Communiqué de presse Cinéma Droit Libre
1
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LE CINEMA AU SERVICE DES DROITS HUMAINS ET DE LA LIBERTE
D’EXPRESSION
« Ciné Droit Libre » est un festival autour de films engagés pour la cause des droits de l’homme et de la liberté d’expression. C’est un festival annuel, qui se tient en trois phases : la phase centrale se déroulant à Ouagadougou au Burkina Faso avec des invités (réalisateurs, activistes des droits humains et défenseurs de la liberté de la presse) et la phase décentralisée qui se déroule dans les villes et villages intérieurs du Burkina. Enfin, la phase régionale qui accompagne le Forum Social Mondial (version africaine) notamment pour ceux tenus à
Bamako 2006 et à Nairobi 2007, et maintenant une programmation autonome à Abidjan.
« Ciné Droit Libre » est le cinéma qui va droit au but sur les questions liées aux droits
humains et à la liberté d’expression, c’est également un cinéma qui se veut libre d’expression
et « d’accès ». Le festival CDL a pour credo les trois principes suivants :
- « Un film, un thème, un débat »,
- « Une indépendance dans la sélection et la programmation des films »,
- « une liberté de diffuser les films censurés, engagés, polémiques ».
Ciné droit libre c’est aussi une série d’activités qui se tiennent parallèlement aux projections
débats tels les ateliers de formations sur la réalisation documentaire, le concours du meilleur
projet documentaire, le forum, les expositions etc.
Pour la petite histoire, Ciné Droit Libre est né après une frustration de jeunes réalisateurs
burkinabé et néerlandais, qui ont fait le constat que certains films politiquement « incorrects »
avaient de la peine à être vu par le public africain. Ils ont vécu cet apartheid
cinématographique lorsque leur film « Borry bana : le destin fatal de Norbert Zongo » a été
refusé dans la sélection du Fespaco et dans presque toutes les salles du Burkina parce qu’il
aborde la question de la liberté d’expression et les violations des droits humains au Burkina.
C’est ainsi que l’idée de créer un festival alternatif au Fespaco est née. La vocation de Ciné
Droit Libre est résolument culturelle et citoyenne.
En quatre éditions Ciné Droit Libre est devenu un événement culturel qui mobilise le public,
les intellectuels et les citoyens des villes et campagnes autour des questions d’actualités
touchant aux droits humains et à la liberté d’expression.
Au nombre des personnalités ayant participés aux différentes éditions de Ciné Droit Libre, on
peut citer: Pius N’djawé (Cameroun) Latif Coulibaly (Sénégal) Aminata Traoré (Mali),
Joseph Ramaka (Sénégal), Thierry Michel (Belgique), Robin Shufield (France-Belgique)
Djamel Tahi ( Tunisie- France) Gilles Remische ( Belgique), Kim Loginotto ( Angleterre)
Gahité Fofana ( Guinée) Abdoulaye Sangaré ( Côte d’Ivoire), Samba KONE ( Côte
D’Ivoire), etc.
CINE DROIT LIBRE 2008 : DEBATS THEMATIQUES
« Un film, un sujet, un débat » pour dénoncer les violations des droits humains au Darfour,
en Irak, en Côte d’Ivoire, au Nigeria en RDC,; réagir face au musellement de la presse en
Afrique, à la disparition inexpliquée de Guy André Kieffer, de Anna Poliskoskaia en Russie,
à l’emprisonnement de Moussa Kaka au Niger et mettre en lumière les activistes des droits
2
humains dans la lutte contre l'impunité au Tchad avec « le chasseur de dictateur » et avec les
femmes en noir au Burkina Faso, les femmes violées par les casques bleues et les
belligérants en RDC qui combattent le silence de la société face à un des crimes de guerre
moderne. Promouvoir le rôle de la musique comme outil de défense et de dénonciation des
violations des droits humains, débattre sur les actions et les espoirs qu’entretiennent des
femmes et des jeunes au Liberia, dans les banlieues de France, d’Afrique du Sud etc.
DES INVITES ENGAGES
Ciné Droit Libre 4ème édition a invité des hommes et des femmes qui se battent au quotidien
pour que les droits de l’Homme soient respectés et que la liberté soit garantie à tout le monde.
Parmi eux, des Hommes déterminés dans la lutte contre l’impunité. C’est le cas de M.
Clément Abaifouta, Président de l’association des victimes des crimes et répressions
politiques au Tchad. Emprisonné quelques années par le régime de Hissène Habré,
Aujourd’hui, avec Human Rights Watch, il milite pour que le procès du dictateur ait lieu. Des
femmes déterminées pour la cause de leurs maris journalistes. C’est le cas Mme. Osange
Silou Kieffer épouse du Journaliste Franco-canadien Guy-André Kieffer disparu en Côte
d’Ivoire. Elle-même journaliste, elle se bat aujourd’hui pour que la vérité soit dite sur la
disparition de son mari. C’est aussi le cas de Mme. Jamila Souley Kaka, épouse du
Journaliste Nigérien, Moussa Kaka, correspondant de RFI et de RSF emprisonné depuis plus
de huit mois.
