Corruption en Chine : Une exécution qui donne à réfléchir
CORRUPTION EN CHINE
Une exécution qui donne à réfléchir
La sentence suprême. La Chine vient en effet d’exécuter l'ancien directeur de l'Administration d'Etat de l'alimentation et des médicaments, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre. Il a été mis à mort pour avoir touché l'équivalent de 620 000 euros de pots-de-vin d'entreprises pharmaceutiques, soit environ 400 millions de F CFA.
L’application de la peine capitale suscite sans doute une vive réaction de quelques organisations de défense des droits de l’homme et de ceux qui restent attachés à l’abolition de la peine de mort. Sans doute cette exécution portera-t-elle aussi davantage un coup à l’image de l’empire du Milieu, déjà brouillée par les quelques atteintes aux droits de l’homme.
Bien qu’on puisse s’interroger sur l’effet de dissuasion de la peine capitale et sans pour autant prendre partie, force est de reconnaître que dans l’affaire Xiaoyu, le droit a été dit. Ainsi donc, celui qui passait hier pour être un intouchable, n’aura pas bénéficié du couvert goguenard de l’impunité.
Dans le contexte africain où le respect du bien public a bien souvent fait défaut, maximaliste peut paraître cette peine appliquée à l’ancien directeur chinois. Cependant, l’Afrique aurait eu le souci de la bonne gouvernance depuis ces décennies passées qu'elle aurait été fortement propulsée vers des sommets acceptables du développement. Puisse l’exécution de l’ancien directeur chinois faire réfléchir les fossoyeurs africains des économies nationales.
Cheick Beldh’or SIGUE
Le Pays du 16 juillet 2007
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