Quelques couacs des fêtes de fin d'année
Les Figas du jour du 8/01/2008
Fait divers
Quelques couacs des fêtes de fin d'année
Finies les fêtes de fin d'année.
Comme il fallait s'y attendre, il y a eu des joies mais aussi des incidents. Pour ce dernier aspect, nous avons retenu pour vous quelques cas.
Un homme éméché s'est retrouvé dans une cour inconnue où il a demandé et obtenu de l'eau pour prendre une douche. Son désir fut satisfait, mais malheureusement, il quitta les lieux avec les sandales prêtées. Pas bien grave comme dirait l'autre !
Plus sérieuse fut cette affaire où un jeune homme qui, après avoir passé la nuit de
La chance aidant, et grâce au bouche-à-oreille, c'est un mécano qui s'est présenté dans une gargote pour déclarer qu'un homme saoul lui avait confié une mobylette pour une réparation.
C'est de la sorte que le proprio retrouva son engin. Inutile de préciser que tous ceux qui voudront le lui emprunter dorénavant devront montrer patte blanche !
Ce qui s'est passé dans un des villages de l'arrondissement de Boulmiougou est ce qu'on peut qualifier de vrai drame. Un père de famille n'a pas trouvé mieux que de prendre la décision d'ingurgiter un litre de pastis d'un trait.
La suite fut malheureuse, car il est passé de vie à trépas.
On n'a pas idée qu'un citoyen équilibré et jouissant de toutes ses facultés veuille s'adonner à ces démesures.
Merde à ces motos aux allures impossibles !
Nous avons toujours souligné que, dans cette ville de Ouagadougou, quitter son domicile et le regagner sain et sauf relève parfois du miracle.
Il suffit de consulter les statistiques des sapeurs-pompiers pour s'en rendre compte.
Et ce n'est pas ce piéton qui a été victime d'un accident le 6 janvier dernier qui dira le contraire.
Alors qu'il venait de quitter un petit débit de boissons, il fut fauché par un jeune homme juché sur une moto Kaizer X1. Sa tête percuta le taxi qu'il venait de héler et il se retrouva au sol du côté est du yaar de Pissy.
Le taximan le conduisit au centre médical de Pissy, où il fut soigné et, avec son accompagnant, il regagna la gargote au bout d'une heure.
Au-delà de cette affaire qui peut faire sourire, revient le problème des cyclomotoristes qui sont des adeptes de l'excès de vitesse.
Les forces de l'ordre devraient veiller scrupuleusement au grain et punir de manière exemplaire tous les contrevenants.
Ce n'est qu'à ce prix que de tels accidents "stupides" pourront être évités.
S.O.S.
La dolotière, les "balafonistes" et les riverains de la rue 17.306
Nous avons reçu ce S.O.S. d'un habitant de la rue 17.306 de Pissy qui n'est pas du tout content des pratiques qui leur sont infligées par une dolotière de son voisinage. De quoi s'agit-il ?
Il semble que depuis un bon bout de temps, la dolotière en question reçoit cinq (5) jours sur sept (07) un groupe de "balafonistes" de 14 heures au petit matin pour des animations. Quid donc des riverains qui doivent subir le tintamarre sans pouvoir lever le moindre doigt car la vendeuse a toujours ballayé du revers de la main leurs plaintes.
Forts de ce constat et suite aux tentatives vaines de règlement du problème à l'amiable, les riverains de la rue 17.306 ont décidé d'adresser une lettre ouverte au maire de l'arrondissement de Boulmiougou, Séraphine S. Ouédraogo. Mais que pourra-t-elle vraiment faire ?
Et pendant que nous y sommes, si la plainte était plutôt déposée au niveau de la police municipale, mieux habilitée à régler ce genre d'affaires ?
C'est à ce prix que les plaignants pourront retrouver la paix et le silence, dont ils ont besoin pour les études de leurs enfants et leur sommeil, comme ils l'ont si bien spécifié dans la note qu'ils prévoient d'acheminer sur le bureau de l'autorité de l'arrondissement de Boulmiougou.
Attendons donc de voir dans les jours à venir ce qui va se passer dans la rue 17.306.
A
Au cours de la période du 31 décembre 2007 au 6 janvier 2008, la première compagnie de
Parmi ceux qui ne sont plus de ce monde, on apprend qu'il y a eu une pendaison dans la rue 29.102, face à la porte n°99.
On a déploré deux morts par suite d'accidents de la circulation, respectivement à Koubri (route de Pô) et sur l'axe Ouaga-Fada, à
Deux individus ont perdu la vie par noyade dans les barrages n°2 et 3 de Ouagadougou.
Un bébé abandonné en face du restaurant universitaire a été retrouvé vivant.
Les statistiques font aussi mention de 40 propriétaires d'engins à deux roues renversés par des automobiles.
109 cyclomotoristes ont eu des accrochages entre eux.
23 piétons ont été percutés par des mobylettes.
18 citadins ayant perdu l'équilibre de leur monture ont piqué du nez dans la poussière.
Les soldats du feu ont procédé à 38 évacuations sanitaires et conduit 24 personnes prises de malaises vers des centres de soins.
11 incendies, n'ayant fait aucune victime, ont été circonscrits.
Nous en profitons pour interpeller tous ceux qui allument des feux de veiller à bien les éteindre, une fois qu'ils n'en n'ont plus besoin.
Ce n'est qu'à ce prix que les situations indésirables pourront être évitées.
Pour la présente édition, nous vous proposons aussi des statistiques précises des 24, 25, 31 décembre 2007 et du 1er janvier 2008.
C'est ainsi que le 24, il a fallu 49 sorties pour sauver des vies.
Le lendemain, 47 interventions ont été nécessaires pour 53 victimes.
Le dernier jour de l'an 2007, les hommes de la brigade ont dû faire 65 rotations pour transporter 67 citoyens.
Le 1er janvier 2008, les soldats du feu ont sacrifié leur fête pour venir en aide à 52 patients au cours de 51 déplacements.
Pour ces quatre dates, la brigade n'a inscrit aucun décès dans ses registres.
Dans nos maternités
En cette semaine du 31 décembre 2007 au 6 janvier 2008, quelles sont les statistiques au niveau de nos maternités ?
- Pogbi a enregistré la venue au monde de 30 mômes, dont 20 garçonnets. Il y a eu 4 avortements.
- A Gounghin (sect. 9), 9 enfants du sexe masculin et autant de l'autre sont nés. On y a déploré le même nombre d'avortements qu'au niveau de la maternité précédente.
Dans l'autre structure sanitaire du même quartier, mais au "secteur 8", 20 mouflets et 18 mouflettes y ont vu le jour.
Dans les registres, on peut lire aussi 1 mort-né et 1 avortement.
L’Observateur Paalga du 8 janvier 2008
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