L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Traite des enfants : il parcourt 230 km à pied pour y échapper

Traite des enfants : il parcourt 230 km à pied pour y échapper

 

Moussa Zarré, âgé de 11 ans, a échappé in extremis aux mailles de la traite des enfants le 3 mars dernier grâce à la police de Dédougou. En compagnie de Mahamadi Ouédraogo, l'innocent a parcouru à pied le trajet Ouaga-Dédougou, long de 230 km, en 11 jours, avec comme destination Bobo Dioulasso. Après que ceux-ci ont passé la nuit du 2 mars dernier dans une mosquée de Dédougou, les fidèles musulmans se sont rendu compte que les deux visiteurs ne parlaient pas la même langue. C'est alors qu'on fit appel à un interprète qui se trouvait être un cousin de l'enfant. Selon l'enfant, qui ne parle que bissa, il a quitté ses parents à Garango depuis le mois d'octobre pour se retrouver dans les rues de Ouagadougou en compagnie d'autres enfants. Il dit avoir suivi innocemment son compagnon sans savoir exactement quelle était leur destination. Au cours du trajet, ils se livraient à la mendicité et dormaient dans les mosquées la nuit tombée. Le trafiquant affirme avoir vu l'enfant une seule fois et l'avoir convaincu de le suivre pour, dit-il, " lui enseigner le savoir par l'apprentissage de la lecture du Saint Coran". Il a été gardé à vue à la police et sera tranferé, les jours à venir, à la maison d'arrêt et de correction de Dédougou. L'enfant a été remis à son cousin par le biais de la direction provinciale de l'Action sociale du Mouhoun.

 

Le Pays du 31 mars 2008


Le Sinangouya

 


Après avoir ingurgité une quantité non négligeable d'alcool, un Bwaba qui ne reconnaît plus son âne parmi d'autres attachés à proximité du cabaret dans lequel il buvait eut la géniale idée de menacer d'abattre tous les ânes si leurs propriétaires ne les détachaient pas. Il n'en fallait pas plus pour voir des Dafings transporteurs de bois, qui avaient également fait escale dans le même cabaret pour se désaltérer, surgir et détacher leurs baudets. Et le Bwaba de conclure que son astuce s'était révélée payante, car il ne restait plus qu'un seul âne, le sien, bien entendu.



31/03/2008
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