Djibrill Bassolé annonce la réouverture de l'IDRI
Ministère des affaires étrangères
Djibrill Bassolé annonce la réouverture de l'IDRI
Le ministère des Affaires étrangères et de
Le ministère des Affaires étrangères et de
Assurément, la grève du syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a été un électrochoc. Après les sanctions prises à l'encontre de 105 agents et la fermeture de l'IDRI, l'heure est à la recherche de solutions. Pour le ministre Djibrill Basoslé, c'est un épiphénomène qui nous a permis de nous ressaisir". La priorité aujourd'hui, c'est donc revoir les conditions de carrière des agents. A cet effet, un certain nombre de réformes ont été entreprises pour "redonner confiance au personnel et faire en sorte qu'il fasse bon vivre dans ce ministère", selon le mot du ministre Bassolé. Il s'agit, comme l'a souligné le secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères, Alain Gustave Ilboudo, de l'adoption du plan de carrière, du texte fixant les conditions d'affectation et de séjour des agents dans les missions diplomatiques et consulaires du Burkina, la revalorisation des fonctions à l'administration centrale etc. "Rappeler quelqu'un à la centrale ne doit plus être un drame" a martelé Djibrill Bassolé qui a précisé que désormais, il fera en sorte que le "personnel soit géré sur des bases d'équité et de justice". A propos de l'Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), le ministre Bassolé a confié qu'il a été considéré , à tort comme la source des problèmes du ministère." Nous allons remettre sur pied l'IDRI", a-t-il annoncé et en indiquant que la réflexion serait engagée pour fonder un nouveau cadre qui puisse accueillir des étudiants de la sous-région. Pour ce point, le Burkina bénéficie déjà de l'appui de plusieurs partenaires. Pour le ministre Bassolé, ces chantiers et notamment le problème de la meilleure motivation du personnel, sont importants pour que le Burkina continue de garder son rayonnement diplomatique dans le monde. En effet, en 2007, selon le SG, Alain Gustave Ilboudo, le Burkina a été élu en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité. Il y a aussi son implication dans la stabilisation institutionnelle au Togo et la résolution en cours de la crise ivoirienne. En fin, depuis deux ans, le pays des hommes intègres s'est vu confier les présidences en exercice de
Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA
Le Pays du 7 février 2008
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