Mairie de Banfora : Un mauvais quart d’heure pour un agent
Mairie de Banfora
Un mauvais quart d’heure pour un agent
S’il y a une affaire qui défraie la chronique
depuis la semaine passée à Banfora, c’est bien
celle qui oppose un notable de Banfora
(pas des moindres) à un agent de la mairie.
Cet agent aurait été sérieusement menacé
par le notable qui, dit-on, aurait brandi
une arme.
Ce notable qui poursuivait un dossier, a multiplié
les va-et-vient à la mairie durant quelques semaines.
Une situation qui finira par le mettre hors de lui, convaincu d’un «laxisme délibéré» dont fait preuve la Municipalité dans le traitement de son dossier. Ce soir-là, il était donc venu avec la ferme
détermination d’en découdre avec celui qui était
censé «négliger» son problème à la mairie. Renseignement pris, il patientera devant le bureau
de l’agent censé faire obstruction à l’aboutissement
de son dossier. Ce dernier, dès son arrivée, passera
un mauvais quart d’heure car non seulement le visiteur du jour aurait sorti son arme, mais aurait proféré des invectives à l’encontre de son vis-à-vis
qui a été obligé de quitter son bureau, sauvé en
partie par de bonnes volontés. Mais ce «Djafoull»
permettra de se rendre compte que le dossier n’était pas à l'adresse qu'on avait indiqué au notable.
Il n’en fallait pas plus pour créer la polémique
dans la ville non seulement au regard des
propos dangereux proférés par ce notable qui,
dit-on, se doit d’être un modérateur dans la cité
mais surtout de l'usage de la menace à
l’arme. L’incident, loin d’être anodin, n’est
pas à banaliser et appelle d’une part à la retenue, et
d’autre part à la diligence dans le traitement
de certains dossiers pour les usagers. Car si
l’on ne prend garde, avec le changement opéré
à la mairie depuis les dernières élections
municipales, il n’est pas exclu que certains,
face à certaines difficultés réelles ou supposées,
n’en viennent à penser à un règlement de comptes,
ou à un blocage délibéré. Toutes choses qui ne
sont pas de nature à assainir le climat social.
Luc Ouattara
Source, L'Observateur Paalga du 1 mars 2007
A découvrir aussi
- Les passagers d’un car échappent de justesse à la mort
- A Larlé, Soumaïla prend une balle dans la jambe
- Pneus brûlés sur la voie publique : Des conséquences à terme
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1023 autres membres