Un samaritain appelé UNDD
Coup de cœur
Un samaritain appelé UNDD
10 bouteilles d'oxygène, 2 fûts d'alcool, des solutés et des médicaments. C'est la composition du don fait au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo par l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) un parti de l'opposition. Plus que le soulagement des malades auquel ce don peut contribuer, il faut saluer le geste pour sa rareté. Sauf oubli de notre part, ce pourrait être la première fois qu'un parti politique de l'opposition, donc supposé ne pas nager dans l'opulence, accomplit une telle action. C'est dire qu'en dehors des revendications politiques, des meetings électoraux et autres marches de protestation, les formations politiques, qu'elles soient de l'opposition ou du pouvoir, peuvent investiguer d'autres champs de bataille qui peuvent conduire au mieux-être des populations. Merci donc à l'UNDD et que cet acte posé au profit des malades en particulier et de la société en général ne soit pas le dernier. L'exemple mérite d'être suivi par d'autres structures du genre. L'électorat saura reconnaître les siens.
Coup de gueule
Sus à la pub mensongère !
La publicité mensongère est un délit qui est puni par la loi et sous d'autres cieux, les consommateurs connaissent leur droit en la matière. En Afrique, et au Burkina en particulier, les vendeurs d'illusions sont peu, voire pas du tout inquiétés quand ils versent dans la publicité mensongère.
Pire, et notamment dans le domaine de l'enseignement, ils s'illustrent à travers des spots qui sont loin de la réalité. C'est ainsi que des écoles se vantent de posséder les meilleures infrastructures et les enseignants les mieux qualifiés alors qu'en réalité ce sont des établissements démunis de tout. Au bout du rouleau, ce sont les élèves et leurs parents qui sont grugés après avoir investi de fortes sommes d'argent. Ils n'ont alors que leurs yeux pour pleurer. Malheureusement, cette mauvaise tendance se généralise surtout au sein de l'enseignement privé. C'est une cause de la baisse drastique du niveau de l'enseignement au Burkina, de plus en plus de parents préférant orienter leurs enfants vers le privé.
Comble de malheur, certains établissements privés ne répondent pas aux attentes des usagers, leurs responsables étant uniquement obnubilés par la recherche du gain. Les ministères en charge de l'Education doivent donner un coup de pied dans cette fourmilière afin que le désordre prenne fin.
Le Pays du 4 septembre 2008
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