L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Une Lettre pour Laye : Quand le «premier gaou» se marie

Une Lettre pour Laye

 

Cher Wambi,

 

La question est sur toutes les lèvres, en ville comme en campagne : combien de mois l'hivernage durera-t-il cette année ?

Au regard du retard que les braves paysans ont accusé avant d'entamer les travaux champêtres, ils sont nombreux qui s'inquiètent de l'issue de la campagne agricole, et, ce, malgré l'optimisme des experts du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Fort heureusement, cher cousin, les pluies semblent être de retour sur l'ensemble du territoire national, comme peuvent en attester les relevés de la semaine du vendredi 13 au jeudi 19 juillet 2007 que m'a fournis la représentation de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique (ASECNA) au Burkina : Dori = 37,9 mm ; Ouahigouya = 49,5 mm ; Ouagadougou = 15,2 mm ; Dédougou = 18,1 mm ; Fada N'Gourma = 28,7 mm ; Bobo-Dioulasso = 91,8 mm ; Boromo = 23,9 mm ; Pô = 64,6 mm ; Gaoua = 24,9 mm ; Bogandé = 63,4 mm.

 

Cela dit, en dépit de ses cinq sièges de député engrangés lors des dernières législatives, la maison UPR (Union pour la République) de Toussaint Abel Coulibaly, parti de la mouvance présidentielle, risque aujourd'hui de voler en éclats.

Tu te doutes bien, cher cousin, que cette crise en sourdine tire ses origines du partage du gâteau.

Il se raconte en effet que si l'UPR est absente du gouvernement de Tertius Zongo, c'est dû à l'égoïsme d'un des bonzes de ce parti, qui a fait des pieds et des mains pour que le seul strapontin à eux réservé lui soit destiné.

A force, pour eux, de se jeter des peaux de banane, le gouvernement a été formé sans l'UPR.

C'est ainsi que depuis ce suicide politique, beaucoup exigent la lumière et toute la lumière sur la subvention de la campagne et sur la rallonge financière venue d'où l'on sait.

Pour sûr, l'Union ne semble plus être la vertu la mieux partagée dans ce parti, où le nombre des frustrés va chaque jour croissant.

Alors, cher cousin, l'UPR survivra-t-elle aux intérêts divergents de ses gourous ?

A ce qu'on dit, en tout cas, ces jours semblent comptés.

 

Dans ma dernière lettre, cher cousin, je te faisais l'écho de la colère de certains commerçants, installés aux alentours de la gare routière de Ouagadougou ; lesquels accusaient des membres du bureau de l'OTRAF de les arnaquer.

Un autre son de cloche vient de me parvenir, celui des responsables de la gare et d'autres commerçants installés aux alentours, que je soumets à ton appréciation.

Lis-donc :

 

"Monsieur le directeur de publication de l'Observateur paalga"

Dans votre livraison du vendredi 13 au dimanche 15 juillet 2007, sous la rubrique «Une lettre pour Laye», un écrit fait état d'une arnaque, par deux individus se disant membres du bureau de
l'OTRAF, des commerçants installés aux alentours de la gare routière de Ouagadougou. Nous usons de notre droit de réponse pour rétablir la vérité sur les faits.

Suite à des constats d'insécurité des biens automobiles et des personnes au niveau de la gare, l'OTRAF a décidé de construire un mur digne de ce nom autour de ce lieu public. Des
commerçants installés aux alentours de la gare ou qui ont directement construit leurs boutiques sur l'ancien mur croulant ont été convoqués par l'OTRAF pour être informés de la construction de la nouvelle clôture, qui devrait entraîner leur déménagement pour raison de travaux. C'est ainsi que ces derniers nous ont vivement demandé de surseoir au début des travaux juste pendant la saison pluvieuse. Chose que nous avons acceptée. Etant donné que nous avons contracté des prêts auprès d'institutions
financières pour les travaux, qui devraient être imminents, alors que les remboursements sont déjà en cours, nous avons demandé aux commerçants de verser 3 000 F par mois durant la période de «grâce» pour que nous ayons au moins de quoi honorer nos engagements. La somme de 3000 F ayant été
jugée trop élevée, avec les commerçants nous sommes arrivés à nous entendre sur 1 500 F/mois.

