L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Pluie de "feuilles" togolaises à Ouaga (lire Une Lettre pour Laye)

Une Lettre pour Laye

Pluie de "feuilles" togolaises à Ouaga

Cher Wambi,

Ce n’est plus qu’une question de jour, et j’imagine déjà l’engouement à Laye dans la perspective de la commémoration, du 21 au 28 mai 2008, du 35e anniversaire de l’Observateur paalga. Un engouement justifié vu que c’est à cette occasion que vous accueillerez les athlètes du 1er marathon Ouaga-Laye, qui enregistre déjà de nombreuses inscriptions. Cette fête sera la vôtre. C’est pourquoi, à défaut de pouvoir compétir, vous devriez créer l’ambiance qui sied à l’occasion. En attendant, cher cousin, le Comité d’organisation de ce 35e anniversaire donnera une conférence de presse le lundi 28 avril 2008 à partir de 10h00 au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) à Ouaga, histoire de faire le point des préparatifs.

D’ores et déjà, en tout cas, les différentes équipes sont à pied d’œuvre pour une parfaite réussite de l’événement, dont les principaux rendez-vous demeurent, à n’en pas douter, ce 1er marathon Ouaga-Laye ; le colloque ; le match des supporters EFO#ASFA ; cet autre match atypique de football, qui opposera une sélection de l’opposition politique à la majorité. Certainement que tu te demandes comment ces équipes-là seront constituées.

En tout cas, des deux côtés on manifeste un certain intérêt pour cette initiative qui pourrait contribuer à humaniser davantage la scène politique nationale. D’ailleurs, cher cousin, ils sont nombreux qui se demandent s’il ne serait pas judicieux d’associer l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et les ambassades accréditées au Burkina à ces manifestations.

Les plus audacieux proposent par exemple que le match Opposition#Majorité soit parrainé par le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, et officié par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire, avec comme juges de touche ses homologues du Ghana et du Maroc.

Autant d’idées qui ne font que germer, cher cousin, et qui ne peuvent qu’apporter un plus à l’événement. Bien entendu, il y aura aussi ces célébrations religieuses dans des mosquées, temples et églises de la capitale pour rendre grâce à Bon Dieu pour le chemin déjà parcouru, et lui demander encore la faveur d’un bonus de 35 autres bougies.

Enfin, point de doute que tu t’impatientes d’honorer le grand Dassandaaga à Kienfangué le 31 mai 2008. Nous n’y sommes pas encore, cher cousin, mais toute la commune rurale de Komsilga, dont dépend Kienfangué, est déjà dans le mouvement et promet aux nombreux invités un jamboree jamais égalé.

D’anciennes gloires de la musique burkinabè, tout comme des vedettes de la chanson traditionnelle, s’y sont déjà annoncées pour offrir un beau cadeau à nos parents du village avant l’installation de la campagne agricole.

Alors, il est plus que jamais temps de revisiter ta garde-robes pour prendre le chemin de Kienfangué en tenue traditionnelle... Espérons qu’en son temps, le blé, il y en aura suffisamment pour tous, pour être de la fête.

Au moment même où je te trace ces lignes, cher cousin, j’apprends d’ailleurs qu’en ce mois de mai 2008, le ministère de l’Economie et des Finances, de qui nous vient le viim Koega, pour ne pas dire la parole de vie, entreprendra une opération billetage, qui ira du 20 mai au 2 juin. Autant vous donner les grandes lignes de cette opération pour vous éviter les pires angoisses :

"L’opération billetage de mai 2008 va concerner les agents de l’ensemble des ministères et institutions autres que le MEBA, le MESSRS et la Santé. Dans le cadre de cette opération, il est porté à la connaissance des agents publics de l’Etat émargeant sur le système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l’Etat (SIGASPE) que :

1. Le paiement des salaires au billetage s’effectuera du mardi 20 mai 2008 jusqu’au lundi 2 juin 2008 pour les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Pour les autres localités, il s’effectuera du mardi 20 au mardi 27 mai 2008. Dans chaque chef-lieu de province, siégera au moins un comité de contrôle et de paie ;

