 sont de réaliser entre autres, plus de 4 millions de tonnes de céréales dont 260 000 tonnes de riz couvrant 60% des besoins nationaux de consommation et 600 000 tonnes de coton graine pour prétendre à notre position de 2005. Près de 16 milliards de FCFA seront mobilisés par l'Etat pour soutenir les producteurs de céréales dans l'acquisition des semences améliorées, des engrais et pesticides de même que dans l’appui-conseil. La subvention de 6,5 milliards accordée aux producteurs de coton portera à 22,5 milliards de FCFA les appuis à l’accroissement de la production pour la campagne 2008-2009.

b) L'essor industriel et minier induit par les importants investissements déjà réalisés ou en cours. Il s'agit de :

- la construction du barrage hydroélectrique de Samandeni dont les travaux ont été lancés en janvier 2008 par le Président du Faso ;

- la réalisation de la zone franche de l'Ouest dont la première pierre a été posée en janvier 2008 ;

- l'entrée en production des mines d'or de Tarpako, Youga et d’ici la fin de ce mois de Mana ;

- la construction de la mine d'or d'Inata dont les travaux ont été lancés en avril 2008 ;

- le démarrage effectif des travaux d'interconnexion électrique Bobo-Dioulasso – Ouagadougou ;

- la construction d'une centrale thermique de 14 MW à Komsilga dont la consultation des soumissionnaires est en cours.

c) L'environnement des affaires de plus en plus favorable dont les principaux indicateurs sont : les récentes réformes fiscales adoptées en décembre 2007 et en mai 2008 par l'Assemblée Nationale ; l'extension des activités du CEFORE ; la création du centre de facilitation des actes de construire (CFAC), l'adoption en mai 2008 d'un nouveau code de travail et la création d’un guichet unique pour le foncier.

d) Les économies du tourisme, de la culture et de services en expansion dont la preuve tient à la tenue régulière de manifestations telles que : le Salon International du Tourisme et de l'Hôtellerie ; la Semaine Nationale de la Culture qui bénéficiera désormais d'un cadre d'expression avec la Maison de la culture offerte par le Président du Faso. Dans tous les cas, l'ambition de faire du Burkina Faso un "Hub de l'Afrique de l'Ouest" se confirme avec la construction en cours du port sec de Bobo-Dioulasso, le réaménagement de l'Aéroport international de Ouagadougou et les initiatives en cours pour la construction d'un nouvel aéroport de référence, la réalisation des infrastructures routières et la mise en place d'une cyberlégislation.

e) L'effectivité de la lutte contre la corruption d'abord exprimée par la volonté du gouvernement d'avoir une nette connaissance du phénomène en faisant réaliser une étude sur la pratique de la corruption dans l'administration ; ensuite, par les profondes réformes du système de passation des marchés publics ayant abouti à la création d'une autorité de régulation ; la création de l'Autorité Supérieure de Contrôle de l'Etat dont la prestation de serment et l'installation officielle du Contrôleur Général d'Etat sont intervenues le 9 juin seulement. Cette autorité aura entre autres prérogatives la faculté d'ester en justice directement et enfin, par la mise en place du circuit intégré de la recette et le contrôle de la valeur au dédouanement des marchandises, contribuant à plus de transparence dans la gestion des finances publiques et à la lutte contre l’incivisme, la fraude et la corruption.

 

2. Au niveau social

 

Dans le domaine de la santé, le pays a encore eu à faire face à la recrudescence de la méningite du fait de sa position sur la ceinture méningétique. Autrement, le système sanitaire connaît des améliorations sensibles en terme d'accessibilité physique (le rayon d'action est à 8 km environ). Le nombre de centres hospitaliers de référence va s'élargir avec la construction en cours du nouveau CHU de 600 lits de Ouagadougou. Par ailleurs, le centre hospitalier SOUROU SANON de Bobo-Dioulasso vient d'être doté d'un scanner qui fera sa fierté. Pour ce qui est de l'accessibilité financière, il importe de retenir d'une part, la réduction du prix des ARV de 5 000 FCFA à 1 500 FCFA depuis le 1er décembre 2007 et d'autre part, la prise en charge gratuite des cas de méningite et des cas de paludisme grave chez les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes.

 

Dans le domaine de l'éducation, la réforme adoptée par le Gouvernement est rendue effective au cours de la rentrée 2007 – 2008. Les principales mesures évidentes en la

matière qui participent de l'équité et de la justice sociales sont :

- la gratuité des manuels scolaires dans toutes les écoles ;

- la gratuité des fournitures scolaires dans les écoles primaires publiques ;

- la suppression des frais de scolarité dans toutes les écoles primaires publiques.

L'enseignement primaire connaît une expansion accélérée avec la mise en œuvre de PDDEB. Le taux brut de scolarisation s'établit à 72,6% pour une perspective de 78% à l'horizon 2010.