Après la rencontre, il n'y avait donc aucun problème, les deux parties étant tombées d'accord sur le principe. C'est pourquoi grande et désagréable fut notre surprise à la lecture de l'article de votre journal pour plusieurs raisons :  d'abord, parlant de "deux individus se disant membres du bureau de l'OTRAF, il s'agit en fait du vice-président et du Secrétaire général de l'organisation de la gare qui sont bien connus du milieu des commerçants, et par l'Administration" ;  ensuite, dans l'écrit, il est fait cas d'une imposition  de la somme de 1 500 F. Cela doit être rectifié avec à l'appui la précision que le montant été arrêté de commun accord. Il est fait aussi état de dépenses qu'auraient effectuées les responsables de la gare sans la moindre preuve : c'est à la limite ridicule, puisque les travaux n'ont pas
débuté.

Enfin, selon l'auteur de l'écrit, tout cela est considéré par les commerçants comme de la «pure arnaque». Faux. A la lecture de l'écrit, les commerçants sont tombés des nues et ne se reconnaissent nullement dans ce qui a été dit ; pour preuve, ils ont cosigné ce droit de réponse.

Monsieur le Directeur, tout en comptant sur votre impartialité et votre sens du devoir pour que notre droit de réponse soit publié, nous tenons à rappeler que si le droit de recourir à la presse est reconnu à tout citoyen, le souci de la vérité des faits et la responsabilité doivent être primordiaux.

 

Ont signé :

Les responsables de la gare

- Président : Sana Boubacar

- Nikièma Issa

- Trésorier : El Hadj Sana Abdoulaye

 

Les commerçants installés aux alentours

- Congo Saïdou

- Samandoulougou S. Augustin

- Ouédraogo Amidou

 

Cher Wambi, connais-tu la RAGEM ? si non, c'est la Régie autonome de gestion des équipements marchands. Ce service rattaché à la mairie de Ouagadougou constitue la cheville ouvrière de l'action municipale en matière d'aménagement et de gestion des marchés publics (yaars) de même que des stands qui bordent les différentes artères de la capitale.

Il me revient que les choses n'ont pas bougé dans ce service et ce, malgré le fait que les agents aient manifesté leur mécontentement il y a plus de 5 mois déjà. En effet, en février dernier, ils dénonçaient ce qu'ils ont appelé :

- les promotions "canapé" de certaines dames de la maison ;

- les harcèlements des honnêtes dames ;

- les sanctions arbitraires et les menaces de licenciement des soi-disant  opposantes ;

- le non-respect des normes en matière d'attribution des marchés publics ;

- l'utilisation abusive du matériel roulant du service, etc.

Sur ce dernier point, il me revient que chaque week-end des véhicules de ce service sillonnent des communes rurales du Centre-Ouest, et le contribuable, que je suis, est en droit de savoir qui signe les ordres de mission y relatifs.

Au sujet des attributions de marchés, il suffit de jeter un œil sur les factures proforma et les autres papiers du genre pour s'en rendre compte.

En tous les cas, les employés en ont ras-le-bol et chercheraient à manifester, et, cette fois-ci, bruyamment, foi de Dame Rumeur. Toujours selon elle, un audit vient d'être commandité, et les travailleurs espèrent qu'il sera non secret et à même de révéler les "beaux" auxquels on distribue les marchés, sans appel d'offre.

Le RAGEM est un service pourvoyeur de devises à la commune (plus de 5 millions par jour). De plus, avec l'acquisition de financements pour la réhabilitation de Rood Wooko, il est grand temps que Simon Compaoré se penche sérieusement sur ce service, car, comme on le dit très souvent, la confiance n'exclut pas le contrôle.

Surtout que, tout comme les bailleurs de fonds, les commerçants et tout Ouagadougou attendent de voir le grand marché renaître de ses cendres.

 

Cher Wambi, dans ma lettre du vendredi 22 juin 2007, je te parlais d'un différend qui oppose la Banque internationale du Burkina (BIB) à la société Etudes et réalisation d'ouvrages hydrauliques (EROH). Une histoire de gros sous qui a, comme c'est souvent le cas, échoué en justice.