2. Le paiement des salaires des agents des ministères chargés des Enseignements et de la Santé se fera comme de par le passé. Aucun changement n’interviendra dans les modes de paiement concernant ces agents ;

3. Les directions centrales et déconcentrées des ministères et institutions concernés par l’opération devront dresser la liste des agents effectivement présents à leur poste à la date du 30 avril 2008. Cette liste de présence, dûment signée par le premier responsable de la structure, doit être apprêtée pour au plus tard le 15 mai 2008. Il reste entendu que chaque signataire est responsable de la sincérité des informations figurant sur les listes de présence ;

4. Les listes de présence doivent être produites en deux exemplaires, soit une copie pour le gouvernorat et l’autre pour le comité de paie. La copie du gouvernorat servira à l’établissement des autorisations spéciales de paiement en cas de besoin ;

5. Dans les comités de contrôle et de paie, il sera demandé aux agents concernés, avant tout paiement, les pièces justificatives suivantes :

a. la pièce d’identité en cours de validité (Carte d’identité burkinabè, carte nationale d’identité burkinabè, passeport) ;

b. la fiche individuelle, dûment remplie, signée par le titulaire et contresignée par son supérieur hiérarchique immédiat. Cette fiche doit être obligatoirement remise au comité de contrôle et de paie par l’agent avant la perception du salaire. Elle sera tenue à la disposition des agents à partir du 20 mai ;

c. les actes de naissance de tous les enfants ;

d. le certificat de non-logement pour les agents qui bénéficient d’une indemnité de logement ;

e. la fiche d’autorisation spéciale de paiement, éventuellement.

La fiche d’autorisation spéciale de paiement est délivrée au profit :

 des agents ayant leur nom sur les bordereaux, de billetage et ne figurant pas sur les listes de présence des services ;

 des agents absents (pour raison de maladie, de stage ou de mission à l’extérieur) dont les mandataires disposent de procurations légalisées et de documents officiels justifiant leur état ou leur position (Certificat médical, bulletin d’hospitalisation, décision de congé, ordre de mission, arrêté de mise en position de stage, etc.).

6. Les agents seront payés au lieu de destination actuel de leur bulletin de paie. En tout état de cause, les agents dont les affectations ne sont pas à jour (malgré le passage des missions de contrôle en région) et qui ne reçoivent pas leur bulletin dans leur localité d’affectation actuelle devront se faire délivrer une fiche d’autorisation spéciale de paie par le Gouverneur de la région de leur poste actuel. La délivrance de ces autorisations de paie par le Gouverneur de région est subordonnée à la présence effective de l’agent sur la liste de présence de son service.

7. Les agents concernés par l’opération et ayant des engagements dans les banques, institutions de crédit et société d’assurances devront prendre contact avec lesdites institutions pour les modalités pratiques de règlement de la tranche mensuelle due".

Dans ma dernière lettre, cher cousin, je te donnais de connaître du différend qui oppose aujourd’hui la Loterie nationale burkinabè (LONAB) à un de ses anciens directeurs généraux, Pagnan Adama Kaboré en l’occurrence. A travers le droit de réponse qui suit, celui-ci, avec le langage qui est le sien, apporte sa part de vérité :

Monsieur le Directeur de publication,

Suite à l’article intitulé : Pour être une première dans l’histoire de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), c’en est vraiment une, cher cousin, paru dans Une Lettre pour Laye de votre édition n° 7115, du vendredi 18 au dimanche 20 avril 2008, je vous prie de bien vouloir publier à la une de votre journal et dans la rubrique « Une lettre pour laye » de votre prochaine édition, du 25 au 27 avril 2008, mon droit de réponse ci-après :

Monsieur,

Passek Taalé a déclaré dans son écrit : « Car il me revient qu’Adama Pagnan Kaboré, toujours offusqué de sa mise à l’écart, aurait intenté un procès en justice contre la LONAB pour licenciement abusif et réclamerait la rondelette somme de 180 millions de nos francs. Ayant perdu en première instance, il aurait évidemment fait appel ».

Adama Pagnan Kaboré, toujours offusqué de sa mise à l’écart,...

