L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Un Samo au musée du vin

Ki Ernest de "La Grande Cave"

Un Samo au musée du vin

 

Ernest Ki, le patron de "La Grande Cave" (en face du cimetière municipal), mais aussi de "La Shopette" (sur l'avenue Babanguida à Zogona) est, depuis le dimanche 28 janvier 2007, représentant, avec rang d'ambassadeur, du Conseil des échansons de France (C.E.F.). Il a été intronisé ce jour-là au musée du vin à Paris. Nous en avons été témoin.

 

Un peu d'histoire et même de mythologie pour camper le sujet. Aussi loin qu'on remonte dans le temps, on retrouve la fonction d'échanson en bonne place dans l'Olympe. Alors, c'était la gracieuse Hébé, fille de Jupiter et de Junon, qui avait la redoutable tâche de servir le nectar aux dieux. Un jour, elle chuta devant eux et, ne pouvant surmonter sa honte, elle n'osa plus paraître.

Jupiter dut, de ce fait, choisir un    prince troyen  à   la beauté angélique, Ganymède qu'il s'appelait, pour remplacer Hébé. Ce fut le premier échanson. La charge existait également dans l'Egypte ancienne.

 

En France, le premier échanson connu, apprend-on, est saint Benoît d'Aniane, qui servit Pépin et Charlemagne, avant d'entrer dans les ordres pour être le premier réformateur de l'Ordre de Saint-Benoît. Plus tard, au XIe-siècle, Herbert, échanson de Philippe 1er, avait le titre de "Grand Bouteiller de France".

 A la cour des rois de France, la fonction fut, très tôt, considérée comme l'une des plus nobles, réservée à des hommes de confiance (pour des raisons évidentes), forcément issus de la noblesse.

 

Le Grand Echanson de France servait personnellement le roi à la Pâques, à la Pentecôte, à la Toussaint et à Noèl, et gérait les caves ainsi que le service ordinaire du souverain. Il avait ainsi la haute main, si on peut dire, sur tout ce qui touchait au vin, de la responsabilité des achats à la conservation des crus, en passant par la gestion des celliers.

 

Voici pour la petite histoire de l'échanson, qui, étymologiquement, tire son origine du germanique "Scencan" (verser à boire) et "Scenco" (celui qui verse à boire).

 

Le vin réjouit le cœur de l'homme

 

Aujourd'hui, le titre a bien sûr disparu, même si les courtiers, négociants-éleveurs, représentants, etc., sont devenus les échansons des temps modernes, au service des clients-Rois. A l'image du Conseil des échansons de France (C.E.F.), qui regroupe aussi bien des professionnels du vin et de la  vigne (viticulteurs, négociants-éleveurs, œnologues, sommeliers, courtiers, cavistes, vinificateurs, responsables de magasins spécialisés, importateurs-distributeurs, restaurateurs, hôteliers...) que des "amateurs œnophiles", comme on les appelle. Confrérie bachique créée en 1954, il a pour objectif de promouvoir et de défendre les vins français (mais aussi les productions étrangères de qualité) ainsi que les traditions liées aux arts de la table. Sa devise : "Bonum vinum laetificat cor hominum"(1).

 

N'allez surtout pas dire que cette forme d'épicurisme confine  à l'apologie  de l'alcoolisme. Claude Josse, Grand Chancelier, par ailleurs président de la Fédération internationale des Confréries bachiques, vous dira que c'est tout le contraire, parce que leur ambition est de promouvoir le.... "savoir-boire", autrement  dit déguster avec plaisir et modération, car, après tout, l'excès en tout est nuisible.

 

Dimanche 28 janvier 2007 donc. La soirée commence par une messe à l'église "Notre-Dame de Grâce" de Passy (l'un des quartiers huppés de la capitale française), à l'occasion de la Saint-Vincent (2), fête du patron des vignerons. Les membres du comité directeur du C.E.F. présents se jour-là arrivent à l'office avec une dizaine de bouteilles du divin nectar, destiné au curé Antoine Louis de Laigue, qu'ils alignent devant l'autel. "Le vin réjouit le cœur de l'homme" (3), rappelle à la fin de la célébration, dont l'homélie a trait à la charité, à la générosité, à l'altruisme, Xavier Ley, l'Aumônier des échansons, citant les psaumes.

