Accusations après les inondations de Boulmiougou : Le mémoire en défense de Simon
Accusations après les inondations de Boulmiougou
Le mémoire en défense de Simon
La pluie qui est tombée le dimanche 25 mai
Les habitants de certaines zones de Kouritenga et de Sandogo, dans l’arrondissement de Boulmiougou, avaient les pieds dans l’eau après la pluie qui est tombée dimanche dernier. Selon le maire de la commune de Ouagadougou, des représentants d’organes de presse qui ont fait le déplacement sur les lieux, ont, dans leur livraison, mis en cause les travaux de bitumage qui y ont été réalisés, notamment l’absence de caniveaux. «Non, ce n’est pas vrai», a tempêté Simon Compaoré avant de faire remarquer : «Vous n’avez pas l’entièreté de l’information, et il est bon que nous vous la donnions. A chaque fois qu’il y a ce genre de problème, la source de l’information juste, c’est la mairie, qui détient les renseignements sur la mise en œuvre du projet de bitumage et de construction des caniveaux».
Assisté du 1er adjoint au maire de Boulmiougou, du directeur général des Services techniques et municipaux de Ouagadougou, il a énuméré quelques facteurs qui ont provoqué le déluge : la quantité d’eau qui est tombée, le refus par certains habitants de quitter les réserves, endroits inadaptés pour ériger des maisons. Il a par contre reconnu l’absence de caniveaux dans certaines réalisations, les moyens faisant défaut. Quand le cas se présente, a-t-il poursuivi, il faut faire un choix : faire des routes ou construire des caniveaux. Barthélemy Toé, directeur général des Services techniques municipaux (ex-voirie) est venu a sa rescousse en donnant une idée du coût de réalisation d’une conduite d’eau, faisant remarquer qu’un mètre coûte plus de 100 000 francs CFA. C’est ainsi qu’à Kouritenga, ils n’ont pu réaliser que
Malheureusement, les inondations dans cet arrondissement ont provoqué une perte en vie humaine. Il s’agit d’un enfant de 10 ans qui revenait de la messe. Il s’est noyé au secteur 18 et le courant l’a emporté jusqu’au secteur
Malgré tout, le constat est que des habitants continuent de vivre dans les réserves alors qu’on leur a attribué des parcelles. Et les autorités municipales semblent désemparées quant à la décision à prendre. Alors, que faire pour que pareille situation n'arrive plus, surtout quand la saison pluvieuse va réellement s’installer ? En attendant, ceux qui vivent dans les zones courent de grands risques. Autant la mairie doit prendre ses responsabilités, autant les habitants aussi doivent prendre conscience des dangers qu’il y a à rester sur place. Vivement qu’une solution qui arrange les deux parties soit trouvée au plus vite.
Alima Koanda
L’Observateur Paalga du 29 mai 2008
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