J’ai occupé de 1981 à 1983 le poste de Directeur général d’une société d’Etat. Je savais donc par expérience que ma nomination au poste de Directeur général de la LONAB prendrait, tôt ou tard, fin un jour comme cela a été le cas pour ladite société.

Si Passek Taalé connaissait mon parcours professionnel, il aurait su que j’ai travaillé dans plusieurs entreprises, différentes les unes des autres. Par ailleurs, le poste de Directeur général de la LONAB n’est pas le seul poste bon, c’est -à-dire « juteux », à occuper au Burkina Faso. Il y en existe des centaines d’autres, aussi « juteux » que celui-ci, voire plus « juteux ».

Quand ma mission à la LONAB a été terminée, j’ai été heureux de l’avoir menée d’une manière intègre, comme feu ma mère Koulipoko me l’avait recommandé pour cette terre du Burkina Faso qui m’a vu naître. Confèrent quelques résultats ci-après de cette mission :

 construction de nombreuses infrastructures socio-économiques à travers le Burkina, allant de Niangoloko à Tenkodogo, en passant par Banfora, Ouagadougou, Laongo, Saaba, etc. En particulier, la construction du nouveau siège de la LONAB qui a été conçu pour être un bâtiment de quinze (15) étages avec un sous-sol ;

 introduction de nombreuses innovations dans l’administration de la société, la conception des kiosques, les jeux (Loterie et PMU), etc. ;
 assainissement des finances de la LONAB en payant toutes ses dettes, qui s’élevaient à plus de trois (3) milliards de francs CFA ;

 certains des comptes bancaires de la LONAB étaient en « découvert » au moment de ma prise de fonction, en 1996. En fin 2000, la LONAB disposait de l’argent liquide de plus de 3 milliards en DAT sans compter les fonds dans ses comptes bancaires courants. ;

 création de nombreux nouveaux jeux tels que le Loto facile, le Totoscore, le Pamloré, le Pari Hippique Burkinabè (PHB). Le PHB a enregistré, du 10 mars 1997 au 27 décembre 2000, un chiffre d’affaires cumulé de un milliard quatre cent quatre-vingt-seize millions huit cent soixante-douze mille cent (1 496 872 100) F CFA.

Toutes les dépenses directes entrant dans l’organisation des courses se sont élevées à un milliard quatre cent dix-sept millions quatre cent cinquante-huit mille huit cent sept (1 417 458 807) F CFA, soit un bénéfice net de soixante dix-neuf millions quatre cent treize mille deux cent quatre-vingt-treize (79 413 293) F CFA et ce, contrairement donc aux affirmations de certains dirigeants de la LONAB sur le PHB.

Par ailleurs, le PHB faisait rayonner le nom du Burkina Faso à travers le monde entier, car étant le seul pays africain à avoir son PMU vendu dans tout le pays. Dans les pays africains où des courses hippiques sont organisées, les paris ont seulement lieu au niveau des hippodromes pendant les courses.

Le PHB contribuait surtout à lutter contre la pauvreté au niveau du monde burkinabé du cheval. De ce 1 496 872 100 F CFA, je n’ai eu personnellement aucun franc, mais j’en suis fier pour le Burkina.

Passek Taalé, pourquoi, ayant eu la chance d’accomplir ces résultats, je serais frustré d’être mis à l’écart du poste de Directeur Général de la LONAB ? Etant donné que cela me permet de mettre mes talents à ma propre disposition pour mon propre développement et celui de ma famille.

C’est pourquoi, ayant donc recouvré ma liberté, c’est avec une joie et une fierté légitimes que j’ai repris mes propres activités. Car, comme le dit l’adage, "quand on peut travailler pour quelqu’un, on peut travailler pour soi-même".

... aurait intenté un procès en justice contre la LONAB pour licenciement abusif...

La seule raison qui a amené la LONAB et moi en justice vient du refus des dirigeants actuels de la LONAB de me régler mes droits, conformément à la convention collective interprofessionnelle du 9 juillet 1994, rendue obligatoire par arrêté n° 715/FFT/DGTLS du 6 septembre 1994 pour tout travailleur à la fin de son contrat.

