Charles Néboua, maître à Laye (Premier marathon de l’Observateur)
Premier marathon de l’Observateur
Charles Néboua, maître à Laye
C’est incroyable ce qu’on a vécu le samedi 24 mai 2008 à l’occasion du marathon Ouaga-Laye, qui entrait dans le cadre du 35e anniversaire de l’Observateur. Les concurrents étaient nombreux, mais beaucoup ont perdu leurs illusions. Par contre, des téméraires sont allés jusqu’au bout et la bataille sur l’itinéraire a été à un moment impitoyable. Le maître à Laye est Charles Néboua, qui est arrivé en solitaire après avoir remonté la pente.
Depuis 5 heures, il y avait beaucoup de coureurs devant le siège de l’Observateur. Ceux qui sont entrés en possession de leurs dossards la veille de l’épreuve, au stade du 4-Août, sont venus retirer leurs tee-shirts. Le départ étant prévu pour 6 heures, il fallait gagner du temps. La bousculade ne manquait pas dans les rangs, puisque chacun tenait à être sur la ligne de départ.
Le nombre inattendu des coureurs (ils étaient plus de 300) a obligé
Les militaires font la différence
A 6h 10, on demande aux marathoniens d’être en place en prévision du départ. C’est à 6h 15 que le ministre Justin Koutaba, qui jouait le rôle de starter, a libéré les coureurs. On tourne à gauche de l’avenue de
Les coureurs, qui n’étaient pas venus pour plaisanter, se retrouvent en si peu de temps sur l’avenue Kwamé- N’Krumah. La route est droite et mène vers l’Aéroport international de Ouagadougou. Des marathoniens sont encore nombreux et chacun court selon son rythme. On n’a pas oublié que le circuit est de
C’est l’avenue de l’aéroport. Il n’y a pas de fait marquant pour le moment. Laissons ceux qui ont commencé à sortir la langue pour nous intéresser à des coureurs qui se sont détachés. A la hauteur du château d’eau de Kamsonghin, ils sont au nombre de treize, tous des militaires. A les voir courir, on sent en eux une certaine détermination. Derrière, huit coureurs tentent de faire la jonction. Les hommes de tête poursuivent leurs efforts et creusent de plus en plus l’écart. Ils arriveront sans être inquiétés vers l’église de Kolog-Naaba, où le premier ravitaillement a commencé.
A 6h 45, on est sur le pont de Baskuy. Aux abords de la route, des vendeuses applaudissent les coureurs. L’allure est rapide et d’autres n’arrivent pas à suivre le rythme. Au niveau de la station Shell, six marathoniens lâchent prise. Les sept autres (Charles Néboua, Oumar Coulibaly, Karafa Coulibaly, Moumouni Bangré, Frédéric Bakahwon, Emile Zangré et Casimir Kaboré), tous des militaires, en profitent pour accélérer. Peu de temps après, le petit groupe s’étire. Oumar Coulibaly est aux avant-postes. Pendant un bon moment, il fait cavalier seul et traverse village sur village. Ses compagnons d’armes sont distancés. Avant le village de Sabtenga, il est toujours seul. Derrière, aucun de ses concurrents n’est visible. On pense qu’il touche au but et que
On est à
Justin Daboné
L’Observateur Paalga du 26 mai 2008
Les prix
1er : Charles Néboua : 2 h
2e : Anatole Gouba : 3 h
3e : Karfa Coulibaly : 3 h
4e : Emile Zangré : 3 h
5e : Fréderic Bakawo : 3 h 13’46 (50 000 FCFA)
6e : Moumouni Bangré : 3 h
7e : Casmir Ouédraogo : 3 h
8e : Oumar Coulibaly (3h
9e : Philippe Kafando (3 h
10e : Rasmané Zongo (3 h 28’53’’ (25 000 FCFA
Outre les prix officiels, le vainqueur a reçu de
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