Econduit de l’église le jour de Pâques
Fait divers : Paroisse Christ-roi de Pissy
Econduit de l’église le jour de Pâques
En novembre dernier, une jeune fille qui se rendait à la messe de 5h 45 mn à l’église Christ-roi de Pissy a été agressée par des voyous, qui lui retirèrent son téléphone portable, qu’elle avait en main.
Elle conta sa mésaventure à quelques responsables de la paroisse, qui lui rétorquèrent qu’elle n’était pas la seule victime de ce genre de braquage. Et comme pour mettre fin à cette situation, les religieux, au cours des messes qui suivirent, attirèrent l’attention de leurs ouailles sur l’inutilité de se rendre à l’église à 5 h 45 mn avec un téléphone.
Le message était alors bien passé et même dans la journée, on n’entendait plus sonner un appareil.
Seulement, il y a trois semaines, un homme allait négativement s’illustrer à l’église au cours d’un chemin de croix. Il a laissé sonner longtemps son cellulaire au grand dam de ses coreligionnaires.
Le service d’ordre se vit alors obligé d’intervenir en l’emmenant loin du lieu du culte.
Cette affaire était bien encore dans les têtes qu’un autre "irresponsable" s’amena à la messe de 9h le jour de Pâques avec son "machin", qui crépita par deux fois au moment même de l’homélie.
Un homme vêtu d’une chemise taillée dans un pagne religieux le rejoignit immédiatement pour le conduire hors de l’église. Une personne du service d’ordre monta alors la garde devant la porte par laquelle "l’indésirable" était sorti.
Jusqu’à la fin de l’office, il ne fit plus son apparition. Une jeune fille encore dans sa tenue de baptême de la veille éteignit prestemment alors son cellulaire, qu’elle plaça au fond de son sac à main. On peut dire que cette dernière a eu beaucoup de chance, car si elle devait être expulsée d’une église le lendemain de son baptême... Ces trois cas juste pour dire à quel point certains citoyens font montre d’indiscipline.
Et il faut maintenant se demander comment sensibiliser les uns et les autres, surtout ceux qui passent ou reçoivent des appels dans des cimetières lorsqu’on inhume un des leurs. C’est vrai que l’utilité du téléphone portable n’est plus à démontrer, mais est-ce une raison pour le manipuler partout au moment où il ne le faut pas ?
Vu !!!
Comment peut-on circuler comme ça ?
On a coutume de dire que ‘’ce n’est pas le problème qui cherche l’homme, mais plutôt ce dernier qui va vers le problème’’. Une façon de dénoncer l’imprudence, l’insouciance, si ce n’est l’inconscience ou l’incivisme dont font souvent montre nos contemporains. Parfois, on se demande si certains ne provoquent pas purement et simplement le destin, exposant leur vie et celle d’autrui aux risques et aux accidents.
Nous en voulons pour preuve ces deux jeunes garçons (voir photo) qui, pour transporter des tôles bacs, n’ont trouvé mieux que de le faire sur la tête, chacun juché sur sa mobylette, jouant dangereusement à la corde raide et défiant les lois de l’équilibre. Le pire, c’est que cette scène s’est passée en plein centre-ville (à Koudougou sur
Et il y a lieu de se demander où était la police, elle qui est souvent prompte à réprimer des usagers de la route pour moins que ça. Imaginez un peu qu’un animal en divagation qui déséquilibre l’un ou tous les deux cyclomotoristes : un malheur serait arrivé à coup sûr.
SOS !!!
Il faut revoir les vestiaires du stade municipal
Le stade municipal, le plus vieil antre du football burkinabè toujours fonctionnel, a été relooké il y a quelques mois. Sa pelouse naturelle a fait place à une surface synthétique, qui accueille chaque week-end les matches du championnat de D1.
Mais voilà : si le tableau lumineux d’affichage est en panne depuis belle lurette et qu’il a été remplacé par un affichage manuel, il y a que le samedi 29 mars, l’on a sans doute omis de le fixer lors des oppositions EFO # Bobo Sports et ASFA # AS SONABEL. Mais cela est moins grave que ce qui suit :
Lorsque les joueurs, après leur débauche d’énergie ( ?), sont allés se doucher, l’eau usée, qui devrait logiquement regagner la fosse sceptique, s’est mise à couler dans les vestiaires et a même inondé l’antichambre du stade, dégageant une odeur nauséabonde.
C’était très dégueulasse et il fallait marcher sur la pointe des pieds pour ne pas être mouillé par cette eau. C’est le lieu d’appeler l’instance de gestion de cette infrastructure sportive à veiller à la bonne tenue de ce patrimoine communal.
Le désagrément du week-end écoulé n’honore personne. Il suffit de revoir la tuyauterie et de vider les puisards s’ils sont pleins pour en prévenir d’autres. Ce n’est quand même pas trop demander à l’OGIS !
A
Au cours de la semaine du 24 au 30 mars 2008, la première compagnie de
Un citoyen qui circulait à mobylette a percuté un objet fixe et le choc lui été fatal. 8 individus, ayant perdu l’équilibre de leur monture, ont dû être secourus par les hommes de
Outre ces accidents de la circulation, on constate dans les statistiques que 23 personnes prises de malaises ont été conduites vers des centres de soins, mais l’une d’entre elles est décédée. L’on a procédé à 15 évacuations sanitaires.
La première compagnie a reçu 25 alertes motivées et 4 fausses. 13 incendies, qui n’ont fait aucune victime, ont été maîtrisés. Ce qui nous amène une fois de plus à interpeller ceux qui allument les feux à prendre toutes les précautions pour éteindre correctement les braises. Un enfant abandonné a été retrouvé vivant sur l’axe Ouaga-Kaya à environ
A découvrir aussi
- Premier ministère : Réunion de crise sur Gogo et les inondations (1)
- Justice burkinabè : La Haute cour renouvelle ses membres
- Les fonds de l'Association dilapidés ? (Stagiaires et étudiants burkinabè au Sénégal)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1021 autres membres