L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Et Moussa fit parler le coupe-coupe

Les Figas du jour du 5/02/2008

 

 

Fait divers

Et Moussa fit parler le coupe-coupe

 

 

Moussa est un jeune homme d'une trentaine d'années. Ouvrier de son état, il a traîné sa bosse dans de nombreux pays de la sous-région au service d'une entreprise à vocation internationale.

Il y a quelques années, il regagnait le bercail pour cause de désaccord avec son employeur.

Depuis, il accomplit toutes les petites tâches qu'on lui confie sans rechigner.

Il est marié et père de cinq enfants.

Les déboires avec sa femme, il a su les aplanir jusque-là.

Mais, il y a lieu de préciser que tout ne baigne plus dans l'huile comme du temps où Moussa avait un revenu régulier.

C'est alors que madame se permettait certains écarts. Dans ce registre, elle jouait à l'entremetteuse entre sa sœur aînée venue du village et des hommes, et ce, dans la cour de Moussa.

Ce dernier, mécontent, fit part de sa désapprobation à un des courtisans de sa belle-sœur. Notre homme fit la sourde oreille et continua à fréquenter la cour, où il prenait ses rendez-vous.

Exaspéré, Moussa décida de mettre un terme à toute cette pagaille samedi dernier.

Ce jour-là, l'un des courtisans de sa belle-sœur était en entretien avec sa femme lorsqu'il cria son ras-le-bol.

Et que pensez-vous que fit le visiteur ? Il descendit de sa grosse moto pour toiser le chef de la famille et ce, devant sa femme. S'il savait...

En sortant de sa chambre, Moussa avait pris soin de dissimuler un coupe-coupe sous sa chemise qu'il s'empressa d'exhiber.

Sans aucune forme de procès, il donna un coup au bras gauche de l'indésirable visiteur qui prit ses jambes à son cou.

Moussa le poursuivit et du plat de son coupe-coupe, il asséna un autre coup sur l'omoplate du fuyard qui hurla au secours. Ce n'est que bien plus tard qu'il enverra une tierce personne  récupérer sa moto.

Il alla par la suite chercher une convocation à la police pour son "soi-disant agresseur".

Moussa s'y rendit et, tour à tour, les deux hommes s'expliquèrent et l'on donna tort à l'amant de la belle-sœur du maître des lieux. Au blessé on conseilla d'aller soigner son bras et d'arrêter de fréquenter la cour où il n'est pas le bienvenu.

A Moussa on recommanda une autre façon de gérer ses problèmes que celle du coupe-coupe.

Cette fois-ci, l'affaire s'est passée sans un malheur, mais elle aurait pu se terminer par un drame regrettable.

 

 

 

Vu !

L'action salvatrice des forces de l'ordre

 

Lors des fêtes de fin d'année 2007, les forces de police et de gendarmerie avaient joué un rôle important dans la régulation de la circulation en se postant aux feux tricolores des différents carrefours de la ville de Ouagadougou. Cela a permis de réduire de façon considérable les accidents en cette période de folie où des familles sont souvent endeuillées à cause de l'imprudence, l'inconscience l'insouciance de certains usagers des voies. En son temps, dans cette même rubrique, nous avons salué cette initiative des services de sécurité.

Ces derniers temps, l'on a constaté que le week-end, des éléments de la gendarmerie sont déployés en ville, toujours à côté des feux tricolores.

Si l'objectif est de rééditer l'expérience des fêtes de fin d'année, l'initiative est à pérenniser, car la présence des pandores dissuadent les imprudents et les acrobates qui mettent en péril la vie des autres.

 

 

A la BNSP

2 pendus cette semaine

 

En cette semaine du 28 janvier au 3 février 2008, la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a enregistré deux pendaisons. L'une des victimes s'est donné la mort au secteur 19 à environ 100 mètres après la pharmacie de l'Hyppodrome et l'autre a trouvé la mort à Nioko I.

Elles ont quitté la vie en emportant avec elles leurs secrets dans la tombe. Sans vouloir apporter un quelconque commentaire à ces gestes, il convient toutefois de les déplorer quand on sait que la vie humaine est sacrée et qu'il faut la préserver à tout prix.

30 personnes prises de malaises ont été conduites vers des centres de santé et il y a eu 18 évacuations sanitaires.

3 femmes en travail ont pu rejoindre des maternités grâce aux soldats du feu.

9 foyers d'incendies, qui n'ont pas fait de victime, ont été circonscrits.

Dans le registre des accidents de la circulation, 119 sorties ont été nécessaires pour porter secours à 187 victimes dont 7 sont décédées à Tintilou alors qu'elles voyageaient à bord d'un car.

Une personne, circulant sur un engin à deux roues, a été écrasée par un véhicule dans le village de Yimdi (axe Ouaga-Bobo).

58 cyclomotoristes ont eu des accrochages entre eux et 10 citoyens sont tombés tout seuls de leur engin.

2 véhicules ont percuté des charrettes et les statistiques font état de deux victimes. Tout laisse croire qu'il doit s'agir de ceux qui étaient dans les charrettes et il faut se demander si le code de la route a toujours été respecté.

 

 

Dans nos maternités

Un garçonnet de 3,5 kg à Gounghin (secteur 9)

 

Les statistiques que nous vous proposons sont relatives à la période du 28 janvier au 3 février 2008.

- A Gounghin (sect. 8), il y a eu 10 garçonnets et 12 fillettes. L'on a déploré 2 mort-nés et autant d'avortements.

- L'autre structure du même quartier au "secteur 9" a enregistré un nombre plus petit de naissances, car on n'a totalisé que 6 mômes du sexe masculin contre 8 de l'autre.

1 mort-né et 1 avortement sont à déplorer.

La fourchette des poids à la naissance varie de 1,7 kg (fillette) à 3,5 kg (garçonnet).

 

L’Observateur Paalga du 5 février 208

 



06/02/2008
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