Les capacités d'accueil au niveau de l'enseignement secondaire général se sont accrues.

Les effectifs en 6e ont augmenté de 68% entre 2007 et 2008. L'enseignement technique, qui s'est doté d'un cadre d'orientation de référence, connaîtra un développement accéléré avec la mise en œuvre du programme de renforcement de la formation technique et professionnelle.

Nos universités renforcent leur capacité, plus de 4 100 nouvelles places avec la réalisation de quatre nouveaux amphithéâtres. Elles se décongestionnent avec le lancement des travaux de construction de l'université de Ouaga II et se décentralisent avec en perspective les universités de Fada N'Gourma, de Ouahigouya et l'IBAM de Ziniaré dont les études architecturales sont en cours d'achèvement.

 

Dans le domaine de l'emploi, du travail et de la sécurité sociale, les efforts ont consisté en :

- la mise en place de 12 guichets uniques dans les chefs-lieux de région pour le financement de projets ;

- la mise en œuvre de programme de formation de 5 000 jeunes en entrepreneuriat et de 10 000 jeunes aux métiers ;

- la consolidation des bases du dialogue social ;

- le renforcement de la protection sociale des travailleurs;

- et l'amélioration de la sécurité et de la santé au travail.

 

Dans le domaine de la promotion de la solidarité nationale, au-delà de la protection de la famille, de l'enfant et de l'adolescent, les actions les plus visibles s'observent dans :

la prise en charge des secours d'urgence, plus de 19 000 ménages en ont bénéficié en 2007 ; l'assistance aux groupes spécifiques notamment la prise en charge psychosociale de près de 6 000 orphelins du SIDA ; et le renforcement de la lutte contre les pratiques de l'excision. L'option prise par le Gouvernement d'élaborer une charte nationale de solidarité se met en œuvre progressivement.

 

Dans le domaine de l'habitat, de l'urbanisme et du logement, les instruments de planification et de réglementation du secteur de l'urbanisme et de la construction se sont renforcés avec l'adoption du code de l'urbanisme et de la construction et de la politique nationale de l'habitat et du développement urbain. Des Schémas Directeurs d'Aménagement Urbain (SDAU) sont en cours de finalisation ou d'élaboration pour l'ensemble des 49 communes urbaines afin de leur permettre un développement harmonieux et cohérent.

Dans tous les cas, des initiatives sont prises pour l'amélioration des cadres de vie urbain telles que :

- la poursuite du projet ZACA ;

- la relance des opérations de lotissement dans la perspective de produire 70 000 parcelles dans les communes ;

- l'aménagement de l'amont du canal du Moro-Naba à Ouagadougou et du marigot du Houet à Bobo-Dioulasso dont les études de faisabilité sont achevées ;

- l'achèvement courant 2008 d'équipements collectifs d'envergure (le mémorial des héros nationaux, le monument aux martyrs et le palais des sports de Ouaga 2000).

L'ambition du Gouvernement est de faire des principales villes du Burkina, des villes modernes. La mise en service très prochaine de l'échangeur de Ouaga 2000 et le démarrage des travaux des échangeurs de l'Est et de l'Ouest procède de cette volonté.

 

Dans le domaine des sports et des loisirs, la relance des sports scolaires et universitaires se confirme avec l'organisation de manière successive des championnats de l'USSU-BF en 2007 et 2008. En même temps, le Gouvernement a appuyé les sports de compétition en assurant la participation de notre pays aux différentes rencontres en athlétisme, cyclisme, volley-ball, boxe avec un champion mondial IBF en mai 2008 et un football marqué par les résultats réconfortants de l'équipe nationale senior. Les loisirs connaîtront certainement aussi un essor avec l'adoption très prochaine de la politique nationale des loisirs.

 

3. Au niveau politique

 

L'expérience démocratique du Burkina Faso s'impose de plus en plus comme une école à suivre en Afrique. Les institutions républicaines jouent pleinement leur partition.

Je voudrais ici relever l'excellente collaboration qui existe entre l'Exécutif et le législatif.

A cet effet, je salue les différentes initiatives de l'Assemblée Nationale notamment celle consistant à mieux cerner "la problématique de la vie chère" et à suggérer au Gouvernement des voies de solution de même que celle consistant, sur la base de l’analyse de notre expérience démocratique, à faire des propositions de réformes politiques pour rendre plus transparent notre système électoral.

Je salue au passage la maturité des populations et l'esprit "fair-play" politique qui les a animées lors des récentes élections municipales partielles de Gounghin, Bané, Yondé et Nasseré.

En matière de puissance publique, le Gouvernement a raffermi les mesures de renforcement de l'efficacité de l'Administration publique et de réforme de l'Etat. Le nouveau système d'évaluation performances est engagé, de même que le contrôle de présence sur les lieux de services. Une agence générale de recrutement de l'Etat a été créée. Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat entreprend une déconcentration progressive et judicieuse pour accompagner la décentralisation.

