Sécurité dans les tribunaux : Ça se passe en Gaulle
Sécurité dans les tribunaux
Ça se passe en Gaulle
Ça se serait passé en terre nègre du Burkina que, depuis la statue de la liberté ou la Tour Eiffel, les polémistes invétérés et activistes des droits de l'homme qui ont l'indignation facile auraient crié haro sur le baudet, et étalé à la face du monde l'indigence extrême de nos tribunaux.
Mais, oui, cette fois-ci la scène s'est jouée à Laon, en Gaulle, où un homme de 68 ans s'est tiré une balle dans le cœur en pleine audience de la Cour d'assises dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juin 2007, à la seconde même de l'énoncé de sa condamnation à 12 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur mineure, sa propre fille s'il vous plaît.
En optant pour une telle fin, cet ancien stewart divorcé trois fois aura fait sienne la vérité de cet accidenté de l'avenue Bassawarga qui refusa d'être déchaussé par les pompiers sous le prétexte fallacieux que l'homme intègre meurt les chaussures aux pieds.
En réalité, n'était-ce pas là le seul moyen d'éviter de mettre à nu la laideur de ses chaussettes, trouées à la Wollfowitz?
Le drame à Laon (Aisne) pose une fois encore l'équation de la sécurité dans les tribunaux. Car, on s'en rappelle , le 5 juin déjà, un magistrat était agressé à Metz.
L'acte n'était-il pas prémédité, le prévenu ayant pu s'y introduire, son revolver Smilh Wesson et son testament dans une sacoche ?
Ça s'est passé en Gaulle, mais la tragédie devrait interpeller les nôtres, qui décident chaque jour que Dieu fait, du sort de bien d'hommes, qui pourrait bien être tentés, eux aussi, par le suicide voire ... le meurtre par vengeance.
L’Observateur Paalga du 18 juin 2007
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