UIDH dénonce les tracasseries contre la RADDHO
Union Interafricaine de l’Homme (UIDH)
Non aux attaques contre la RADDHO
L’Union Interafricaine des Droits de l'Homme (UIDH) dénonce l’acharnement dont est victime le Secrétaire Général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine. En effet, selon la version des autorités sénégalaises, un policier en civil serait entré dans les locaux de la RADDHO le 11 juin pour faire ses besoins. Il aurait découvert par hasard des armes de guerres entassées.
A deux reprises, le Secrétaire Général de la RADDHO a été auditionné par la police et depuis lors, le siège de l’organisation est sous surveillance policière permanente.
Ses armes déclassées selon Alioune Tine ont été offertes par l’Etat-major général des armées dans le cadre de leur programme de la campagne de sensibilisation contre les armes légères.
La RADDHO à travers des déclarations a de façon constante dénoncé les atteintes aux droits humains sur le continent.
L’UIDH considère cette banale affaire des armes comme un moyen de discréditer et de museler la RADDHO et partant, les défenseurs des droits humains du Sénégal.
Par ailleurs, ce procédé employé par les autorités sénégalaises vise à divertir et à détourner l’opinion nationale et internationale des vrais problèmes auxquels est confronté le pays.
L’UIDH exhorte le pouvoir sénégalais à mettre fin aux actes d’intimidation et de harcèlement dont est victime le Secrétaire Général de la RADDHO.
Ouagadougou le 19 juillet 2007
Le Président
Me Brahima KONE
L’Observateur Paalga du 20 juillet 2007
A découvrir aussi
- Halidou annonce sa retraite du MBDHP
- 10 mois de prison ferme pour deux policiers municipaux à Dédougou
- Le palmarès du 1er marathon de l’Observateur Ouaga-Laye
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1021 autres membres