L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Gouvernement Yonli III : Un séminaire d’au revoir… ?

Gouvernement Yonli III

Un séminaire d’au revoir… ?

 

Le palais présidentiel de Koulouba a abrité, hier 31 mai 2007, un séminaire gouvernemental, sous la présidence du chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Ces assises, qui sont peut-être les dernières pour certains membres de l’équipe Yonli III, ont porté sur un projet de document de réforme du système éducatif au Burkina.

 

Vingt-huit ministres, sauf erreur, sur la trentaine que compte le gouvernement, étaient déjà dans la salle de réunions du palais présidentiel de Koulouba. Les journalistes en répondant à l’invitation à couvrir le séminaire n’avaient aucune idée de l’ordre du jour. Ce n’est qu’une fois là-bas, qu’ils apprendront d’abord de leurs confrères de la direction de la présidence que la rencontre portait sur l’éducation. Cela semblait se confirmer, puisque une fois dans la salle, nous surprenons les deux ministres en charge de l’éducation, Joseph Paré des Enseignements secondaire et supérieur et Odile Bonkoungou de l’Enseignement de base, en concertation. Nous essayons d'arracher un mot au premier cité, qui refuse sous prétexte qu’il ne peut en parler avant d’avoir livré son exposé au gouvernement.

Toutefois, sur instruction du ministre porte-parole du gouvernement, Adama Fofana, son collègue de l'Enseignement de base accepte de se confier à nous. C’est donc avec elle que nous avons été officiellement informé que le présent séminaire gouvernemental porte sur le projet de loi d’orientation de l’éducation, adopté en Conseil des ministres le 28 mars 2007. On se souvient, en effet, que ledit projet de loi a fait l’objet d’un point de presse du gouvernement, le 30 mars 2007 à Ouagadougou. Et si le Parlement venait à l’adopter, l’enseignement sera gratuit et obligatoire pour la fourchette d’âge de 6 à 16 ans. Ce qui, pense-t-on, pourra réduire le taux de déperdition scolaire au primaire et au secondaire. Car, à en croire la ministre Bonkoungou, la loi d’orientation de l’éducation en date du 9 mai 1996 est en déphasage avec le contexte actuel. Faute de textes, celle-ci n’a d’ailleurs pas, selon toujours elle, connu d’application.

Après l’arrivée du premier ministre puis du président du Faso, les journalistes ont été priés de libérer les lieux pour les travaux.

 

Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga du 1er juin 2007



01/06/2007
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