Notre directeur : Chevalier de l’Ordre national du mérite français
Notre directeur
Chevalier de l’Ordre national du mérite français
Au cours d’un cocktail offert à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou mardi 29 janvier 2008 dans la soirée, le directeur de publication du journal l’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, a été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du mérite de
• Candidature proposée par l’ancien plénipotentiaire de France au Burkina Faso, Maurice Portiche, aujourd’hui en poste au Laos.
• Approbation des plus hautes autorités de l’Hexagone.
• Décret du président Jacques Chirac en date du 17 juillet 2004.
• Enfin, remise des insignes par l’ambassadeur-résident français au «Pays des hommes intègres», François Goldblatt.
Le directeur de publication de l’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, reçoit la prestigieuse médaille de Chevalier de l’Ordre national du mérite de
Mardi 29 janvier 2008, dans le vaste patio de la résidence de l’ambassadeur français. L’ambiance est détendue. La température ambiante contraste avec la vague de froid qui s’abat, depuis quelques semaines, sur l’ensemble du pays.
Les invités, constitués de parents, amis, confrères et collaborateurs du récipiendaire, dégustent l’apéro. Feuilles de papier en main, admirablement vêtu d’une tenue traditionnelle faso dan fani, la tête ceinte d’un bonnet tissé comme il en porte rarement, l’impétrant devise discrètement avec quelques connaissances.
Est-il l’unique récipiendaire de la soirée ? C’était la première question qu’on se posait. Mais lorsqu’il rejoint, en compagnie de l’ambassadeur François Goldblatt, le pupitre installé à l’autre extrémité de l’édifice, sous les crépitements des flashs, l’évidence s’impose : un seul nom figure sur les notes du diplomate français : celui du directeur de publication de l’Observateur Paalga. Il recevra ce soir-là l’une des plus prestigieuses distinctions de l’Ordre de la chevalerie française.
Serait-ce pour sa longue et brillante carrière de professionnel de la presse ? Ou pour son engagement, au côté de la société civile, en faveur de la promotion des droits de l’homme et du renforcement de la paix dans son pays ? Ou encore pour ses actions en faveur du rayonnement de la langue de Molière, dont il fut jadis professeur de lycée ? Pour tout cela à la fois. «Le parcours de monsieur Edouard Ouédraogo est un parcours méritoire et talentueux. C’est le signe d’un engagement constant dans toutes les directions : engagement constant en faveur du professionnalisme (M. Ouédraogo dirige, depuis sa création en 1973, l’Observateur Paalga, premier quotidien privé du Burkina Faso). Un engagement constant en faveur de la vie associative au Burkina, un engagement en faveur du développement des libertés publiques. Toutes ces actions méritent d’être saluées», a confié à la presse Son Excellence François Goldblatt. Lorsqu’on le présente comme cofondateur du premier quotidien de la place, le «doyen de la presse burkinabé», comme on l’appelle affectueusement dans le milieu des médias, s’empresse de tirer la couverture à son frère aîné, Martial Ouédraogo, pionnier de l’industrie nationale, premier bailleurs de fonds du journal, discrètement présent à la cérémonie. «Heureux», le nouveau Chevalier l’est, «peinard», il se sent, puisque «j’ai le choix de dire quelque chose ou de ne rien dire», a-t-il ajouté. Et lorsqu’il consent à parler, c’est pour le faire en peu de mots : «Merci aux autorités françaises, merci à tous ceux qui sont là». Guère plus. Mais envers les journalistes qui l’interrogent, il se montre plus disert. A propos de ses sentiments : «Je reçois cette distinction comme une reconnaissance de la qualité du travail qui est déployé par l’ensemble de la presse burkinabé, quelle soit étatique ou privée, pour non seulement la consolidation de la démocratie dans notre pays, mais aussi pour la défense des droits de l’homme, et le développement d’une information saine au profit de nos populations». A propos de la distinction : «C’est un appel à mieux faire. Pour nous autres [anciens dans le métier], on peut dire qu’on a notre passé derrière nous. Mais pour vous autres, c’est une incitation à mieux faire que nous».
Marque d’humilité d’un homme reconnu pour son «professionnalisme sans faille».
Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga du 31 janvier 2008
Encadré
Bio express
-1965-1969 : études universitaires à Ouagadougou puis à Dakar et enfin à Dijon.
-1973 : cofondateur et directeur de publication de l’Observateur, le 1er quotidien privé du Burkina Faso et de toute l’Afrique de l’Ouest, devenu, depuis 1991, l’Observateur Paalga. Il occupera plus tard le poste de premier vice-président, au niveau africain, de
- 1992 : président-fondateur du Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES).
-1995 : Lauréat du prix de «la libre expression» de l’Union de la presse francophone (UPF). Cette distinction est attribuée, aux termes de l’article 2 de l’organisation, à un journaliste qui a «dans un environnement difficile, maintenu son indépendance malgré les atteintes à sa personne».
- 1995-2000 : coprésident du collectif pour l’observation des élections au Burkina Faso et en Afrique.
2005 : Prix spécial CIVIPAX pour la démocratie et la paix.
Passionné de littérature, Edouard Ouédraogo publie en 1996 un ouvrage intitulé : «Voyage de
A.S.R.
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