L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Législatives : Le quitus des observateurs de l'UEMOA et de l'UA

48 heures après le scrutin

Le quitus des observateurs de l'UEMOA et de l'UA

 

Les observateurs de l'UEMOA et de l'Union africaine (UA), 48 heures après les législatives du 6 mai, ont rencontré la presse à l'hôtel Palm Beach. Objectif : se prononcer sur le déroulement du scrutin. Le verdict de ces observateurs est que ce vote s'est tenu selon les règles de l'art.

 

Selon le chef de la délégation du Comité inter-parlementaire (CIP) de l'UEMOA, Francesco Benate, la mission, composée de 4 personnes (initialement 6), s'est déployée essentiellement dans les 5 arrondissements du Kadiogo.

Au total, 117 bureaux de vote ont été visités dans 16 secteurs de Ouagadougou. Durant ces tours des bureaux de vote, les délégués du CIP-UEMOA ont noté que :

"La campagne électorale s'est globalement déroulée dans de bonnes conditions ; les opérations de vote se sont déroulées dans le calme et la sérénité".  Ces observateurs ont relevé quelques manquements graves, qui ne sont, toutefois, pas de nature à entacher les résultats du scrutin. Tout en félicitant le peuple burkinabè et la CENI, ils ont lancé un appel à tous les acteurs de la société civile et aux acteurs politiques à cultiver toujours l'esprit de consensus et l'acceptation du verdict des urnes.

Leurs collègues de l'Union africaine (UA) ont livré le même point de vue, en déclarant à leur suite que : "La campagne électorale s'est déroulée dans le calme et la sérénité ; le scrutin a enregistré une participation acceptable, les opérations de vote se sont déroulées dans la liberté et la transparence".

Invités à expliquer pourquoi ils se sont limités aux 5 arrondissements de la capitale au lieu d'aller dans les provinces ou à 50 km à la ronde, les observateurs de CIP-UEMOA ont invoqué les questions de temps, de moyens et surtout de choix délibéré. Pour eux, ils n'ont eu les moyens pour se déplacer que dans la nuit du 5 au 6 mai ; ils estiment que le Kadiogo a vu compétir 33 partis, et est donc le concentré de toutes les autres provinces :

 "La capitale est le centre du magma, c'est là où ça bouillonne...". Pour eux, à moins de louer un avion, il était fastidieux d'aller dans le fin fond du pays.

Les manquements graves qu'ils ont constatés sont liés aux noms absents  des listes électorales, au retard accusé par certains membres de bureau de vote, à la faible présence des représentants des partis dans les bureaux de vote, à la désaffection, dans la matinée du scrutin.

 

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga du 9 mai 2007



09/05/2007
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