SOS d'agents burkinabè d'une banque
SOS d'agents burkinabè d'une banque
Dans l'écrit ci-dessous, des agents burkinabè d'une banque de la place disent rencontrer des difficultés avec leur DG, quant à la perception de certains frais de fonctionnement.
"Nous venons par la présente vous faire part des difficultés que le personnel rencontre avec son nouveau directeur général. Depuis son arrivée, les mesures nouvelles sont prises tous les jours. Ces mesures vont même jusqu’au refus de changer les pneus usagés des véhicules de la banque, malgré le fait qu’il ait été alerté par tous les chauffeurs de la banque. Et par malheur, d’abord, c’est le directeur général adjoint qui fit un tonneau avec sa Land cruiser de fonction suite à une explosion en pleine circulation de ses deux roues. Puis, c’était au tour de l’assistant de l’auditeur interne d’être victime d’une explosion de roue lorsqu’il était en mission à Bobo.
Ce directeur général va même jusqu’à réduire les frais de mission de ses agents quand il ne refuse pas de les payer. Et pour cause, lors du décès d’un agent du service comptabilité, les parents ont décidé de transférer le corps à Bobo. Ce transfert a eu lieu le mercredi 11 juin et l’enterrement prévu pour le jeudi 12 juin. Ce directeur général a refusé de payer quoi que ce soit (même la prise en charge alimentaire) aux collègues (au nombre de trois) du défunt qui se sont rendus à Bobo le jeudi 12 juin à 4h, sous prétexte que lui n’a envoyé personne à Bobo, et ce sont ces agents qui ont décidé d’aller rendre un dernier hommage à leur collègue. Le comble de l’histoire est que le défunt a travaillé jusqu’au mardi 10 juin, et est décédé dans la nuit du mardi au mercredi, et l’on n’a pu savoir de quoi il est mort.
Pour finir, il décide unilatéralement de réduire tous les frais de mission, y compris ceux du directeur général adjoint, sous prétexte que les frais de fonctionnement sont élevés, alors que lui-même loge dans une villa à Ouaga 2000 dont le loyer fait 1 000 000 F CFA le mois. A cela il faut ajouter les factures d’eau, d’électricité et de téléphone de son domicile, sans son salaire qui avoisine les 5 000 000 F CFA le mois.
En fin de compte, bon nombre de collaborateurs trouvent un peu de racisme dans le comportement de ce directeur général, puisque ses compatriotes qui travaillent à la banque ne sont pas traités de cette façon.
Nous espérons que ce cri d’alarme du personnel sera entendu, car nous restons impuissants face à ce directeur général."
Le Pays du 1er août 2008
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