Mes droits, que la LONAB a donc refusé depuis 2000 de payer, sont notamment : les indemnités de fin de contrat, les congés payés, le 13e mois (exercice 2000) et la prime de bilan 2000. (confère le procès-verbal de non-conciliation n°2003-066/DRTEJ/C du 05/02/2003, transmettant le différend au tribunal du travail).

...et réclamerait la rondelette somme de 180 millions de nos francs

La rondelette somme que je réclame à la LONAB pour les dommages et intérêts partiels résultant du refus cruel et injustifié de ses dirigeants de me payer mes droits légaux n’équivaut même pas au tiers (1/3) de vos 180 millions de nos francs (confère le mémoire en défense déposé le 21/05/2003).

Ayant perdu en première instance, il aurait évidemment fait appel

Le jugement en appel a déjà eu lieu le 30 janvier 2007 et le délibéré, le 3 avril 2007. Nous allons maintenant en cassation.

Conclusion

De ce qui précède il me revient donc, comme dirait quelqu’un, que Passek Taalé serait un menteur et un affabulateur peu digne de crédibilité. Quant aux immondices, je n’apprends rien à Passek Taalé en l’informant que ce sont ceux qui pataugent dans les immondices qui pourraient être piqués par les scorpions. Cordialement, sans rancune et à la prochaine.

Pagnan Adama Kaboré

Master of International Management, Arizona, USA Ingénieur de l’Aviation Civile, Toulouse, FRANCE

Au Burkina, lorsqu’on parle de Souley Mohamed, chacun sait de qui il s’agit. Colonel de gendarmerie de son état, il a été, il y a quelques années, successivement DG de la SONABHY, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Mines et président de la Fédération burkinabè de football.

S’étant volontairement retiré des affaires publiques, il a rejoint Fada, sa ville natale, où il s’est beaucoup investi dans le privé. Avec, entre autres, la création d’une unité agro-industrielle de presse de graines de coton pour la production d’aliment de bétail et d’huile brute : Agrofa.

Pour une zone comme celle de l’Est, qui est l’une des plus grandes de notre pays en matière d’élevage et où il n’existe presque pas d’unités industrielles, c’était du pain béni que cette initiative réalisée par Souley Mohamed, qui, soit dit en passant, a montré patte blanche au niveau des banques pour obtenir la centaine de millions de F CFA nécessaires à cette entreprise.

C’est une unité industrielle avec une capacité de traitement de plus de 12 000 tonnes de graines de coton par an et qui emploie une quarantaine de personnes. Mais depuis un certain temps, Souley Mohamed et ses employés sont dans la tourmente et ne savent plus à quel saint se vouer.

Car, la société cotonnière du Gourma, la SOCOMA,traîne franchement les pieds pour lui fournir les graines de coton nécessaires. Tenez, lors de la dernière campagne, sur un total de 16 000 tonnes de graines, la SOCOMA n’a octroyé à Agrofa que 700 tonnes, une misère pour cette société, capable d’en traiter 12 000.

Et cela, à l’Est-Burkina, révolte d’autant plus la population que, bien de fois, la SOCOMA préfère envoyer ces graines au Togo à sa filiale NIOTO que de les céder à cette unité industrielle naissante. Ainsi, pendant que la matière première (graines) est livrée au compte-gouttes, et quelquefois pas du tout, les ouvriers se tournent le pouce à Agrofa et les traites bancaires s’accumulent.

Il y a lieu que les autorités, qui ont été mises au parfum de l’affaire, réagissent, car c’est tout simplement inacceptable de voir mourir cette jeune unité industrielle, qui était pourtant promise à un bel avenir.

Maintenant, cher cousin, et sans plus attendre, voyons ce que contient cette semaine le Carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 Ils sont nombreux ici comme ailleurs qui, à l’avènement de Faure Gnassingbé au pouvoir, avaient juré que le tout nouveau et jeune président abandonnerait certaines vieilles habitudes de son défunt père, le général-président Gnassingbé Eyadéma.

Hélas, l’histoire du président Faure reste à réécrire, et ceux qui font le traditionnel pèlerinage à Ouagadougou avec lui ne diront pas le contraire. En tout cas, il reste le seul chef d’Etat à faire pleuvoir des feuilles de F CFA sur ses compatriotes à chacun de ses voyages au Burkina Faso.