Nous quittons  le lieu de culte  vers 20 heures 30 après un bon petit verre de l'amitié.

 

Par Bacchus, dieu du vin

 

Retour au musée du vin, sis... rue des eaux. C'est une espèce de grotte pittoresque et labyrinthique, logée dans un cul-de-sac, qui abrite, outre les célébrations du C.E.F.,  de riches collections, exposées dans des carrières de calcaire parmi les plus anciennes de Paris ; des objets et outils d'un autre âge dans des décors animés par des personnages de cire et évoquant les différentes activités liées au vin ; des présentations de produits, un bar à vin...

 

Mais "quelle idée pour des disciples de Bacchus de venir se noyer, si on peut dire, dans la rue des  eaux ?" pensons-nous, même si l'adresse, il est vrai, ne manque pas de charme et de piquant.  A 21 heures tapantes, Claude Josse et les membres de son bureau font leur entrée, magistrale, sur le podium, en grande tenue, avec en fond sonore les "Trompettes d'Aïda".

 

La tenue de cérémonie des échansons s'inspire des costumes de l'époque de Louis XI. Elle se compose d'une longue robe couleur lie de vin (une variété de rouge) et bleue, et d'un chapeau pour les membres portant la tenue d'apparat (grands dignitaires). Les médailles, ornées d'un petit taste-vin (4), sont dorées pour les "Maîstres échansons" et les "Grands Bouteillers" et argentées pour les "Compaignons échansons".

 

Ce soir-là, ils étaient seize impétrants (Français, Libanais, Burkinabè)..., intronisés selon  un rituel majestueux. Tour à tour, ils passent devant les grands dignitaires, et l'imposant chancelier, Claude Josse, du haut de ses quelque  2 mètres,  les baptise à l'aide d'un gros  cep sculpté. Le français est châtié, parfois vieillot et un tantinet ronflant, parlé qu'il est à grand renfort d'imparfait du subjonctif.

 

"Par Bacchus, dieu du vin. Par saint Vincent, patron des vignerons, et en vertu des pouvoirs à nous conférés, je te fais Compagnon des échansons de France. Continue à boire, à faire boire ou à faire déguster", lance-t-il à chacun des intronisés, à qui il est remis un diplôme et une médaille. Puis, Gérard Pauly, grand ambassadeur des vignes du Mont Valérien, offre du vin dans une coupe argentée, que les néophytes doivent vider d'un trait.

 

C'est le tour d'Ernest Ki, seul Black de la fournée. Il enfile sa robe, passe les différentes étapes du cérémonial et tire sa longue rasade en se pourléchant les babines. Rien à voir, visiblement, avec le gnontoro de Toma, son patelin natal. A l'évidence, le petit Samo a percé. Il s'est dit très heureux d'être admis dans la confrérie.

 

Une soirée dédiée au Liban

 

"Franchement, c'est énorme pour moi", confesse-t-il entre la poire et le fromage avant d'ajouter: "C'est une grande joie qui m'anime, mais aussi  une certaine fierté, car venant de grands connaisseurs du vin, c'est forcément la reconnaissance du label "Grande Cave".

 

Et d'avouer qu'avec cette intronisation, c'est un surcroît de confiance que son établissement acquiert : "Il est une référence au plan local et, à mon sens, il a la cave la plus belle du Burkina", assure son parrain Claude Dupin, Grand Connétable chargé de la coordination des représentations extérieures et du développement, qui reconnaît que "le sceau  des échansons peut doper les affaires".

