Pouytenga : un homme retrouvé dans le coma sous un arbre
CONFIDENCES DU WEEK-END
Pouytenga : un homme retrouvé dans le coma sous un arbre
Le jeudi 12 juillet dernier, un homme d'environ 45 ans, portant des cicatrices haoussa, a été retrouvé dans le coma à 50 m de la gendarmerie de Pouytenga. L'homme, qui s'appellerait Youssoufou, serait un indigent vivant d'aumône. Selon des témoins oculaires, l'homme, qui n'avait que la peau sur les os, était couché, nu et inerte depuis un mois sur des plastiques et sous un arbre à peine feuillu. Les grandes pluies qui s'étaient abattues sur toute la ville de Pouytenga ne l'ont pas épargné. Les agents de l'Action sociale du département, qui ont été alertés, se sont déportés sur les lieux. Après avoir cru avoir affaire à un cadavre, ceux-ci se raviseront suite aux conclusions de l'agent de santé qui les accompagnait et qui attestait un état comateux. Après lui avoir donné un bain et des habits chauds, le comateux a été évacué à l'aide d'une charrette au centre médical parce qu'il manquait une ambulance. L'Action sociale, qui n'a pas de caisse d'urgence pour faire face à cette situation, a contacté la communauté nigérienne de Pouytenga pour honorer les ordonnances des médicaments pris à crédit auprès de certaines pharmacies de la ville. Mais celle-ci s'est en dernière minute ravisée, alléguant que le malade n'est pas des leurs. Finalement, l'Action sociale était obligée de se tourner vers le comité de gestion du centre médical de Pouytenga et les soeurs de St Camille de Koupéla. Mais les dépenses étant considérables, ceux-ci n'ont pu faire grand-chose. Les gérants des pharmacies sont actuellement réticents. Ils refusent de donner à nouveau des médicaments à crédit. Les services de l'Action sociale de la ville ont en dernier ressort demandé à la mairie de Pouytenga un soutien financier. Quant au malade, il est, pour l'instant, entre la vie et la mort.
Le général Garango se raconte
Après "Livre blanc : le redressement financier de la république de Haute-Volta", en 1971, le général Tiémoko Marc Garango a repris la plume. Cette fois-ci, il évoque ses souvenirs de grands serviteurs de l'Etat dans "Devoir de mémoire", un ouvrage préfacé par Zéphirin Diabré et publié par Edipap International. L'auteur procédera à la dédicace de son oeuvre le 27 juillet prochain à Ouagadougou.
SONABEL : une pénalité difficile à digérer
La SONABEL applique systématiquement une pénalité de 2 000 F CFA aux clients en retard du paiement de leur facture d'électricité. C'est ce qu'elle a fait à Daogo Zoungrana, dont le délai d'acquittement des frais de courant était fixé au 15 juin dernier. Mais M. Zoungrana n'a pas apprécié la méthode de la société qui a refusé d'encaisser plus de 52 000 F CFA à cause de 2 000 F CFA de pénalité que sa fille, qu'il a envoyée, n'avait pas sur elle. Très remonté, M. Zoungrana se déplace lui-même à l'agence des 1 200 Logements. Le compromis qui lui est alors proposé, c'est de reporter les 2 000 F CFA sur sa prochaine facture. Mais M. Zoungrana n'est toujours pas satisfait et trouve suspecte la façon précipitée avec laquelle les pénalités sont appliquées : "Où vont les 2 000 F CFA?" se demande-t-il. Il se dit prêt à rencontrer le DG de la SONABEL pour exprimer son mécontentement, lui qui, en sept ans, n'a jamais failli à ses engagements vis-à-vis de la société.
Bac technique : maldonne au LTO
L'Ecole burkinabè de bâtiment et de travaux publics a présenté 35 candidats au bac pro génie civil/travaux publics. Selon la délibération du jury, vingt d'entre eux ont été déclarés admis au premier tour. Mais voilà que quelques jours après, les admis sont invités par le jury, sis au lycée technique de Ouaga, à restituer leurs attestations pour des corrections. Huit d'entre eux, selon le jury, devraient plutôt aller en session. Des erreurs de calcul seraient à la base de cette maldonne. Refus catégorique des élèves admis de restituer leur parchemin. Avec leurs parents et enseignants, ils se concertent pour voir quelle solution apporter à cette affaire. Une réunion a eu lieu samedi. Affaire à suivre.
Statut de l'opposition : la Mauritanie sollicite Bongnessan Arsène Yé
Pour doter son opposition d'un statut, la Mauritanie veut s'inspirer du modèle burkinabè. A cette fin, elle consulte des hommes politiques et des experts burkinabè pour bénéficier de leur expertise. Selon nos informations, la Mauritanie est entrée en contact avec le Dr Arsène Bongnessan Yé, ancien président de l'Assemblée nationale, pour lui demander de l'assister dans l'élaboration d'un statut de son opposition. On se souvient que c'est sous la présidence du Dr Yé qu'est née l'idée de doter l'opposition burkinabè d'un statut qui a créé par exemple un poste de chef de file de l'opposition qui revient au parti d'oposition ayant le plus de députés à l'Assemblée nationale.
Un centre de documentation et d'accès aux sites
de l'UEMOA pour les journalistes
Les centres de documentation et d’accès aux sites Internet de l’UEMOA constituent des antennes nationales d’information et de communication sur l´Union. Celui du Burkina, ouvert en fin 2005 et rendu pleinement opérationnel depuis janvier 2007, est un centre de ressources au profit de toutes les couches socio-professionnelles, particulièrement les journalistes burkinabè. Sa mise en place par l’Etat burkinabè et la Commission de l’UEMOA répond à un souci de faciliter l’accès aux informations sur l’Union à travers Internet, et la mise à disposition de ressources documentaires. L’inauguration dudit centre est prévue le vendredi 27 juillet 2007 à partir de 16 h au siège du Comité national de politique économique (CNPE) situé du côté ouest de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique sur l’avenue Guillaume Ouédraogo.
Le Pays du 203 juillet 2007
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