Pourquoi EBOMAF n'arrose pas régulièrement son chantier ?
Les Figas du jour du 27/11/2007
Bitumage des voies à Boulmiougou
Pourquoi EBOMAF n'arrose pas régulièrement son chantier ?
En août dernier, le maire de la ville de Ouaga, Simon Compaoré, son homologue de l'arrondissement de Boulmiougou et de nombreux officiels procédaient au lancement des travaux de bitumage des voies à Pissy. Quelques jours plus tard, nous prévenions qu'il fallait prendre des garde-fous du côté des entreprises, lorsqu'elles seront sur le terrain afin d'éviter des désagréments aux riverains.
D'abord, il a fallu un bout de temps à l'une des deux entreprises adjudicataires (EBOMAF) pour qu'elle daigne envoyer ces engins sur le chantier.
Mais, dès qu'ils arrivèrent, ils mirent les bouchées doubles et abattirent un grand travail.
Alors que l'on pensait que tout allait bien, voilà que l'entreprise, après avoir rendu la voie carrossable, a mis les bouts et procède à l'arrosage de manière dilettante.
Excédés, certains riverains s'organisèrent mercredi dernier pour placer tout genre d'objets sur la route, histoire de ralentir la vitesse des usagers.
Ils en furent dissuadés par des mieux avertis, mais jusqu'à quand ?
Car, il suffisait d'emprunter l'axe allant de la station Shell de Pissy pour aller au côté Est du Yaar du même quartier, hier, pour voir plus d'une quinzaine de vieux pneumatiques déposés sur la route qui empêchaient les adeptes de la vitesse de s'adonner à leur sport favori.
Et pendant que nous y sommes, pourquoi EBOMAF n'arrose pas la voie ? N'a-t-on pas pris en compte cette donne, lors de la signature et de la passation du marché ?
Il faut maintenant espérer que les riverains fassent violence sur eux-mêmes et qu'ils n'érigent pas des ralentisseurs de vitesse (gendarmes couchés) qui viendront réduire à néant tout le travail déjà abattu.
Alerte
Panneau publicitaire à Bobo
Attention, danger !
Au croisement de la rue Lassané Diakité et de l’avenue du gouverneur Faidherbe au secteur 8 (Sikasso cira), un gigantesque panneau métallique (voir photo) vient d’être implanté par la municipalité de Bobo. C’était le dimanche 25 novembre 2007 dans la matinée et sous le regard critique des habitants du secteur. A la différence des autres espaces publicitaires qui inondent déjà les principales artères de la ville, ce panneau en lui-même constitue un réel danger pour les usagers du fait de sa proximité avec les deux voies. On n’aurait rien eu à dire si les normes sécuritaires avaient été respectées par les autorités communales de Bobo. Car au vu de sa localisation, on n'a vraiment pas besoin d’être un expert en matière de circulation pour comprendre que ce large tableau qui se dresse en plein carrefour réduit considérablement la visibilité et empêche certains dépassements notamment ceux des gros camions sur des routes déjà trop étroites. Monsieur le maire, faites-y un tour et vous vous rendrez compte du danger encouru par vos administrés sur ces deux voies. Bobo ne manque pas encore d’espace libre pour de tels travaux. Alors débarrassez-nous de ce panneau avant que l’irréparable ne se produise !
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Imprimerie du gouvernement
Des précisions avec le DG des Archives
Suite à l'article ci-dessus référencé paru dans la rubrique "Les Figas du jour" (l'Obs n° 6991 du 16/10/2007 portant sur l'imprimerie du gouvernement), nous vous adressons cette correspondance en guise de droit de réponse, afin que les lecteurs soient plus édifiés sur certains points que l'auteur aborde en toute méconnaissance de la vérité. Sans vouloir créer une polémique, nous espérons que ce droit de réponse pourra rassurer les usagers du Centre national des archives (CNA) et toute personne soucieuse de la conservation de notre patrimoine historique national.
1er point : Contrairement à ce que dit l'auteur de l'écrit, l'ex- imprimerie du gouvernement et le Centre national des archives ne sont pas deux entités distinctes. Le Centre National des Archives occupe les locaux de cette ex-imprimerie du gouvernement depuis 1994.
2e point : L'édifice en question a été bâti précisément en 1922 pour servir d'imprimerie du gouvernement colonial. Il a par la suite servi de logement aux administrateurs coloniaux de passage à Ouagadougou, puis comme hôtel des députés de
3e point : Pour ce qui est des travaux en cours d'exécution dits de modification, en réalité, il s'agit de travaux de réparation de la partie supérieure de l'édifice qui a été endommagée par les dernières pluies du mois d'août. Ainsi, il n'est nullement question d'ordonner des modifications du bâtiment ou de faire disparaître l'écriteau "imprimerie du gouvernement". Il s'agit juste d'effectuer des travaux qui visent la conservation de l'édifice.
Si l'auteur de l'article avait au préalable fait un travail de collecte d'informations à la source, il n'aurait certainement pas écrit des choses qui sont inexactes.
Le directeur général du Centre national des archives
Colonel Assane Sawadogo
A
La première compagnie de
Parmi elles, 69 cyclomotoristes ayant eu des accrochages entre eux. 35 individus, ayant perdu l'équilibre de leur monture, ont pris la température du bitume.
Outre les accidents de la route, 94 autres sorties ont été nécessaires pour sauver des vies.
Malheureusement, 2 personnes prises de malaises sont décédées.
18 personnes blessées ont été conduites vers des centres de soins et il y a eu 18 évacuations sanitaires.
Les hommes de
L’Observateur paalga du 27 novembre 2007
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