L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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"Le P.-V. de dissolution du FFS suit son cours au MATD"

Nestor Bassière de l’UPS

"Le P.-V. de dissolution du FFS suit son cours au MATD"

L’Union des partis sankaristes (UPS) a alimenté la chronique depuis l’annonce de sa création le 2 mars 2008, avec comme fait marquant, ce qu’on est tenté d’appeler "l’affaire FFS", ce parti politique dont l’adhésion à l’union est sujet à polémique. Hier jeudi 27 mars, l’UPS était pour la première fois face aux médias pour donner lecture de la situation qui prévaut en son sein.

Depuis le 2 mars 2008, les quatre partis politiques que sont la CPS, la Convergence de l’espoir, le FFS et PNUD et les MSD sont de l’union à l’unité, donnant ainsi naissance à l’Union des partis sankaristes (UPS), avec comme président Joseph Ouédraogo. Dans sa déclaration liminaire, préalable de toute conférence de presse, il a de prime abord souligné que l’UPS n’est pas un parti de moquette et de champagne.

Pour lui, l’UPS unifiée n’est qu’une étape vers une unité toujours plus large et toujours plus forte de la famille sankariste ; à ce sujet, des facilitateurs sont à pied d’œuvre. L’autre préoccupation de l’Union est de faire un travail de sensibilisation, d’information et de mobilisation intense et permanente pour rendre présente et vivante l’UPS dans toutes les communes et villages du Faso.

Se prononçant sur la situation nationale, l’UPS trouve que celle-ci est la résultante "des méthodes de gestion aventuristes du régime Compaoré" avant de passer en revue les maux qui minent notre société. Face à la crise née de "la vie chère", Joseph Ouédraogo dit des solutions proposées qu’elles sont "des mesurettes éphémères extraites sans doute de la caboche de spécialistes aux compétences et à l’honnêteté intellectuelle douteuses".

Au plan international, l’UPS soutien les peuples palestinien et tibétain dans leurs luttes respectives, de même que l’Iran dans sa quête d’énergie nucléaire. A la suite de cette déclaration, les journalistes ont voulu comprendre "cette affaire FFS membre ou pas membre de l’UPS".

A ce sujet, Nestor a pris la parole en tant qu’ex-président du FFS : "L’information juste se trouve à mon niveau. Aucun membre ici n’a démissionné pour aller à l’UPS. C’est le FFS qui y est allé ; en vertu du P.-V. du 9 janvier 2008 du Bureau politique nationale, nous allons à l’union avec ou sans Norbert Tiendrébéogo à la tête".

Pour Alexandre Sankara, l’ex-SG du FFS : "Norbert Tiendrébéogo n’est qu’un militant de base du FFS ; il n’est ni président ni le BPN, pourquoi les journalistes l’écoutent ?". Il a ensuite expliqué que lorsque les discussions ont été amorcées pour aller à l’union, un groupe de jeunes a proposé de mettre aux commandes de l’UPS une nouvelle tête, eu égard aux dissensions qui ont toujours existé entre les anciens leaders qui entravent ainsi l’unité sankariste.

Norbert a refusé et Bassière a concédé. Le BPN de FFS a alors pris deux résolutions : l’une fait de Norbert Tiendrébéogo le candidat FFS et l’autre, invite à aller à l’union sans condition. A l’issue des votes à l’UPS, Norbert a perdu. Séance tenante, il a envoyé des SMS aux autres membres pour leur dire de ne pas occuper les postes secondaires. Chose que l’aile dissidente du FFS n’a pas acceptée, pour rester dans la ligne directive du BPN. Aujourd’hui, cette aile lance un appel aux réfractaires à rejoindre les rangs de l’UPS car la présidence n’y est pas à vie.

Mohamed Kaboré

L’Observateur Paalga du 28 mars 2008



28/03/2008
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