Contrôles douaniers de motos : La discipline, c'est aussi le respect de l'autre
Contrôles douaniers de motos
La discipline, c'est aussi le respect de l'autre
Le jeudi 22 novembre 2007, nombreux furent les Ouagalais qui effectuèrent leurs courses soit en taxi, soit à cyclomoteur de faible cylindrée, voire à pied, si ce n'est en bus. Pourtant, des jours auparavant, ils slalomaient à travers les autres usagers de la circulation, juchés sur des motos de toutes marques. La raison d'une telle option forcée, le contrôle entrepris ce jour-là, dès le premier chant du coq, par des douaniers assistés de policiers, de l'immatriculation effective des engins de 80cc et plus. Simonville venait ainsi de se réveiller ce matin-là sous une chaude pression, à l'instar de Ouahigouya et de Bobo-Dioulasso quelques jours auparavant. Des désagréments, beaucoup de citoyens en vécurent ce jeudi merdique et de tous ordres : retard au service ou aux rendez-vous, sans oublier les angoisses, qui ne font pas du tout sourire. En effet, si pour les infractions courantes (feux tricolores non respectés), le retrait de son engin se fait dans un commissariat en quelques minutes après paiement de la contravention, tel n'était pas le cas pour ce qui est des plaques d'immatriculation, car un seul site accueillait toutes les motos pêchées : le camp CRS ou, si vous préférez,
De leur intégrité, nous ne saurions douter même si certaines mauvaises langues prétendent le contraire ! Mais de l'indiscipline dont ces éléments firent preuve, aucun doute possible. Et de la plus belle manière, s'il vous plaît!
Car, pensions-nous jusque-là, le bon militaire, c'est celui-là qui sait donner le bon exemple à ses concitoyens non habillés, en tout lieu et à tout moment, sans jamais se sentir en dessous ni au-dessus des lois. Or, ce qui nous a été servi ce jour-là et que tous les canaux possibles ont relayé relève d’une certaine indiscipline, quand il ne faut pas parler d’un relent d’incivisme.
Et cela, au vu et au su d’autres citoyens, qui, jusqu’à une date récente, ont nourri un sacro-saint respect pour les corps habillés, particulièrement les militaires, pour ce que la tenue représente. Car, au lieu d'empêcher ces pauvres douaniers d'effectuer correctement leur mission, qu'est-ce qui les empêchait de se conformer à la mesure, quitte à se référer à leurs supérieurs pour les aider à trouver une solution à leur problème ; surtout que, comme l'ont laissé entendre certains des réfractaires, les engins concernés faisaient partie d'une opération spéciale ? Une spécificité d'ailleurs qui n'exonère nullement ceux qui y ont souscrit d'une mise en règle vis-à-vis de
L’Observateur Paalga du 26 novembre 2007
A découvrir aussi
- Madrid : Le procès de la terreur
- Banque mondiale : La chute d'un faucon
- Biya au Conseil des ministres : Yaoundé est-elle en train de brûler ?
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1021 autres membres