Je t'avais dit que tout est parti d'un marché (avec ses avenants) de quelque 4 milliards de francs CFA décroché au Bénin par EROH. Marché pour lequel EROH a sollicité et obtenu l'accompagnement financier de la BIB, mais en cours de route, celle-ci a fait machine arrière. Le robinet financier ainsi fermé, EROH s'est retrouvée dans l'incapacité d'exécuter les travaux, et le contrat qui le liait aux Béninois a été résilié avec ce que cela a pu entraîner comme préjudices (factures impayées, arriérés de salaires des personnels de chantiers, impôts, immobilisation d'engins sans oublier le coup dur porté à l'image de l'entreprise).

EROH n'avait pas fini de se demander ce qui lui tombait sur la tête que la BIB lui réclamait quelque 900 millions dont l'entreprise lui resterait redevable. Avec injonction de cracher au bassinet dans un délai de quinze jours.

Voilà l'affaire donc au prétoire. En première instance, c'est l'arroseur qui est arrosé, puisque le plaignant est débouté de ses prétentions. Il fait appel. EROH aussi, car le tribunal n'avait pas fait droit à ce qu'il réclamait comme dommages et intérêts.

Comme tu le sais déjà, cher Wambi, EROH réclamait un peu plus de 3 milliards "pour réparer les fautes contractuelles de la BIB qui a refusé de mettre en place le crédit qu'elle s'était librement engagée à mettre à la disposition de la société".

Le procès en appel a lieu le 18 mai 2007 devant la Chambre commerciale de la Cour d'appel de Ouaga. Laquelle a annulé l'appel de la BIB, déclare recevable celui d'EROH. La Chambre a également déclaré recevable et bien fondée la demande reconventionnelle d'EROH et condamné, en conséquence, l'établissement financier à lui payer les 3 milliards et quelques poussières.

Le 19 juin 2007, ainsi que je te l'avais rapporté, la BIB ayant introduit une "requête aux fins de sursis à exécution", le premier président de la Cour de cassation, Cheikh D. Ouédraogo, signait le jour même une ordonnance autorisant le requérant à assigner en référé par devant lui la société EROH. Le jugement en référé, c'est en fait une procédure d'urgence qui permet d'obtenir du juge une mesure, une décision provisoire ou conservatoire.

D'abord prévu pour le lundi 25 juin 2007, c'est finalement, selon mes informations, le jeudi 28 que les deux parties se sont à nouveau retrouvées. J'apprends qu'à l'occasion, les conseils de la BIB ont reçu en renfort une escouade de 7 avocats emmenés par l'ancien bâtonnier Barthélémy Kéré.

Je te l'avais bien dit, cher Wambi, ce feuilleton judiciaire n'est pas près de connaître son épilogue. Car pour EROH, l'article 607 nouveau du Code de procédure civile (CPC) sur lequel on s'appuie pour fonder le sursis à exécution de l'arrêt n°105 du 18 mai 2007 serait contraire à certaines dispositions (notamment l'article 49) de l'Acte uniforme OHADA portant procédure simplifiée de recouvrement et voies d'exécution; et donc contraire à l'article 151 de la Constitution burkinabè. Celui-ci stipule en effet que "les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie".

C'est donc le texte supranational qui prime sur la législation locale, et il semble que le dossier soit présentement devant le Conseil constitutionnel qui doit trancher sur l'inconstitutionnalité ou non du fameux article 607 nouveau.

En attendant, le premier président de la Cour de cassation, dans son ordonnance en forme de référé signée le 5 juillet courant,  a balayé l'une après l'autre les différentes exceptions (inconstitutionnalité, incompétence...) soulevées par EROH et ses avocats (Mes  Jean Charles Tougma et Alayidi Idrissa Bâ), les jugeant "purement dilatoires", n'ayant pas "un caractère sérieux" ou tout simplement mal fondées. De même, la fin de non-recevoir d'EROH a été rejetée.

Au finish, Cheikh D. Ouédraogo a ordonné le sursis à exécution de l'arrêt incriminé; d'autant qu'au regard de l'importance du montant de la condamnation, EROH, dit-on, n'offre aucune garantie, en cas de cassation, de pouvoir restituer les sommes qu'elle aurait déjà perçues  (les 3 milliards) et que l'exécution de l'arrêt querellé mettrait la BIB dans une situation financière critique.

