Du piment pour retrouver le goût de sa bière
Les Figas du jour
Insolite
Du piment pour retrouver le goût de sa bière
Question à 1 000 balles : "Combien de gargotes y a-t-il exactement à Ouaga ?"
Les maquis s'ouvrent et mettent la clé sous le paillasson à tout moment.
Chaque débit de boissons a ses inconditionnels qui y ont leurs habitudes. C'est ainsi que le gérant d'une buvette, située à Dapoya (secteur 12), savait qu'il pouvait toujours compter sur Didier.
Malheureusement, le hasard a voulu que notre fidèle client ne soit plus aussi nanti que dans les années passées. Il a donc fallu changer les habitudes !
Si de coutume, Didier "poussait" ses brochettes succulentes à la bière, la donne n'était plus la même, faute de moyens.
Que pensez-vous qu'il se passa ?
Toutes les fois que le boucher voyait arriver sur les lieux, il lui offre un peu de piment à sucer, pour lui permettre de retrouver le goût de la bière.
Et il semble que sans ce piquant, le houblon ne passe pas. Quelle accoutumance !
Alerte
Des pratiques à bannir
Les Ouagalais se demandaient ce que nous réservait le ciel en cette saison pluvieuse qui tardait à s'installer.
Mais ces derniers temps, la capitale est assez bien arrosée même si les pluies ne concernent pas toujours tous les quartiers à la fois.
Et c'est à ces moments de flotte que de mauvais citadins posent des actes répréhensibles. Il s'agit de ces personnes qui déversent le contenu de leurs fosses septiques dans les eaux de pluies ruisselantes. Ce sont des pratiques courantes qui doivent être combattues. Encore faut-il arriver à mettre la main sur des fautifs, ce qui n'est pas aisé quand on sait que c'est à la faveur de la pénombre que ces derniers agissent.
Et dire qu'on trouve le genre d'individus sinistres au centre-ville (secteur 1), bien connus des riverains.
II est difficile pour les forces de l'ordre de sévir dans ces conditions et c'est pourquoi la collaboration des populations est nécessaire.
Ce n'est qu'à ce prix que ces pratiques moyenâgeuses pourront disparaître.
Vu !
Un bœuf ne saurait avoir cinq cuisses
Lallé est un boucher exerçant dans un yaar d'un quartier périphérique de la ville de Ouagadougou. Il vend exclusivement de la viande de bœuf.
Il y a quelques jours, il a abusé, si on peut le dire ainsi, de l'indulgence de ses clients.
Le week-end en question, l'homme aurait vendu au moins cinq cuisses de bœuf, alors qu'il ne possédait pas deux têtes des animaux sur son étal.
Comment s'y est-il pris ? En fait, notre boucher a bel et bien conduit le bovin à l'abattoir et une fois le cachet que l'on porte sur la cuisse pour autoriser la commercialisation obtenu, il n'a fait qu'adjoindre à la chair inspectée une autre issue des abattages clandestins.
Et les clients n'y virent que du feu.
L'entièreté du stock a ainsi été écoulé, le temps d'un week-end. Lallé n'est pas seul à utiliser l'astuce qui veut que l'on mette bien en évidence, sur sa table de vente, des quartiers de viande portant des traces de tampon pour ensuite vendre de la chair impropre sous le manteau.
C'est donc aux services vétérinaires de veiller au grain en inspectant scrupuleusement ces "viandoses" douteuses qui nous sont proposées à tout coin de rue.
Pour l'heure, c'est Dieu qui nous sauve mais pour combien de temps encore.
Et c'est en cela que les populations doivent collaborer pour dénoncer ces pratiques.
A la BNSP
208 interventions pour porter secours à 207 victimes constituent les statistiques globales de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) au cours de la semaine du 9 au 15 juillet 2007.
Pêle-mêle, on peut recenser :
- 33 cyclomotoristes renversés par des automobilistes ;
- 74 victimes d'accrochages entre usagers d'engins à deux roues ;
- 2 citoyens décédés par suite d'accidents concernant des voitures dans lesquelles ils étaient embarqués ;
- 17 piétons ont été percutés par des mobylettes et 4 autres par des véhicules à quatre roues.
Comme autres sorties, mais pas pour raison d'accidents de la circulation, deux personnes noyées ont été repêchées. 21 individus pris de malaises et 17 autres, blessés, ont rejoint des centres de soins grâce aux hommes de la Brigade.
Il y a eu 17 alertes motivées au standard des sapeurs, qui, en se rendant sur place, sont tombés sur deux cadavres.
8 incendies, n'ayant fait aucune victime, ont pu être maîtrisés.
Un enfant abandonné, dans la nature, a la vie sauve de nos jours grâce au secours des soldats. Seulement dans les statistiques, il n'est pas fait mention du lieu où il se trouve actuellement. Quant à la mère indigne, il est souhaitable que les forces de l'ordre lui mettent la main dessus car il est impensable d'abandonner un nouveau-né par ces temps d'intempéries.
Dans nos maternités
Une fillette de 900 grs au "secteur 15)
Comme la semaine dernière, en cette période du 9 au 15 juillet, la maternité "Pogbi" a encore enregistré un total de 25 nouveau-nés dont 15 fillettes. On y a déploré 6 avortements.
A "Gounghin (sect 8)", il y a eu la venue au monde de 27 bébés et 15 d'entre eux sont de sexe masculin. L'on a constaté un mort-né.
Une fillette de 900 grs est née au sein de la structure sanitaire du "secteur 15". Elle porte à 18, le nombre des mômes du même sexe qu'elle. On y a dénombré 24 mouflets.
Ce total de 42 enfants aurait été plus important s'il n'y avait pas eu 2 mort-nés et 1 avortement.
L’Observateur Paalga du 17 juillet 2007
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