 

Parlant de son filleul, monsieur Dupin a écrit dans sa note de présentation :"Ernest est un commerçant redoutable, qui a cependant deux grandes qualités: la gentillesse et la générosité... Il a su s'entourer d'une équipe dynamique, toujours à la recherche de la perfection, de manière à pouvoir répondre, en permanence, à la demande de sa clientèle". Puis de conclure: "Je sais qu'il sera un fidèle ambassadeur et qu'il représentera dignement le C.E.F. dans son pays".

 

Il est 22 heures passées (c'est pas trop tôt) quand nous passons à table. Au buffet, assez frugale au fond,  et décliné sur le thème libanais, de la purée de pois chiche, du caviar d'aubergine, du taboulé (persil, tomate,   poulet concassé, etc.,) du haricot vert à la sauce tomate, des beignets de fève au fromage, des brochettes de poulet  et d'agneau...

 

Tout cela, arrosé de bons crus du château Nakad (2002), le même servi aux intronisés, et du château Kefraya dans la plaine de la Beka'a au pays du cèdre. Un commentaire des vins dégustés est effectué par le Grand Pipetier pendant ce dîner gastronomique dédié au Liban, qui sort, comme on le sait, d'une nouvelle guerre (entre Israèl et le Hezbollah) ; un conflit qui a de nouveau mis le pays à genoux avec ces ponts, ces routes, ces hôpitaux, ces ports et aéroports détruits par les bombardements de Tsahal. C'est par compassion et par solidarité avec les Libanais que ce chapitre de la Saint-Vincent (qui tient lieu de fête annuelle des échansons) leur a été dédié.

 

Ousséni Ilboudo

Notes :

(1) Le bon vin fortifie le corps de l'homme

(2) Fêtée en réalité le 22 janvier

(3) "...et il (le vin NDLR) n'attriste pas celui des femmes", avait-on l'habitude d'ajouter plaisamment

(4) ou tâte-vin. Tube pour aspirer, par la bonde du tonneau, le vin qu'on veut goûter. Désigne également la petite tasse de métal dans laquelle on examine le vin qu'on va goûter.

 

 

 

Encadré (1)

Le jurement de l'échanson

 

Vénérer en tout temps  et en tous lieux notre bonne mère La VIGNE,

Rendre le culte qui lui est dû à son fils bien-aimé le Vin,

Servir en tout temps et en tous lieux le divin nectar de la vigne,

Répudier tout breuvage frauduleux,

Et en général honorer votre officine,

Offrir franche assistance et compagnie à vos Pairs,

Etre de bon  avis et loyal secours à vos proches,

Encourager l'Art et décourager le VICE.

 

 

Encadré (2)

 

Claude Josse, Grand Chancelier, président du Conseil des échansons de France

"Promouvoir le savoir-boire"

 

 

A l'issue de la cérémonie, certains des principaux protagonistes nous ont livré leur sentiment. Il s'agit notamment de l'intronisé, pour qui cette distinction est la reconnaissance du label "La Grande Cave" ; de son parrain, selon lequel le sceau des échansons peut doper les affaires, et du Grand Chancelier, qui prône le "savoir-boire".

 

 

Quelle signification et quelle importance revêt la cérémonie de ce soir ?

 

• Comme vous le savez sans doute, le Conseil des échansons de France a été créé en 1954 pour faire la promotion des vins de France, mais aussi des vins étrangers de qualité.

Je suis personnellement content d'avoir maintenant dans votre pays un représentant qui va s'engager à mettre le maximum de références françaises dans sa cave pour votre plaisir et aussi pour le nôtre.

 

Certains pourraient voir dans cet éloge de l'épicurisme une invitation à l'alcoolisme...

 

• C'est tout le contraire de l'alcoolisme. J'ai en fait une autre casquette, celle de président de la Fédération internationale des confréries bachiques, et nous voulons  promouvoir le  "savoir-boire".

Vous savez,  si on mange un kilo de bœuf, ou un kilo de pain, ou un kilo de miel, ou tout autre aliment, c'est toujours néfaste à la santé ; mais pris avec modération, c'est tous des produits positifs, comme le vin.

