L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

Coupe de France de football : Moumouni Dagano sur le piédestal

Le samedi 12 mai 2007 se jouait au stade Saint-Denis de France, la finale de la coupe de France entre Marseille et Sochaux, présidée par le président Jacques Chirac. Une finale à laquelle prenaient part de nombreux Africains tels que les Sénégalais Mamadou Niang, Habib Beye, les Nigérians Taïwo Taye et Wilson Oruma chez les Marseillais. Du côté de Sochaux, les Burkinabè n'avaient d'yeux que pour leur compatriote, Beli Moumouni Dagano, titulaire à cette rencontre et qui s'est illustré de fort belle manière. C'est Marseille qui a trouvé très tôt le chemin des filets à la 5e mn grâce à Djibril Cissé. Et pendant qu'on jouait la moitié du temps en 2e période, soit à la 67e mn, Sochaux obtient l'égalisation à travers une superbe tête de Moumouni Dagano suite à un centre venu de la droite. Un beau but dans sa conception et sa réalisation. Les deux équipes ont dû prolonger le suspense en jouant les prolongations, et là encore, Marseille prend l'avantage à la 98e mn toujours grâce à Djibril Cissé, mais les Sochaliens ne se laisseront pas faire et mettent les pendules à l'heure à la 116e mn par un but de Le tallec. Il faut noter qu'entre-temps, Moumouni Dagano a dû céder sa place. C'est aux tirs au but que Sochaux va l'emporter devant Marseille par 5 à 4. Ainsi, les Doubistes (les Sochaliens) remportent leur 2e coupe de France, 70 ans après leur 1er sacre. Sochaux réussit le doublé après la Coupe Gambardella remportée par les espoirs du Club. Un exploit que seul St- Etienne a réussi en 1970. C'est aussi une première pour un footballeur burkinabè de remporter une coupe de France. Moumouni Dagano écrit ainsi une belle page dans l'histoire de sa carrière sportive, pour avoir non seulement remporté le trophée, mais pour avoir réussi un superbe but au cours d'une finale de coupe. Moumouni Dagano est attendu parmi les Etalons pour le match éliminatoire de la CAN 2008, le 3 juin prochain à Maputo face au Mozambique, afin de redonner un peu de plaisir et d'espoir aux Burkinabè.