Ces conférences de presse... sans la presse
COUP DE GUEULE
Ces conférences de presse... sans la presse
Ça s'appelle conférence de presse et pourtant ça se déroule avec des hommes et femmes de médias relégués à l'arrière - plan ou noyés dans une foule de militants de partis politiques ou de badauds. Cette pratique déplorable et malheureusement récurrente s'est présentée une fois de plus lors de la conférence de presse bilan de l'An I de Tertius Zongo, le mardi 10 juin dernier. Des places réservées à la presse ont été littéralement envahies par des personnes qui auraient pu s'asseoir ailleurs pour le bon déroulement de l'événement. Les organisateurs avaient la responsabilité de veiller à ce détail très important d'une conférence de presse de cette envergure. Ici, il faut reconnaître avec ce confrère que c'est l'annonce du direct à la télévision nationale qui a attiré tout ce monde. Finalement, des confrères ont rejoint leur base parce qu'ils n'avaient pas la possibilité d'installer convenablement leur matériel et d'autres ont fini la conférence sur une note de frustration parce que n'ayant pas pu intervenir sur des sujets pourtant très sensibles. Les organisateurs des conférences de presse ne devraient jamais perdre de vue qu'une conférence de presse n'est pas une Assemblée générale.
COUP DE CŒUR
Etalons : valeureux et généreux
Un nouvel esprit souffle sur l'équipe nationale de football du Burkina. Combativité sur le terrain, esprit de collégialité, don de soi, sens du partage, telles sont les qualités que l'on a pu voir chez ces jeunes qui ont retrouvé le goût de jouer au ballon et la détermination à défendre les couleurs nationales. Les résultats sont, par conséquent, éloquents ; deux matchs, deux victoires en éliminatoires CAN/ Mondial 2010. Mais cette générosité s'exprime aussi hors des stades. Le 5 juin dernier, les joueurs ont fait un don de vivres, de savon et d'argent à une institution chargée d'héberger des enfants abandonnés. On n'a pas souvent vu nos Etalons aussi unis pour manifester un tel élan de générosité. Il est clair que cette conduite les met en phase avec un public désormais conquis. Pourvu que ça dure.
Le Pays du 12 juin
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