Dans ce domaine, le Gouvernement, sur la base des résultats de l’audit sur le fonctionnement du Tribunal de Grande Instance, approfondira les réformes déjà entreprises au niveau de la justice dans la perspective d'améliorer et de renforcer l'accès au service public de la justice, d'humaniser les établissements pénitentiaires et de contribuer au renforcement de l'environnement des affaires avec la création des chambres commerciales.

La sécurité publique est une préoccupation constante du Gouvernement. A cet effet, l'effectif des fonctionnaires de police s'est déjà élargi en 2007 de 700 nouveaux agents, sept nouveaux postes de police frontière ont été ouverts ainsi que huit casernes de gendarmerie dans différentes localités. En outre, les patrouilles sur les axes routiers se sont multipliées, au total 29.377 sorties ont été effectuées. L’opérationnalisation de la police de proximité a déjà produit des résultats encourageants et sera approfondie.

Le renforcement de l'administration du territoire et de la gouvernance locale est indispensable pour assurer une large participation des populations et des communautés à la base au processus de développement. A cet effet, le Gouvernement s'est employé à créer les meilleures conditions de travail et de carrière pour les agents des collectivités territoriales par l’adoption de textes réglementaires y relatifs. Il a par ailleurs mobilisé des ressources pour la réalisation d'infrastructures (Gouvernorats, sièges de conseils régionaux et de communes). Les instruments tels que le "projet pôles régionaux de développement" et le "Fonds permanent de développement des collectivités territoriales" sont rentrés en activité pour accompagner le processus.

Le rôle de la défense nationale dans la protection du territoire et dans le processus de développement doit être renforcé. Aussi le Gouvernement a-t-il mis en œuvre depuis 2007, un vaste programme de construction et de réhabilitation de casernes au niveau régional en même temps qu'il met l'accent sur la carrière et la santé des militaires et le recrutement féminin. Bien sûr que le Burkina Faso renouvelle sa disponibilité à contribuer chaque fois que de besoin à la paix et à la sécurité régionale et internationale.

La promotion des droits humains et des libertés publiques ont été des centres d'intérêt de l'action gouvernementale qui peuvent se constater entre autres à travers :

- la création et la mise en place de la Commission de l'Informatique et des Libertés (CIL) en décembre 2007 ;

- la création du comité interministériel des droits humains ;

- le renforcement de la diversité d'opinion et la pluralité des canaux d'expression ;

- le renforcement du partenariat avec les organisations de la société civile.

La politique extérieure du Burkina Faso est remarquablement dynamique et s'exerce principalement sur deux axes :

- la promotion d'une diplomatie active qui s'est traduite par l'ouverture de représentations diplomatiques en Afrique du Sud et au Brésil et du Consulat Général du Burkina à Niamey ;

- la promotion du multilatrisme à l'échelle internationale dont la résultante est l'élection du Burkina Faso comme membre non permanent du conseil de sécurité en janvier 2008 et au conseil des droits de l'homme de l'ONU en mai 2008.

Bien sûr, dans la conduite de ses actions au cours de l'année, le Gouvernement a eu constamment à l'esprit deux évidences qui conditionnent la réussite :

- l'amélioration du statut social, juridique et économique de la femme qui, au-delà des initiatives multiformes entreprises, trouvera son cadre d'action le plus achevé dans la finalisation de la politique nationale de promotion de l'approche genre ;

- la problématique de renforcement des capacités de prédiction des politiques publiques dont les axes majeurs sont : les prospectives sectorielles et le renforcement du système statistique.

 

Chers partenaires de la Presse,

Comme vous l'avez tous constaté, à travers ce bilan, bien que sommaire, des acquis ont été consolidés et de nouveaux chantiers ont été ouverts dans la perspective de la réussite du programme politique de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso.

Le Gouvernement continuera de tenir ferme le Gouvernail, mais tous les Burkinabé devront se mobiliser davantage pour donner tout le sens au plébiscite accordé au Président du Faso en novembre 2005, à savoir, rendre à chacun de nous, la fierté d’être Burkinabè en créant de véritables espaces de liberté pour la participation individuelle et collective pour faire du Burkina Faso «une nation unie et solidaire, ouverte et intégrée, prospère et d’abondance, rayonnante et respectée, épanouie et d’excellente qualité de vie». En d’autres termes, la vision exprimée par nous-mêmes au travers de l’étude prospective «Burkina 2025» sur le devenir de notre chère nation.

Terminant mon propos, je voudrais ici réitérer mes remerciements à tous les acteurs de la vie nationale et exprimer toute ma gratitude à l'ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent sans relâche.

Aux laborieux paysans, je leur renouvelle toute la disponibilité du Gouvernement et leur souhaite une bonne saison pluvieuse et une bonne campagne agricole 2008-2009.

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Je vous remercie.



12/06/2008
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