L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Un jeune homme agresse à la machette une infirmière à Pouytenga

Pouytenga: un jeune homme agresse à la machette une infirmière

 

Un présumé fou a semé la panique au secteur 2 de Pouytenga, le 18 juillet, en blessant grièvement un agent de santé du district sanitaire de Pouytenga en campagne de distribution de médicaments contre le trachome. Selon les informations, l'auteur de l'agression, Hamidou dit Bicnic, un habitué des sites d'orpaillage, déclarait dans la matinée du 18 juillet dans une cafétéria qu'il allait perpétrer un meurtre car une dizaine de personnes menaçaient sa vie à domicile à Kondoulghin. Par la suite, il se résolut à mettre à exécution son projet. Pour cela, il alla se poster, à 8h, au carrefour de l'ONEA, en guettant les passants. Au passage des deux infirmières (Mmes Lankoandé et Zangha) qui sillonnaient la ville dans le cadre de la campagne de distribution de médicaments, il les interpella. Croyant à une personne qui voulait les médicaments, elles s'arrêtèrent et l'une d'elles, Mme Lankoandé, se positionna à sa hauteur. Sans mot dire, le jeune homme, impeccablement habillé, sortit une machette bien aiguisée de son pantalon et dit à l'infirmière qu'il va la tuer. Puis il se mit à asséner des coups à la dame qui tomba de sa moto et commença à crier. Elle fut blessée aux membres, au genou et au dos. Le présumé forcéné, qui a eu le temps d'agresser tranquillement l'infirmière sans que personne ne vole à son secours, la laissa pour s'en prendre à une autre femme qui passait par là. Cette dernière aura des égratignures. Avec l'arrivée de la police sur les lieux, appelée par Mme Zangha, la blessée a été conduite d'urgence à l'hôpital pour des soins. Elle sera d'abord transférée à Koupéla puis à l'hôpital Yalgado Ouédraogo. Quant à l'agresseur, qui n'a pas fui ou opposé de résistance aux policiers, il a été maîtrisé et conduit au commissariat où, à ce que l'on dit, il ne serait pas un inconnu des registres. Nous apprenons par la suite qu'il a été déferré au parquet de Tenkodogo dans la matinée du samedi 19 juillet. En signe de protestation, les agents de santé du district sanitaire de Pouytenga n'ont pas été à leurs postes de travail du 18 au 20 juillet. Ils disent ne pas se sentir en sécurité à Pouytenga.

 

Site de Laongo : un compatriote refoulé pour une affaire de passeport

 

Un Burkinabè résident à l’étranger, en vacances à Ouagadougou, est allé récemment avec toute sa famille pour visiter le site de granite de Laongo. A la grande surprise du groupe, outre les prix d'entrée qui sont de 2 500 FCFA pour les étrangers et 1000 FCFA pour les nationaux, on lui fait savoir qu'il doit impérativement présenter son passeport avant d'accéder au site. Le compatriote lui fait comprendre qu’il est Burkinabè et qu’il n'y a pas de raison qu’il présente son passeport.

Mais son vis-à-vis n'a voulu rien savoir et a insisté dans sa demarche. "Si vous ne voulez pas me présenter vos passeports, alors retournez d’où vous venez", lance-t-il. Finalement, le compatriote, qui a refusé d'obtempérer, est retourné avec ses 5 enfants dont 3 sont issus d’une union mixte. Conséquence : l'Office national du tourisme burkinabè (ONTB) a perdu une somme de 7 000 F CFA, et une mauvaise publicité du pays a été faite. Inutile de décrire un instant la frustration de cette famille venue de milliers de kilomètres pour se faire refuser l’accès du site.

 

Mort de Sambo Joseph Sankara : 2 ans après, la famille s'en souvient

 

Le lundi 4 août prochain est la date anniversaire de la Révolution démocratique et populaire avec l'avènement du Conseil national de la révolution dirigé par le capitaine Thomas Sankara. Cette date du 4 août est desormais la date anniversaire du décès du père de ce dernier. En effet, c'est le 4 août 2006 que Sambo Joseph Sankara est décédé. Deux ans après sa mort, la famille Sankara se souvient de lui et a prévu des messes en sa mémoire le dimanche 3 août à 9h à l'église Sacré-coeur de Dapoya, et le lundi 4 août à 18h30 à l'église Jean XXIII.

 

Des agents de l'agriculture sans leur rappel

 

Sortis du Centre agricole polyvalent de Matourkou depuis septembre 2007, des agents de l'Agriculture sont toujours sans rappel (premier salaire). Ces agents sont sans moyen de travail ni argent pour survivre. Dans ces conditions, il va de soi qu'ils ne soient pas productifs sur le terrain. Ils demandent donc que l'Etat prennent en compte ces deux aspects importants car un agent de terrain sans moyen de déplacement ne peut bien travailler même s'il a son salaire.

 

Le Pays du 1er août 2008



01/08/2008
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