L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Bobo : Des jeunes s’organisent contre l’insécurité à Ouezzin-ville

Vu et entendu à Bobo

Ouezzin-ville : des jeunes s’organisent contre l’insécurité

Suite à la récurrence, ces dernières semaines, des cas de vol par cambriolage dans des domiciles aux environs du petit marché de Ouezzin-ville, des jeunes bénévoles de ce sous-quartier du secteur 15 ont décidé de constituer une sorte de milice pour traquer les bandits qui, selon eux, proviennent des quartiers plus lointains. Ainsi, à partir de minuit, et ce jusqu’au petit matin, ils patrouillent dans les « 6-mètres » du quartier avec en main, des armes blanches. Ils instaurent eux-même une sorte de couvre-feu et tout individu étranger au quartier est interpellé et est mis en demeure de décliner son identité avant de déclarer ce qu’il est venu chercher dans le quartier, à pareille heure. L’un de ces civils patrouilleurs nous a confié que les forces de sécurité publique étaient bien au courant de leur activité et que tout individu suspecté par eux d’être brigand ou mal intentionné, était systématiquement ligoté et mis en captivité jusqu’au matin avant d’être remis entre les mains de la gendarmerie nationale. Si l’action de ces « policiers bénévoles» est à saluer en ce qu’elle permet un tant soit peu de dissuader les tentatives de cambriolage dans le quartier, elle pose toutefois un problème de légitimité. Surtout que, dans cette nouvelle atmosphère de la lutte contre l’insécurité, il reste assez difficile pour le citoyen lambda, de savoir qui est bandit et qui est traqueur de bandits.

Un boulevard à nids-de-poule

Dur, dur de circuler sur certains tronçons du boulevard de la Révolution de Bobo, qui est pourtant l’une des principales artères de la ville, au regard de sa largeur, de sa longueur, de même que de la densité de son trafic. Depuis quelques semaines, le bitume de cette avenue, à la hauteur des quartiers Farakan, Tounouma et Bendougousso, est parsemé de gigantesques nids-de-poule, sans doute sous l’effet des dernières grandes pluies de ce mois d’août. Ces larges et profondes ouvertures en plein milieu de la chaussée sont d’une extrême dangerosité surtout pour le motocycliste ou le cycliste non averti. Car un accident est vite arrivé avec ces nids-de-poule géants qui surprennent en circulation et qui sont difficiles à contourner. Il urge donc que les autorités municipales pensent à boucher ces trous béants qui se retrouvent sur bien d’autres avenues de la ville de Bobo, afin de réduire les désagréments que rencontrent les Bobolais dans la circulation à l’intérieur de la ville.

Le député Issa Sanogo au chevet des sinistrés de Kadomba

La pluie a fait des centaines de sans-abri et de sans-nourriture à Kadomba, dans la commune rurale de Satiri, province du Houet. Ces populations sinistrées, provisoirement hébergées dans les locaux de l’école du village, ont reçu le samedi 25 août dernier, la visite du député Issa Sanogo, accompagné de quelques responsables provinciaux de son parti, l’Union pour la République (UPR). En plus de témoigner sa compassion et son soutien moral aux sinistrés de l’inondation, Issa Sanogo leur a offert une tonne de maïs, 100 litres d’huile, et 50 000 francs CFA en espèces sonnantes et trébuchantes. Le chef du village de Kadomba et le maire de la commune rurale de Satiri qui ont réceptionné l’offrande du député, ont promis d’en faire une bonne distribution. L’élu de l’UPR qui a modestement qualifié son geste de symbolique a toutefois émis le vœu que son exemple soit suivi par d’autres personnalités pour davantage d’assistance aux « enfants de Kadomba » qui ont tout ou presque tout perdu dans les eaux de pluie.

L’ancienne CIB seule ne suffit pas pour établir la nouvelle

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’opération Burkina identité a rencontré l’adhésion des Bobolais qui ne se font pas prier pour se faire confectionner la nouvelle carte nationale d’identité du Burkina (CNIB). En dehors des commissariats de police, des agents ont été déployés par l’Office national d’identification (ONI) pour faire la ronde des services déconcentrés, ministère après ministère, afin de donner la chance aux travailleurs de se faire enregistrer sur place en vue de l’obtention de la CNIB. Ainsi, le mercredi 22 août dernier, les agents des services déconcentrés du public et du privé, sous tutelle du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication ont fait la queue à la direction de la SONAPOST pour se faire établir la nouvelle CIB. Le hic est que nombre d’entre eux s’y sont rendus avec comme seul document, leur ancienne carte d’identité, conformément à ce qui est expressément dit dans les spots publicitaires et les affiches de l’opération Burkina identité. Mais ceux-ci ont été désagréablement surpris par l’attitude des agents commis à la confection des CNIB qui ont exigé, en plus de l’ancienne CIB, au moins une copie de l’acte de naissance.

Paul-Miki ROAMBA

Le Pays du 29 août 2007



29/08/2007
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