L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Etablissement de la nouvelle carte d'identité : L'ONI s'appuie sur les leaders d'opinion

Etablissement de la nouvelle carte d'identité

L'ONI s'appuie sur les leaders d'opinion

 

La direction générale de l'Office national d'identification (ONI) a convié les leaders d'opinion venant des provinces du Kadiogo, d'Oubritenga, du Bazèga, du Houet et de la Comoé, à un séminaire d'informations, le jeudi 2 août 2007, dans la salle de conférences de la CGP.

But de la rencontre, sensibiliser les participants à l'opération dénommée "Burkina identité" qui vise à amener chaque Burkinabè à se doter de la nouvelle carte nationale d'identité (CNIB).

 

Certains l'ont, d'autres pas encore, ces derniers sont les plus nombreux. La nouvelle carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) sort progressivement de l'ombre, depuis que l'institution, l'Office national d'identification (ONI), s'est dotée d'un siège sis à Ouaga 2000 et de l'arsenal nécessaire pour la confection dudit document. Le chronogramme de l'opération dénommée "Burkina identité" est mis en branle. Alors qu'on peut se faire établir sa nouvelle pièce d'identité, campagne médiatique sur fond de sensibilisation, cela constitue l'essentiel de la première phase de l'opération. Et ce sont des leaders d'opinion qui ont été choisis pour aider à susciter l'adhésion des populations à "Burkina identité" en se faisant établir la nouvelle CNIB.

Le 2 août dernier donc, autorités politiques, coutumières et religieuses ainsi que des membres de la société civile venus des provinces du Kadiogo, d'Oubritenga, du Bazèga, du Houet et de la Comoé ont reçu des informations sur la nouvelle carte nationale d'identité burkinabè.

Il s'agissait pour l'ONI de rappeler la base légale de la nouvelle CNIB ; de donner les caractéristiques de ce document ; les avantages par rapport à l'ancienne carte d'identité ; les conditions de délivrance de la loi n°005-2001/AN du 16 mai 2001 portant institution d'une carte nationale d'identité que se profilait l'image de la CNIB. Ses caractéristiques et les conditions de sa délivrance seront définies par le décret n°2003-668/PRES/PM/SECU/MJ/MATD/MFB/MPDH du 31 décembre 2003.

Pour charmer les séminaristes d'un jour ou plutôt d'une heure, et les amener à battre campagne pour une adhésion massive à l'opération Burkina identité, quelques avantages ont été décrits par l'ONI sur la nouvelle CNIB. L'obtention de ce document est jugée moins contraignante : l'implantation sur tout le territoire des centres de collecte et de distribution (CCD), dans lesquels les photos seront prises, évitera aux populations les longs et multiples déplacements. La CNIB est plus esthétique et moins sujette aux assauts des intempéries ; on n'a plus besoin de se soucier de son entretien. Elle serait même moins chère ; contre l'ancienne dont l'établissement revenait en moyenne à 5000 FCFA, la nouvelle ne coûte que 2500 FCFA, "tous frais compris".

Dans les communes rurales, la nouvelle carte nationale d'identité coûte 500 FCFA, grâce à une subvention des partenaires au développement.

Ce séminaire d'informations des leaders d'opinion a été présidé par Antoine Poda, secrétaire général du ministère de la Sécurité dont relève la direction générale de l'ONI .

Pour le SG du département de la Sécurité la majorité des Burkinabè devrait avoir leur nouvelle CNIB sur la période des 9 mois indiqués sur le chronogramme d'établissement dudit document.

En effet, la démarche choisie par l'ONI pour le déploiement de l'opération "Burkina identité" consiste à prendre par mois cinq provinces à la fois. Une stratégie qui a l'avantage, selon l'Office, de lui permettre d'avancer en s'instruisant des difficultés et des erreurs. 8000 cartes à confectionner par jour, tel est le rythme de travail que va s'imposer l'ONI a laissé entendre son directeur, Pierre Tiendrébéogo. Le demandeur de la CNIB pourra attendre au maximum 10 jours avant de la recevoir, ajoute-t-il.

Les participants au séminaire sont repartis chez eux munis d'informations qui leur permettront de mobiliser les populations autour de l'opération "Burkina identité".

 

Agnan Kayorgo

L’Observateur Paalga du 3 août 2007



03/08/2007
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