C'était trop beau pour être vrai !
Les Figas du jour du 28/08/2007
Fait divers
C'était trop beau pour être vrai !
Le 20 août dernier, les établissements B.K. recevaient un coup de fil des plus mystérieux aux environs de 11 heures.
L'interlocuteur, à l'accent occidental, confiait au premier responsable qu'il était un des quarante (40) heureux lauréats d'un jeu-concours organisé par radio BBC.
Le 2e prix, auquel le patron des établissements B.K. avait droit, était composé ainsi qu'il suit : 7 cartons de cellulaires ; 2 congélateurs ; 2 postes téléviseurs à écrans plats ; 1 salon de fauteuils en cuir et un véhicule de marque BMW hors série. On lui demandait en outre d'entrer en contact immédiatement avec Anthony L.P. pour confirmation et pour la conduite à tenir en vue d'entrer en possession de son dû.
Anthony fut présenté comme le responsable des services d'enregistrement de radio BBC, et son contact donné était le 00447031871831. L'entrepreneur ne perdit pas une minute et appela pour en avoir le cœur net. A l'autre bout du fil, reconfirmation !
Et cette fois-ci, c'est un certain Mamadou K. qui se trouverait à Ivoir transit à San Pedro (Côte d'Ivoire) qu'il faut joindre au 0022504899265. Celui-ci laisse entendre que deux possibilités s'offrent au lauréat, à savoir effectuer le déplacement sur Abidjan ou se faire expédier l'ensemble des colis, moyennant un mandat de 283 000 F CFA.
C'est là que notre entrepreneur réclama d'abord les documents relatifs au matériel. Mamadou K. le renvoya à Anthony L.P. qui, à son tour, fournira un autre numéro (00447031899471) pour nécessaire à faire.
Notre "heureux lauréat" tenta en vain, le mardi 21, de joindre un interlocuteur à partir de son portable. Lors de tous les appels faits à partir du fixe, on lui demandait seulement de "cracher au bassinet", ce qu'il ne compte point faire.
En allant conter sa mésaventure à des connaissances à lui, l'entrepreneur tomba sur une victime de ce groupe d'escrocs, qui venait d'expédier un mandat de 250 000 F CFA au nom de Mamadou K.
L'entrepreneur comprit qu'il venait d'échapper aux griffes de malfrats. Et renseignement pris auprès d'un des correspondants de radio BBC au Burkina, Anthony L.P. est inconnu au bataillon.
Ah, c'était trop beau pour être vrai ! Il faut toujours se méfier des propositions très alléchantes et des affaires sans tête ni queue.
S.O.S.
Lutte contre l'insécurité
Une adresse sûre pour les forces de l'ordre
Le présent S.O.S., qui provient d'un habitant de la zone 4 du secteur 22 de Ouagadougou, invite nos forces de sécurité à prendre toutes les dispositions pour sécuriser une zone à hauts risques, clairement située dans l'écrit.
La ville de Ouagadougou, comme la plupart des autres grands centres urbains du Burkina, fait face depuis une certaine époque à ce terrible fléau qu'est l'insécurité. A cet effet, au secteur 22 de l'arrondissement de Sig-Noghin, la direction des CRS avait déclaré la portion du quartier allant de la maternité Paul VI à la Cité AZIMMO : zone à hauts risques. Cet endroit était fréquenté par des bandits et autres voleurs, la nuit tombée. Des patrouilles nocturnes, menées là-bas par nos braves agents CRS depuis lors, ont permis de mettre hors d'état de nuire les malfratrouvé refuge entre le terrain qui jouxte le bar "Miramar" et le petit marché situé non loin de là, appelé communément "poussière yaar". Les populations riveraines ne savent plus à quel saint se vouer, tellement leurs habitations sont fréquemment visitées pendant la nuit par les gangsters. Ce ne sont pas les habitants des zones 1 et surtout n°4 qui diront le contraire.
En juillet dernier, deux de mes copains et moi-même avons failli être attaqués par 4 bandits. Nous revenions en zone 4, où nous résidons, de la zone 6, où nous avions raccompagné des camarades venus nous rendre visite. Dans le noir, ne voyant pas de recours possible qui puisse nous aider à nous tirer d'affaire, nous avons jugé utile de nous transformer sur-le-champ en des policiers de circonstance.
En effet, grâce au sifflet de mon porte-clés, j'ai sifflé en ajoutant ceci : "Agents, vous pouvez agir maintenant, il y a 4 bandits en vue. Ne tirez surtout pas sur eux ; arrêtez-les". Du coup, c'était la débandade totale sur les lieux. C'est ainsi que nous avons réussi à nous frayer un passage pour rentrer à la maison. Je rappelle que nous étions à pied et que ces événements se déroulaient aux environs de 20h 30 mn. Moins de deux semaines après notre mésaventure, un jeune de la zone 4 y fut poignardé à la cuisse alors qu'il revenait de la gare routière de Tampouy, où il tient un commerce. Au vu de cette insécurité grandissante dans la localité, je demande que nos forces de sécurité intensifient leurs patrouilles dans cet endroit dangereux. En outre, j'en profite pour demander au Conseil municipal de Ouagadougou, que préside l'enfant terrible de Gounghin, à savoir Simon Compaoré, de songer un jour à un éventuel aménagement du site. Cela pourrait atténuer les risques pour les passants d'y être attaqués par les bandits.
Je ne saurais terminer sans remercier vivement l'ensemble de nos forces de sécurité (police et gendarmerie) qui, malgré leurs moyens (surtout logistiques) limités, œuvrent chaque jour à la paix et à la sécurité de tous, aussi bien des Burkinabè que des amis étrangers présents sur notre sol.
A la BNSP
La première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a inscrit dans ses registres un total de 108 sorties pour causes d'accidents de la circulation durant la période du 20 au 26 août 2007. Sur les 133 victimes transportées, un piéton renversé par un véhicule est décédé.
57 usagers d'engins à deux roues ont eu des accrochages entre eux, et 29 cyclomotoristes ont été déséquilibrés par des automobilistes.
Pour ce qui est des autres types d'intervention, on retient :
- 17 personnes blessées acheminées vers des centres de soins ;
- 14 évacuations sanitaires ;
- 20 citoyens pris de malaises conduits à l'hôpital, dont l'un a succombé ;
- 4 incendies circonscrits, qui n'ont fait aucune victime.
Au cours d'une même intervention, les soldats ont pu conduire à la fois deux femmes en couches vers une maternité.
Toutes les deux se trouvaient au même endroit et étaient en travail quand les pompiers sont arrivés.
Les citoyens gagneraient à savoir que le transport des femmes en couches est une intervention comme toute autre au sein des brigades.
Dans nos maternités
Les présentes statistiques concernent la maternité du "secteur 21" pendant la période du 20 au 26 août 2006.
On y a enregistré la venue au monde de 33 garçonnets et de 25 fillettes. La fourchette des poids à la naissance varie de 2,25 kg à 3,9 kg. 1 mort-né est à déplorer.
L’Observateur Paalga du 28 août 2007
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