Au passage, le grand juge contredit d'un trait de plume ses collègues de la Cour d'appel qui, en annulant l'appel principal de la BIB et en déclarant recevable l'appel incident d'EROH, ont "violé l'article 530 du CPC et commis une erreur grossière de droit".

Nous en sommes donc là, cher Wambi, dans cette bagarre de haute volée juridique où chacun voit midi à sa porte, où les arguments des uns annulent souvent ceux des autres, même si, la plupart du temps, les petits ont le sentiment que les puissants veulent leur "faire la force".

Au prochain épisode donc.

 

Le 6 juillet dernier, Tipoko t'informait d'une nouvelle qui, de notre mémoire, est une première dans la région du Sanmatenga.

Il s'agissait de l'accession du colonel  Nazindingouba Thierry Ouédraogo au trône de Baskouda, un village du département de Mané. Un événement qui revêt de l'importance au regard du statut du tout nouveau chef : officier supérieur de notre armée, maître de recherche à l'Université de Ouagadougou, chef des urgences de l'hôpital Yalgado Ouédraogo, il est par ailleurs le médecin particulier du président du Faso. Issu de la première promotion de l'école primaire de Zecko, il fit ses premières armes militaires à l'EMPT de Bingerville avant de les parfaire en France où il fit le reste de ses études tant secondaires qu'universitaires.

Intronisé sous le nom de règne de Naaba Saaga, il intégrera son palais ce week-end. Au programme : le rituel d'intronisation le samedi, suivi le lendemain des salutations des populations et des amis. Evidemment, celle qui ne passera pas inaperçue du fait de son rôle de "Napoko" (reine), c'est son épouse Cathérine, Cathé pour les intimes.

Avis tout de même à ceux qui voudront effectuer le déplacement : la saison des pluies s'étant installée, prière d'être très prudent et d'utiliser, si possible, des véhicules hauts...

 

Cher Wambi, je voudrais à présent t'annoncer une bonne nouvelle ; j'espère que tu ne m'en voudras pas de t'en parler tardivement, car il y a de cela trois mois que j'en ai été tenu informé.

Il s'agit, cher cousin, de la nomination du grand reporter de l'Observateur paalga, Alain Saint Robespierre, au prestigieux prix en journalisme, "CNN Multichoice journalism award 2007".

Il s'est alors envolé le dimanche 15 juillet dernier pour le Cap, en Afrique du Sud, où aura lieu, demain, la cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise des prix.

Joins donc tes prières aux miennes et n'oublie pas d'invoquer les mânes et les fétiches pour que ce qui est déjà un parcours honorable, puisque notre grand reporter fait partie des 26 finalistes sélectionnés sur près de 1 700 candidats, se termine par la plus haute marche du podium.

Le prix "CNN Multichoice" récompense chaque année, depuis onze ans, les meilleurs journalistes africains en catégories anglophone, francophone et lusophone en presse écrite, radio ou télé.

 

Dans l'attente de son retour du pays de Nelson Mandela pour nous faire vivre l'événement, je t'invite pour ma part à jeter un coup d'œil dans le carnet secret de Tipoko l'Intrigante.

 

Décidément ce mois de juillet, avant les vacances gouvernementales, est celui des négociations pour le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma. En l'espace de deux semaines, il sera pour la troisième fois face aux syndicats ce vendredi 20 juillet à partir de 9h00.

Il reçoit, en effet, en ses bureaux à l'Immeuble Baoghin des délégations et du patronat et des syndicats, invités à accorder leurs violons sur la question des salaires, après les multiples augmentations décidées par le gouvernement.

Pas de doute que les débats seront houleux quand on sait que dans le secteur privé, nombreuses sont les entreprises ou sociétés qui ignorent royalement ces mesures.

La vie étant devenue chère pour tous, il n'y a pas, en tout cas, de raison que les travailleurs du privé soient des laissés-pour-compte.

 

"La préservation de notre écosystème et le bien-être des Burkinabè interpellent les anciens enfants de troupe dans la lutte contre la désertification de notre pays. Après le lancement de la campagne de reforestation 2007 le 30 juin dernier à Koudougou dans le Boulkiemdé, les Anciens enfants de troupe manifestent une fois de plus leur engagement dans ce grand chantier de développement.

