Le chef de bureau de la CEDEAO perd son procès contre L'Ouragan
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Le chef de bureau de
Ceci est un compte rendu du dernier procès contre L'Ouragan intenté par le chef de bureau de la zone d'observation et de suivi n°2 de
Diagne Mohamed Fadhel, puisque c'est de lui qu'il s'agit, ayant été débouté de sa plainte pour caducité, le directeur de publication du journal en tire les conséquences.
Le chef de bureau de
Samedi 10 mars 2007, Diagne Mohamed Fadhel, de nationalité sénégalaise, chef de bureau de la zone d'observation et de suivi n°2 de
L'Ouragan rapporte les faits dans son édition n°231 du 15 juillet 2007.
Le principal mis en cause, Diagne Mohamed Fadhel, se sent diffamé et este le journal L'Ouragan en justice avec constitution de partie civile. Il réclame 10 millions de francs CFA à l'Ouragan. Il élit domicile en l'étude de maître Franceline Toé/Bouda, avocat à
L'Ouragan pour sa défense, choisit le cabinet Farama, situé à
Appelé la première fois le 13 août 2007, devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, à Ouaga 2000, le procès est renvoyé au lundi 29 octobre, puis finalement au lundi 5 novembre.
Lundi 05 novembre donc, plaignant et accusé se retrouvent de nouveau devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, statuant en matière correctionnelle. Après avoir vidé les délibérés de précédents procès, le dossier «Diagne Mohamed Fadhel contre l'Ouragan» fut appelé. Mais il n'y aura pas de joutes oratoires tant attendues. Le Tribunal ayant débouté le sieur Diagne Mohamed Fadhel de sa plainte pour caducité. Son conseil, Maître Franceline Toé/Bouda tentera vainement de faire fléchir le président du Tribunal afin qu'il revienne sur sa décision; toute chose qui provoqua une scène d'hystérie chez monsieur Diagne, qui crie à l'injustice et à la xénophobie de la part de
Il crie à qui veut l'entendre que
Pour conclure, au nom de l'ensemble de la famille de la presse burkinabè, j'adresse mes vifs remerciements au Cabinet Farama, qui a accepté volontiers de se constituer Conseil à nos côtés et qui n'a pas exigé qu'on lui verse au préalable le montant de ses honoraires ; quoi qu'il ne le fait pas gracieusement. Ils sont rarissimes de nos jours, les avocats qui accepteraient de prendre de telles initiatives.
Les mêmes remerciements s'adressent aux sympathisants de la presse burkinabè, sortis très nombreux ce lundi 5 novembre pour soutenir L'Ouragan.
Mille fois merci à tous et à toutes !
Lohé Issa Konaté
Directeur de publication de L'Ouragan
L’Observateur Paalga du 14 novembre 2007
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