Preuve nous en a été donnée encore ce lundi 21 avril à la faveur de la conférence sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Dès le premier chant du coq, ils étaient des centaines de Togolaises et de Togolais à faire le pied de grue à l’aéroport international de Ouagadougou pour attendre la manne présidentielle. Cette fois-ci encore, une dizaine de millions de nos francs, dit-on, dont le partage illico presto sera fait jusqu’aux environs de 21h00.

Malheur aux absents.

Mais, bonnes gens, la communauté togolaise n’aurait-elle pas gagné soit à placer ce pactole dans une caisse quelconque, soit à l’utiliser pour se doter d’une maison du Togo à Ouaga, qui profiterait à tous ? Dommage, il semble que dans le milieu, les prédateurs sont tellement légion qu’une telle idée ne peut prospérer.

 Depuis plus de 2 mois, le Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI), devenu Institut de formation en sciences et techniques de l’information et de la communication, est privé de téléphone. La délégation générale à l’Informatique (DELGI) et la maison DIACFA seraient à l’origine de ce désagrément causé au personnel et aux étudiants.

Pour ces deux structures, il était question de procéder à une connexion de l’école des journalistes au Net. Mais dans l’application, seulement quelques bureaux, notamment le secrétariat et le bureau du chef du service des activités pédagogiques ne bénéficieront pas des installations qui ne fonctionnent que quelques jours.

Le CFPI se trouve ainsi privé de ses lignes téléphoniques et ne bénéficie point de la connexion à Internet. Interpellée sur cette situation chaotique, la DELGI se serait présentée avec un document et aurait exigé une signature pour acquis d’installations informatiques réalisées dans le cadre d’un projet financé par le PNUD, depuis 2005, lequel projet devait s’exécuter en 45 jours. Il va sans dire que les responsables du CFPI refusèrent d’apposer leur signature.

Alors qu’est devenu ce projet PNUD à l’endroit du CFPI, dont on se rappelle que les réunions préparatoires étaient dirigées par l’actuel ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, à l’époque premier responsable de la DELGI ?

En pleine semaine nationale de l’Internet, plus de 100 étudiants de l’ex-CFPI lisent la presse afin de mieux comprendre cet outil incontournable de notre ère. Et dire que cette grande école n’en dispose pas devrait normalement indigner la DELGI.

Certes, les plus hautes autorités du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication sont sur le dossier, mais en attendant, le seul service que la DELGI et la maison DIACFA rendront au CFPI, c’est la libéralisation des lignes téléphoniques afin de faciliter les travaux de recherche et de production des étudiants en fin de cycle. Et le directeur du CFPI, dont la seule ligne a été épargnée, cessera de jouer au standardiste et ne sera plus perturbé par les appels de ses agents ou des étudiants, contraints d’utiliser sa ligne.

 Les candidats aux examens scolaires de fin d’année sont dans l’angoisse à Bobo-Dioulasso, car c’est toujours l’incertitude quant à leur participation aux épreuves du BEPC ou du Baccalauréat. La cause : les nouvelles pièces d’identité pour lesquelles ils ont souscrit depuis plusieurs semaines ne sont toujours pas disponibles.

Et après plusieurs démarches effectuées sans succès auprès des services compétents pour la délivrance de la précieuse carte, les élèves ne savent véritablement plus à quel saint, ou plutôt à quel commissariat, se vouer. Pourtant l’accès à la salle d’examen, comme on le sait, reste conditionné à la présentation de la pièce d’identité.

Une situation rééllement embarrassante pour de nombreux élèves, qui sont désormais partagés entre leur école, leurs études et le commissariat. Et ce n’est pas dans cette inquiétude que ces candidats pourront préparer leurs examens en toute sérénité.

Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique et son homologue de la Sécurité sont donc interpellés. Le temps presse et il est urgent de prendre des dispositions immédiates pour résoudre ce problème, qui pourrait influer négativement sur les taux de réussite aux examens.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin

Passek Taalé

L’Observateur Paalga du 25 avril 2008



25/04/2008
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