Fracture sociale à la ouagalaise
Coup de gueule
Fracture sociale à la ouagalaise
A voir de près la physionomie de la capitale, tout porte à croire qu'il y a deux Ouagadougou: celle des goudrons et l'autre Ouagadougou, celle de la boue. Car, pour les habitants de certains quartiers de la ville, il est quasi impossible de regagner son domicile ou d'en sortir en cas de pluie. Et pour cause : les voies ne sont pas en bon état à telle enseigne que le coeur des usagers de certaines voies bat lorsque la pluie se prépare. Il existe assurément un réel problème d'assainissement que la mairie devrait résoudre pour améliorer le cadre de vie des citoyens. En plus d'être dans un mauvais état, ces voies ne sont pas électrifiées. Il ne fait aucun doute que Ouagadougou a encore du chemin à faire en matière d'infrastructures routières. Certes, il serait illusoire de croire que toutes les routes seront bitumées. Mais il y a certainement encore des efforts à faire. Les citoyens de ces quartiers qui payent aussi des impôts et des taxes devraient ressentir leur contribution à l'éffort national à travers un cadre de vie plus adéquat. Personne ne doit donc être considéré comme un citoyen de seconde zone. Ouagadougou est déjà belle à certains endroits de la capitale où la municipalité s'est beaucoup investie. Mais elle gagnerait plus en notoriété si le Tout-Ouaga respirait partout la propreté.
Le Pays du 16 août 2007
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