Ainsi le colonel-major Brice Bayala invite-t-il tous les membres et sympathisants de l'Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina Faso à la cérémonie de plantation d'arbres, sur le site situé au nord de l'infirmerie du Camp général Aboubacar Sangoulé Lamizana, le samedi 21 juillet 2007 à 8h30 mn.

Par une présence massive et dans un élan patriotique, les AET, comme tous les ans, s'engagent dans l'écocytoyenneté".

 

Belle moisson pour les étudiants burkinabè en fin de cycle à l'Ecole africaine des métiers de l'architecture et de l'urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo. En effet, devant les membres du jury international de cette école sous-régionale, 16 candidats originaires du Bénin, du Burkina Faso (6 étudiants), du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, du Niger et du Togo ont soutenu du 10 au 14 juillet dernier leurs travaux personnels de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme de l'Ecole inter-Etats d'architecture et d'urbanisme (DEIAU). Au final, Afoda Sebou Da-Blèce, président du jury et de l'Ordre national des architectes du Togo, a déclaré 13 lauréats dignes du grade d'architecte-urbaniste.

Parmi ces heureux impétrants, tous les 6 Burkinabè dont deux se sont bien illustrés : Yves Sanou et Marcel Konsimbo, respectivement 1er et 3e de cette promotion du trentenaire de l'EAMAU. Bon vent à ces nouveaux architectes-urbanistes, surtout qu'au Burina, le secteur du BTP a le vent en poupe et que, comme on le dit, quand le béton va, tout va !

 

Asalfo, le leader du groupe musical ivoirien Magic système, prendra officiellement pour épouse aujourd'hui même Hélène Moya Aka. En effet, c'est aujourd'hui 20 juillet que Traoré Salif à l'état-civil, d'origine burkinabè (Ouahigouya pour certains, Zorgho pour d'autres), va convoler en justes noces avec celle qu'il a connue il y a 11 ans de cela et avec laquelle il a eu deux filles. Après le mariage, une réception sélecte aura lieu demain samedi 21 juillet et une autre, plus ouverte, après demain en l'honneur, cette fois, de tous ceux qui sont venus de l'étranger.

Un mariage grandiose puisque de nombreuses sommités sont annoncées, notamment l'international de football Didier Drogba qui, à ce qu'on dit, a prêté deux 4x4 Hummer à Asalfo pour meubler le cortège. Heureux ménage au "1er Gaou, car tout dépend de ta volonté".

 

Promouvoir l'émergence d'une industrie de transformation en Afrique, tel est l'objectif affiché du concept IMAGE FASHION SHOW dont l'initiatrice n'est autre que la styliste et modéliste de formation Ida Marie Géraldine.

La première édition de cette trouvaille, qui se veut "un cadre de promotion de l'expression de la mode africaine par l'utilisation des richesses vestimentaires locales", aura lieu du 28 au 29 juillet prochain dans notre capitale. Parrainé par le célèbre couturier burkinabè Pathé O', le premier rendez-vous de cette vitrine de la mode du continent noir sera agrémenté par un grand défilé de mode et des stands  tenus par des stylistes africains. Ceux-ci ont pour noms : Image et Kira création (Dakar) ; Pathé O' (Abidjan) et Aliz Style (Ouagadougou).

Passionnée de l'art vestimentaire, Ida Marie Géraldine s'est taillé une solide réputation dans le milieu de la mode au pays d'Abdoulaye Wade et dans la sous-région à travers ses multiples créations. Des œuvres qui ont valu à la fondatrice du label porté sur les fonts baptismaux en 2004 et dénommé "image" plus d'une participation à de nombreux défilés de mode internationaux. On retiendra son récent passage en juin 2004 à Rabat, au Maroc, où elle a présenté la collection de vêtements "Dream Africa".

 

Ce samedi 21 juillet 2007, l'Association pour le développement économique et social de Barsalogho célèbre le 50e anniversaire de l'école centre de la localité. La manifestation commémorative,  placée sous le haut patronage du ministre de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, Odile Bonkoungou, sera marquée par plusieurs activités :  remise de prix et de cadeaux ; pose de la première pierre des projets à réaliser ;  jeux et réjouissances populaires ;  match de football...

Vraiment de quoi faire de Barsalogho la capitale du Sanmatenga, l'espace d'un week-end.

 

L’Observateur Paalga du 20 juillet 2007



20/07/2007
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