 

Le tout est donc d'amener les consommateurs à boire la quantité de vin qui est nécessaire à la vie. Ce n'est pas parce que c'est un produit euphorisant ou agréable à boire, qu'il faut en prendre de trop. Ce qu'il faut, c'est déguster, partager avec plaisir la bouteille, de manière à avoir une vie moins triste que si on buvait de l'eau par exemple. Je crois surtout qu'il faut encourager et éduquer les gens à boire raisonnablement.

 

Pour l'anecdote, c'est quand même le comble que le musée du vin soit situé... "Rue des eaux".

 

• En fait, autrefois, le musée du vin, c'était les anciennes caves des moines bonshommes de la congrégation des minimes, qui avaient leur abbaye entre le Trocadéro et ici. Il y avait 7 hectares de vigne, qui s'étendaient jusqu'à la Seine, et il faut imaginer la campagne à l'époque. Il y avait un petit ruisseau qui descendait, autrement  dit un ru, et c'est la déformation qui a donné "Rue des eaux". Sur le site, il y avait aussi des stations thermales.

 

En réalité, on est au 5, square Charles Dickens, mais reconnaissez qu'une adresse du genre "musée du vin, rue des eaux", ça ne s'oublie pas, sinon vous ne m'auriez pas posé cette question.

 

 

Encadré (3)

 

 

* Claude Dupin, Grand Connétable chargé de la coordination des représentations extérieures et du développement (parrain de l'intronisé)

"Le sceau des échansons peut doper les affaires"

 

Sur quels critères, sur quelles bases votre filleul a-t-il été coopté puis intronisé ?

 

• Pour être intronisé au Conseil des échansons de France, il y a deux possibilités : il y a ceux, d'abord, qui sont des grands spécialistes, des professionnels du vin de par leur métier, qui est de vendre ou de promouvoir les vins. C'est le cas de M. Ernest Ki.

 

Et je ne vous apprends rien en disant, pour moi qui connaîs un petit peu le Burkina et ce secteur, qu'à mon sens, il a la plus belle cave de ce pays, que j'aime beaucoup d'ailleurs.

Il est une référence au plan local pour distribuer et faire connaître les vins français et étrangers de bonne qualité. C'est un professionnel, Ernest.

 

Il y a, ensuite, ceux qu'on appelle les amateurs œnophiles qui, sans être des professionnels, s'intéressent au vin, aiment le vin et le font connaître.

 

Qu'est-ce qui va changer concrètement pour celui qui est devenu ambassadeur de la confrérie au Pays des hommes intègres ?

 

• Ce qui va changer, c'est que sa cave, qui était déjà une référence, sera confortée dans cette position, et son diplôme va sans doute y trôner en bonne place parmi les précieuses  bouteilles ;

 

Au-delà du prestige, c'est donc bon pour les affaires ?

 

• Certainement oui, dans la mesure où appartenir à la confrérie, c'est conseiller aux gens de boire du bon vin, pas de prendre n'importe quoi. Et le sceau des échansons peut être un bon dopant pour le chiffre d'affaires.

 

En quoi consiste exactement le rôle du parrain que vous êtes ?

 

• En fait, chaque membre que nous introduisons dans la confrérie à deux parrains.

Bien sûr, moi je suis le parrain direct, puisque je suis en relation professionnelle avec monsieur Ki depuis maintenant quatre ans. Et il m'appartient par exemple de donner à mon filleul les mots qu'il faut pour faire connaître les produits. Et quand lui a besoin de conseils, il m'appelle pour requérir mon avis. Son rôle, c'est aussi, désormais, de me remplacer en tant qu'ambassadeur, c'est-à-dire représentant de la confrérie au Burkina Faso.

 

Au départ, il est forcément novice, mais au fil du temps, car ça ne se fait pas du jour au lendemain, il va acquérir une maîtrise du vin et accumuler une somme de connaissances qui lui sera profitable.

 

Vous êtes aussi, vous le disiez tantôt, en relations professionnelles avec M. K.  A quel niveau se situent-elles ?

