Lula Da Silva et la statuette de Sankara
Vu et entendu
• Lula Da Silva et la statuette de Sankara
Le président brésilien, arrivé à Ouaga le 15 octobre aux environs de 8h40, a-t-il amené dans ses bagages une statuette de Thomas Sankara ?
D’aucuns l’ont prétendu, affirmant que Lula Da Silva pensait que les autorités allaient faire quelque chose pour Sankara et il en profiterait pour leur faire cadeau de cette statuette.
• Le mea culpa de Salif Diallo
Le 14 octobre au colloque international sur la «démocratie et le développement en Afrique», tenu dans la salle des banquets de Ouaga 2000, Salif Diallo, l’organisateur en chef, a demandé publiquement pardon aux chefs coutumiers car dans le passé, lui et d’autres camarades les ont combattus et traités injustement. Un mea culpa qui a suscité des applaudissements des participants.
• Le Sao Naaba Kongo force l’admiration
Ce même jour, le Sao Naaba Kongo a fait une communication de très bonne facture sur les rapports entre chefferie coutumière et démocratie. Il a montré en quoi les chefs coutumiers reconnaissent l’Etat de droit, qui les reconnaît également comme une entité morale très utile pour la société.
• Un guide nommé Diendéré
Au camp des commandos de Pô, les jeunes ont pu visiter les quartiers des leaders de la Révolution, notamment le Bureau de Blaise, et différents lieux historiques où officiaient ceux qui ont pris le pouvoir en août 83.
• Conciliabules au pied-à-terre
Avant les échanges avec les jeunes, Blaise Compaoré, retiré dans ses appartements, a beaucoup reçu. C’est d’ailleurs là-bas que le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale se sont engouffrés quand ils sont arrivés. On a vu également François Compaoré appeler Salif Kaboré, DG de la SONABEL, et ensemble également ils ont pénétré dans le saint des saints.
• Que devient le Mouvement justice pour le Nahouri (MJN) ?
En 1998, naquit à Pô le Mouvement justice pour le Nahouri, qui revendiquait le chef-lieu de la région, alors que c’est à Manga qu’a échu cette charge. De nos jours, nous a confié un des anciens responsables de ce MJN, notre confrère Issaka Luc Kourouma, le MJN n’existe plus et ses membres se sont dispersés ; néanmoins, il affirme qu’ils ont été entendus sur certains points.
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
L’Observateur Paalga du 22 octobre 2007
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