Envoi de 150 militaires en Côte d’ivoire : Le 30 juillet, les députés donneront leur quitus
Envoi de 150 militaires en Côte d’ivoire
Le 30 juillet, les députés donneront leur quitus
Hier 25 juillet, sur demande du premier ministre en date du 19 juillet, les députés ont modifié l’ordre du jour de la session extraordinaire débutée le 17 juillet .En fait il s’est agi d’ajouter à l’ordre du jour un autre projet de loi : celui ayant trait à l’envoi d’un contingent militaire burkinabè dans le cadre de l’opération de maintien de la paix des Nations unies en CI (ONUCI).
Les députés auront donc deux dossiers à examiner en fin juillet : le projet de loi relatif à la réforme de l'éducation et celui qui autorisera le gouvernement à envoyer des soldats dans la forêt ivoirienne.C’est ce dernier projet de loi introduit par le gouvernement qui a contraint les députés hier à modifier leur ordre du jour.
On sait que depuis l’Accord politique signé à Ouagadougou et dont le chef de l’Etat est le maître d’œuvre, tout allait pour le mieux en Côte d’Ivoire dans la recherche de la paix. Jusqu’au clash survenu le 29 juin dernier sous la forme d’une roquette tirée sur l’avion du premier ministre Guillaume Soro.
Quelques jours après cet attentat, les autorités ivoiriennes ou plus exactement Guillaume Soro et ensuite Laurent Gbagbo demandaient au Burkina Faso d’assurer la sécurité personnelle du Premier ministre. Mais c’est connu aussi, la satisfaction d’une telle doléance requérait l’aval de l’ONU, puisque ces militaires burkinabè doivent être sous le mandat d’une structure qui ne peut ici être que l’ONUCI.
L’attentat contre le premier ministre ivoirien a suscité moult supputations au sujet de l’attitude des forces de l’ONUCI chargées de la sécurité de l’aéroport de Bouaké. Pour certains, ce fut une position bienveillante pour ne pas dire complice.
Avec ce renfort burkinabè de 150 éléments qui agiront conformément à la convention 1721 de l’ONU, ce sera un plus pour ces forces dites neutres dont la mission est avant tout d’accompagner les Ivoiriens vers la paix sans trop d’anicroches. C’est connu aussi, l’un des nœuds gordiens de ce processus est le démantèlement, démobilisation et réintégration (DDR).
A partir du 30 juillet prochain donc, si la représentation nationale donne son feu vert au gouvernement, ce sera en toute légalité que nos vaillants soldats fouleront la terre de Houphöuet-Boigny et y resteront pour 12 mois minimum.
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
L’Observateur Paalga du 26 juillet 2007
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