Les prix des céréales ne vont pas baisser, selon les commerçants
SANKARIYAARE ET NABI YAAR
Les prix des céréales ne vont pas baisser, selon les commerçants
Comment le phénomène de la vie chère se manifeste-t-il sur le marché céréalier à Ouaga? A la recherche d'une réponse à cette interrogation, nous nous sommes rendus, dans la matinée du 27 février dernier, aux marchés "Sankariyaaré" et "Nabi Yaar".Le constat est amer: les prix des céréales connaissent une hausse exponentielle. Les commerçants pointent un doigt accusateur sur le gouvernement. Et rien ne présage, selon eux, une baisse des prix les prochains mois.
Il est 9 h et demie ce mercredi 27 février au marché "Sankariyaaré". Nous sommes dans l'un des plus importants points de vente de céréales de la ville de Ouagadougou. Les entrepots de sacs de maïs, de sorgho, de riz, de nimbé, etc. sont à moitié pleins, pour ne pas dire à moitié vides. De magasin en magasin, nous tentons d'interroger les commerçants de céréales qui, pour la plupart, se tournent les pouces, ou devisent en mooré, par petits groupes, les clients ne se bousculant pas devant les magasins. Mais ils sont peu à vouloir se prononcer sur cette question de la vie chère mystérieusement devenue tabou. "Le gouvernement vous accuse de vendre exagérément cher les céréales", avons-nous fini par déclarer à Ousmane Sedgho et ses compagnons qui se sentent obligés de se défendre et deviennent ainsi, de gré ou de force, nos premiers interlocuteurs. "Ces sacs de maïs blanc de
Il ne faut pas se leurrer, les prix ne vont pas baisser
La flambée des prix frappe de plein fouet le marché céréalier. A Sankariyaaré, le sac de
Même son de cloche à Nabi Yaar, où la flambée des prix est à peu près au même degré qu'à Sankariyaaré, selon les informations que nous a fournies Moussa Ouédraogo, depuis sa grande boutique. Il y a un mois, nous vendions le sac de riz importé (gros grains comme brisures) à 12 000, voire
Paul-Miki ROAMBA
Le Pays du 4 mars 2008
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