En plus de ces invités, Ciné Droit Libre 2008 accueille d’autres combattantes et combattants
qui oeuvrent inlassablement pour que les droits humains et la liberté d’expression soient
respectés et partagés partout dans le monde. Il s’agit de : Alioun Tine : Président de la
rencontre africaine des droits humains (RADDHO), il est médiateur dans plusieurs crises et
défenseur des libertés partout elles sont violées sur le continent africain. Taco Ruighaver :
Directeur du festival d’Amnesty International Pays-bas. Jeffrey Hodgson : Administrateur et
coordonnateur du festival International du film et forum sur les droits humains (FIFDH) de
Genève en Suisse. C’est l’un des plus grands festivals de cinéma sur les droits humains et qui
se tient au même moment que la session du conseil des droits de l’Homme des nations unies à
Genève. Rob Brouwer:Directeur du département audiovisuel de Amnesty International
Pays-Bas.
DES EVENEMENTS SPECIAUX
Plusieurs éventement spéciaux marqueront cette édition, au nombre desquels.
10 minutes pour convaincre. Le samedi 5 juillet 2008, un podium sera érigé dans le hall
de l’amphi A 600 à l’Université de Ouaga avec un débat ouvert sur des questions
d’actualités. Les candidats doivent convaincre par leur argumentaire en 10 minutes.
Action Liberté pour Moussa Kaka. Le samedi 05 juillet de 09-12 heures, Semfilms
Burkina et le Centre National de Presse Norbert Zongo, co-organisent une matinée
spéciale pour la libération de Moussa Kaka. Il s’agit à travers cette action concertée de
donner la parole au public Burkinabé averti et non averti afin qu’il puisse exprimer leur
soutien à Moussa Kaka et à l’ensemble des journalistes qui se trouvent dans cette
situation. Un débat sera organisé également sur l’affaire Moussa Kaka : écoutes
téléphoniques sauvages dans un Etat de droit, les juges et les journalistes : secrets
d’instructions, protections des sources des journalistes, situation de la liberté de la presse
au Niger et en Afrique etc.
Remise du prix du concours du meilleur projet de film sur les droits humains et la
liberté d’expression, Samedi 05 juillet, lors de la soirée sur la liberté de la presse.
Concert de musique et droits humains. Le vendredi 04 juillet de 18h à 22h 30. Cette
soirée spéciale est destinée à faire un clin d’oeil à tous ces artistes engagés dans la défense
des droits humains, toutes ces voix des sans voix pour qu’il ait un peu plus de liberté.
Sous forme de projection – conférence suivie d’un concert, cette soirée pilotée de main de
3
maître par Sam S K le Jah, artiste et homme de médias engagé, il va rendre hommage à
Peter TOSCH et à Luke DUBE.
Exposition des oeuvres et des travaux des ONG et associations de défense des droits
humains. Du 02 au 05 juillet au CCF, ces acteurs partageront leurs productions et oeuvres
avec les festivaliers.
Ateliers de formation sur la production audiovisuelle au service des droits humains, du
02 au 4 juillet au CCF. Formation, en deux parties, dont la première est destinée aux
étudiants, professionnels de l’audiovisuel, et la seconde partie aux acteurs de la société
civile.
CDL A ABIDJAN
Du 10 au 13 juillet à Abidjan en Côte d’Ivoire, Ciné Droit Libre se régionalise. En partenariat
avec ciné connexion de RCI, Semfilms Burkina décentralise le festival à Abidjan. Autour de
15 films et sur le même principe, le public abidjanais aura l’occasion de vivre ce festival
spécial du 10 au 13 juillet prochain. Le cas Guy-André Kieffer, la problématique de la presse
en RCI pendant et après la crise, l’impunité en RDC au Cameroun, l’exploitation des
ressources de l’Afrique à l’exemple du Nigeria etc. sont autant de questions qui seront
traitées lors de ciné Droit Libre spécial Abidjan.
PARTENAIRES OFFICIELS
Ambassade Royale des Pays-Bas, Movie That Matter, Festival et Forum International du film
sur les droits Humains de Genève (FIFDH), Amnesty International, Mouvement Burkinabè
des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), Centre Culturel Français Georges Méliès
(CCFGM), Centre National de presse Norbert Zongo.
PARTENAIRE MEDIAS
Radio France International (RFI) TV Canal 3, Observateur Paalga, Sidwaya, L’Evénement,
JJ, France 2, Ouaga FM, Pulsar FM, Horizon FM, Safane FM, Salankoloto, Radio Jeunesse.
Plus d’information
Pour le comité d'organisation de Ciné droit Libre
Tel1: +226 76 63 30 65
tel2:+226 70 25 85 08
tel3:+226 76 63 72 70
09PB 1308 Ouagadougou 09 Burkina Faso
Email: semfilms@semfilms.bf
www.cinedroitlibre.bf
www.semfilms.bf
A découvrir aussi
- Frontière Burkina/Bénin : Ce silence de plomb qui en dit pourtant long
- Une élève de CM1 violée par son logeur à Diébougou
- Des perles en rédaction, histoire et géographie au CEP session 2008
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1021 autres membres