Sévérité discriminatoire
Affaire Moussa Kaka
Sévérité discriminatoire
Retour à la case départ. C'est de cette façon que l'on peut résumer la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui l'affaire Moussa Kaka, du nom de ce journaliste nigérien, correspondant de Radio France internationale (RFI) dans son pays. La procédure est à reprendre et notre confrère, qui entame son 8e mois de détention dans le cadre de cette affaire, reste toujours derrière les barreaux. Pour combien de temps encore ? Nul ne saurait le dire pour le moment. Par contre, ce que l'on peut dire est que le sort semble s'acharner sur le journaliste qui, à l'évidence, est victime d'une sévérité discriminatoire. On ne peut pas effectivement s'empêcher de l'affirmer au regard d'un fait, celui de l'élargissement des deux journalistes français de la chaîne de télévision Arte et du directeur de publication de l'Aïr Info, Ibrahim Manzo, qui avaient eux aussi eu des ennuis pour avoir évoqué le sujet tabou de la rébellion du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Tout se passe comme si on attendait le directeur de
En somme, et sans perdre de vue la séparation des pouvoirs, nous affirmons qu'il n'y a que la magnanimité du président de
Séni DABO
Le Pays du 17 mai 2008
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