L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Qui viendra au secours d’Issa Bancé ?

Les Figas du jour

S.O.S ! : Qui viendra au secours d’Issa Bancé ?

Issa Bancé est un homme à qui l’on attribuerait la soixantaine et qui aurait été abandonné par un proche à l’’intersection de la rue Naba Saaga Djiba et de l’avenue Babanguida (sect. 13) depuis mars dernier.

L’homme, atteint de lèpre, a perdu aussi bien ses doigts que ses orteils et est dans l’incapacité de se mouvoir.

Si fait qu’il se trouve au même endroit toute la journée et des passants, émus, daignent lui laisser une pièce.

Les riverains de l’immeuble IAEM Business School, où est basé le service de l’Inter-Auto-Ecole, disent avoir pris contact avec les services aussi bien de l’Action sociale que de la mairie de l’arrondissement de Bogodogo, qui tardent à faire quelque chose.

Pendant ce temps, Issa Bancé supplie tous ceux qui auraient un cœur sensible de lui venir en aide, sinon il finira ses jours sous la plaque où il a élu domicile. Souhaitons que son S.O.S soit entendu et qu’il trouve un meilleur point de chute.

S.O.S !

Ordures à Ouaga

Quand donc Ouagadougou se fera-t-elle belle pour la gloire du pays, le plaisir du plus grand nombre et enfin pour que soient réalisés les vœux des autorités élues de Ouagadougou, ville-capitale ? Question. A l’œil nu, on s’aperçoit que les rues sont... balayées et nettoyées, péniblement du reste.

A la suite de la Brigade Verte (salut, mesdames), les programmes nationaux divers, transfuges de l’ONEA, nettoient les devantures et les lieux publics pour l’aisance de tous. Et nous en oublions...

D’où viendrait-il alors que, bien des lieux de de dépôt, d’évacuation des ordures ménagères et d’autres détritus du genre excréta aient été indiqués, des individus ou structures sans foi ni loi ne se gênent point de faire, du côté droit de la "zone résidentielle de Zagtouli", route nationale n°1 (route de Bobo), leur dépotoir ? Pitié pour les pauvres résidents. Maire Simon et mairies compétentes, vous êtes interpellés.

Feed-back

Nous avons reçu ces deux feed-back respectivement des abonnés noyés dans la flotte de Telecel Faso et d’André-Eugène Ilboudo, qui contribuent à leur manière à l’animation des "Figas du jour".

Telecel Faso

On se noie dans votre flotte

Ça fait la nième fois que ça arrive et vraiment, ça commence à bien faire. Nous sommes des abonnés de Telecel Faso. L’entreprise qui nous emploie, parce que la communication est vitale dans son secteur d’activité, a relié une bonne partie de son personnel par le système dit de flotte, dont les avantages ne sont plus à démontrer. Il permet en effet aux "flotteurs" de rester de façon permanente en contact à coût réduit.

Dans notre cas par exemple, même s’il veut passer toute sa vie au téléphone avec un de ses collègues, chaque flotteur de l’entreprise paie 4500 FCFA par mois, soit au total environ 300 000 mensuels, c’est-à-dire 300 000 fois rien, car, autrement, l’addition eût été beaucoup plus salée.

Mais il arrive que, pour une raison ou pour une autre, les règlements ne se fassent pas à temps, sans qu’on ne puisse suspecter le client d’insolvabilité. Il n’empêche, pour la nième fois donc, les abonnés de la maison se sont retrouvés il y a quelque temps hors circuit. Les uns pensaient que c’était leur portable qui était dérangé ; les autres que c’était "les phases habituelles du réseau" et on ne sait quoi encore. Avant que tous ne se rendent finalement compte qu’ils avaient été déconnectés.

Proprement noyés dans la flotte.

Remarquez, Telecel Faso est dans son droit et le chaland n’avait qu’à se débrouiller pour ne pas être coupé du monde. Là en fait n’est pas le problème. Ce qui est grave c’est qu’on ne peut plus être joint par des personnes extérieures à la flotte (qui ne sont en rien engagées dans et par cette flotte) ou appeler, que ce soit sur Telecel ou sur d’autres opérateurs, même si on a 100 000 F d’unités.

Et c’est là que ça commence à bien faire. Qu’on nous prive de la flotte, on veut bien puisqu’on n’a pas payé pour bénéficier de ce service, mais de là à nous nazifier complètement, il faut voir à ne pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Au demeurant, ce n’est même pas très malin, car pour surnager, les suspendus auraient été obligés de mettre du crédit (et donc de faire de l’argent à l’opérateur) pour gérer les urgences en attendant d’être "reconnectés".

N’y a-t-il donc pas une possibilité de suspendre juste le service litigieux au lieu de couper complètement les flotteurs ? Sinon, il va falloir trouver un système qui permette de ne pas frapper aveuglément. Il est vrai que, comme le disait l’épistémologue français Gaston Bachelard, "toute science a l’âge de ses instruments de mesure", mais cela ne saurait être opposable à l’abonné.

Feed-back

A la prochaine pluie, vous enterrerez nos cadavres !

La météo annonce de bonnes pluies, les habitants du quartier Kaarpala, secteur 30, sont entre espoir et doute. Quand la météo renchérit que des inondations sont fort probables, alors là, les gens du secteur 30 n’osent même plus espérer être enterrés dans leur cimetière de Kaarpala. Si vous voulez savoir pourquoi et si vous n’habitez pas le quartier, eh bien, cherchez à y pénétrer.

Que ce soit par la voie principale du quartier, qui longe la direction régionale de la douane, ou que ce soit par celle qui la longe au nord ou par l’autre parallèle, laquelle la longe au sud, bordant le camp militaire, impossible de circuler même en ces temps de période sèche.

La météo a annoncé des inondations ? Nous avions cru que les autorités allaient s’émouvoir de notre sort, que nous décrions depuis belle lurette, à moins qu’elles ne pensent qu’à un seul trou pour nous y enfouir tous !

En cas de pluie, même petite, nous savons que ni les ambulances ni les sapeurs-pompiers, pas même nos voisins du Groupe d’artillerie, ne nous seront d’aucun secours. Les larmes ne manqueront pas, par la suite, pour pleurer sur nos cadavres, couverts de boue et gonflés par la furie des flots. D’abord pour vous, autorités, dégagez au moins les deux voies.

Les pluies arrivent, des inondations sont prévues. Ceux qui savent qu’ils vont mourir vous saluent !

A la BNSP

La première compagne de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a effectué 179 interventions pour porter secours à 186 victimes au cours de la semaine du 9 au 15 juin 2008.

On a dénombré 109 sorties pour causes d’accidents de la circulation. Nous vous en proposons quelques détails :

 27 cyclomotoristes renversés par des automobilistes ;
 51 victimes d’accrochages entre usagers d’engins à deux roues ;
 15 piétons percutés par des mobylettes ou des vélos ;
 18 citoyens se sont retrouvés au sol pour avoir perdu l’équilibre de leur monture.

Dans les statistiques reçues pour la période sus-citée, aucune perte de vie humaine n’a été mentionnée.

L’Observateur Paalga du 17 juin 2008

 



17/06/2008
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