L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

A monsieur le maire de la commune de Ouagadougou

J'interpelle ici le dynamique maire de notre belle ville, Ouaga, Simon Compaoré. A propos toujours des occupations anarchiques, indécentes et provocatrices de la voie publique dans la capitale.

1. Voyez le marché dit de Larlé. Dès 7 heures, impossible de s'y frayer le moindre passage pour arriver en ville, dans son service. Des essaims, des meutes de femmes, d'hommes et d'enfants y essaiment ; s'y agglutinent et font de préférence écran au moindre passant.  Régnant dans leur tort absolu.

2. La voie transversale, impraticable au maximum, qui longe le même marché et la boucherie, plus le siège de l'AVOB l'est tout autant, ce, jusqu'au pont attenant à la cité AN III.

3. La place de la gare (Naba Koom), la devanture de notre superbe gare des trains s'est aussi s'auto-institué marché de fruits, légumes divers et autres denrées, le plus souvent pourris et insolites.

Conséquences : en y passant, en forçant le passage pour éviter un retard, vous avez toutes les chances de vous faire insulter jusqu'à la mère, quand on ne vous tabasse pas à défaut de vous lyncher.

Comment faire entendre raison à une meute d'humains incultes et ignorants de leurs droits et devoirs ? Ils sont hargneux, impulsifs, agressifs. Certains tiennent en mains des coutelas (surtout les bouchers bouchés), qui n'entendent point raison, ni démordre.

Solution : Monsieur le Maire, parquez tout ce beau monde le long du canal Kadiogo, côté ouest du terrain de sports de la cité sus-citée, ne serait-ce que provisoirement, pour la survie de tous.

Pour qu'on vive maintenant et longtemps. Dieu et les citadins vous le revaudront.

Eustache Ilboudo

L’Observateur Paalga du 19 septembre 2007