Réfugiés touaregs du Mali au Burkina : Djibrill Bassolé s'imprègne de la situation
Réfugiés touaregs du Mali au Burkina
Djibrill Bassolé s'imprègne de la situation
Les Touaregs maliens fuyant les attaques dans leur pays sont arrivés en masse à Ouagadougou avec femmes et enfants. Au stade du 4-Août, où ils sont hébergés, le ministre Djibrill Bassolé des Affaires étrangères et de
Dans son déplacement, le ministre Bassolé était accompagné de ses collègues de l'Action sociale et de
Sur le terrain au stade du 4-Août, les premières mesures ont été prises pour une meilleure gestion des réfugiés.
Les partenaires et autres ONG qui collaborent avec le gouvernement burkinabè ont été saisis pour un soutien.
En se rendant au stade, Djibrill Bassolé et sa suite sont allés voir les conditions dans lesquelles les frères maliens sont hébergés et traités. C'était aussi pour féliciter tous ceux qui se sont mobilisés pour leur accorder l'hospitalité, des conditions acceptables d'un séjour que les autorités souhaitent le plus bref possible. Le gouvernement, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, entend prendre les mesures qui s'imposent pour gérer les réfugiés maliens, conformément aux dispositions en vigueur au plan international et au Burkina Faso en la matière.
Les Touaregs du Mali, par la voix de leur représentant, Mahamed Ag Abou, ont traduit leur gratitude aux visiteurs pour l'attention qui est manifestée à leur endroit depuis leur arrivée en territoire libre du Burkina Faso. Ils se disent en sécurité en terre burkinabè et s'engagent à travailler étroitement avec les structures mises en place pour leur assurer de bonnes conditions de séjour.
Pour Djibrill Bassolé, la situation d'un réfugié n'est jamais idéale. Le site du stade n'est nullement adapté, a-t-il reconnu, et des instructions sont données aux structures compétentes pour l'aménagement d'autres espaces du côté de la commune rurale de Pabré et de Djibo dans la province du Soum pour accueillir les déplacés qui continuent d'ailleurs de franchir par vagues successives la frontière du "Pays des hommes intègres" avec le Mali.
L'inquiétude est là mais à en croire le chef de la diplomatie burkinabè, tout est mis en œuvre d'ores et déjà avec l'aide des partenaires pour faire face à la situation. Blaise Compaoré, en tant que président en exercice de
D. Evariste Ouédraogo
L’Observateur Paalga du 5 juin 2008
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