Etudiants burkinabè en Iran : Pour une grande visibilité de l'école Ahl ul Bayt
Etudiants burkinabè en Iran
Pour une grande visibilité de l'école Ahl ul Bayt
Les étudiants burkinabè de Qum en Iran, en collaboration avec l'Association pour l'établissement de l'unité islamique (AEUI), a organisé un colloque culturel de la jeunesse Ahl ul Bayt. Placé sous le thème de l'apparition des écoles juridiques en islam, ce colloque s'est déroulé dans l'enceinte de l'AEUI sise à Dapoya, au secteur 3 de Ouagadougou. C'était du 8 au 9 septembre 2007.
Œuvrer pour une grande visibilité de l'école juridique islamique Ahl ul Bayt (famille du prophète), c'est l'objet de l'organisation de ce colloque culturel par les étudiants burkinabè en Iran.
En Afrique, les fidèles musulmans qui ont connaissance de l'existence des quatre grandes écoles sunnites sont peu. N'en parlons pas de l'école d'Ahl ul Bayt dit chiite, Dja Afarite ou Imamite. D'où la nécessité de créer un cadre d'échange entre étudiants et intellectuels arabophones sur ce thème : "L'apparition des écoles juridiques en islam".
Il est ressorti de l'exposé de ce thème que l'école d'Ahl ul Bayt est la toute première des écoles méhodico-jurisprudentielles islamiques.
Premier du genre avec ces étudiants, ce colloque a réuni 75 participants réguliers composés de 65 frères et de 10 sœurs en islam venus de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya, de Garango, de Gourci et de Bittou.
48 heures durant, les participants ont suivi avec beaucoup d'intérêt des exposés-débats portant, entre autres, sur : l'Imamat et Wilayat ou la succession du Prophète (PSLF) ; les prestiges de la famille du Prophète (PSLF) ; le monde musulman et ses obstacles ; l'intercession du Prophète auprès de Dieu en faveur de sa communauté ; l'apparition des écoles juridiques islamiques. "Nous avons surtout tiré satisfaction de ce colloque à travers les débats menés", a relevé Yahya Porgo, étudiant en littérature arabe. Pour madame Latifa Traoré, ce colloque a permis aux gens de mieux comprendre certaines pratiques chiites telles que l'ablution et la prosternation sur la terre ou seulement sur ce qui provient directement de la terre. "Nous ne nous attendions pas à une telle réussite. Non seulement sur 40 participants prévus, nous nous sommes retrouvés avec 75, sinon plus, sans oublier que les débats menés ont été à la hauteur de nos attentes", a laissé entendre Mohamed Bachir Moné, étudiant en jurisprudence islamique.
Une projection vidéo sur la Sainte Marie, des Cantiques et une remise d'attestations étaient au menu.
Yiogo Ridwane
L’Observateur Paalga du 12 septembre 2007
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