 

• Il faut savoir que parallèlement à mes activités au sein du Conseil des  échansons de France, je suis exportateur de vins et de produits gastronomiques français, notamment vers l'espace francophone. Et c'est à ce titre que je suis fournisseur et conseil de mon filleul.

 

 

Encadré (4)

 

Ernest Ki, Compaignon des échansons de France avec rang d'ambassadeur de la Confrérie au Burkina

 

"La reconnaissance du label "La Grande Cave"

 

Comment est-ce qu'un Samo de Toma a atterri dans le Conseil des échansons de France ?

 

• Ce n'est certainement pas le fait du hasard. Cela fait maintenant quatre ans que je fréquente la confrérie avec mes allées et venues en France. Mais je n'ai jamais rien demandé. Je crois que c'est au vu de ce que je fais qu'ils ont estimé que je pouvais faire partie du Conseil des échansons de France. Ils m'ont alors envoyé une abondante documentation ainsi qu'un quizz pour jauger le niveau de mes connaissances dans le vin.

 

Le 9 juin 2006, M. Claude Dupin, Grand Connétable chargé de la coordination des représentations extérieures et du développement, me demandait officiellement de bien vouloir être le représentant de la Confrérie au Burkina Faso. Après que j'eus donné mon accord de principe, une autre correspondance du même expéditeur, datée celle-là du 27 novembre 2006, m'informais de ce que la cérémonie d'intronisation était fixée pour le dimanche 28 janvier 2007.

 

Quels sentiments vous animent après cette cérémonie haute en couleurs ?

 

• Franchement, c'est énorme pour moi. Quand je me lançais dans cette activité, je ne savais même pas qu'il existait un Conseil des échansons de France, a fortiori que je pourrais un jour en faire partie. C'est donc une grande joie qui m'anime, mais aussi une certaine fierté, car je me dis que venant de la part de grands connaisseurs du vin, aussi rigoureux et méticuleux, c'est forcément la reconnaissance du label "La Grande Cave".

 

Au début, il est vrai, c'était pour moi un commerce comme un autre, mais au fur et à mesure que j'évoluais dans le créneau, je me rendais compte que le vin n'est pas une denrée comme les autres.

 

Je suis donc très heureux de cette intronisation, et maintenant j'ai une mission qui m'est assignée et  dont je dois être à la hauteur.

 

Justement, qu'est-ce qui va changer pour vous ?

 

• Ça va m'apporter un grand plus dans les affaires, car quand on est reconnu par cette confrérie, c'est un surcroît de confiance qu'on gagne aussi bien de la part des clients que des partenaires partout dans le monde. Et ça, ça n'a pas de prix.

 

Maintenant que vous êtes intronisé, quelles sont les perspectives qui s'offrent à vous et quels sont vos projets ?

 

• Les données vont changer sans aucun doute. Déjà, il faut que je forme un peu plus mes vendeuses et vendeurs. Sans oublier que moi-même je dois encore beaucoup apprendre pour être à la hauteur de la mission qui m'a été confiée.

 

J'ai aussi en tête des projets d'aménagement de la Cave et plein d'autres idées qui se bousculent dans ma tête, et j'essaierai de me donner les moyens de les réaliser.

 

Propos recueillis par

O.I.

 

 

Encadré (5)

Autour du vin

 

De tout temps, le vin a inspiré une foultitude d'expressions et de locutions, de proverbes et de dictons, de sentences et de maximes, dont certains ne manquent pas de saveur. Nous avons sélectionné quelques-uns pour votre dégustation intellectuelle :

 

• Avoir le vin gai (triste) : être gai (triste) après avoir bu

 

• Cuver son vin : dissiper son ivresse en se reposant, en dormant

 

• Etre entre deux vins : être un peu ivre

 

• Mettre de l'eau dans son vin : modérer ses exigences, être moins absolu

 

• (Quand) le vin est tiré, il faut le boire : quand on est engagé dans une entreprise, on ne peut pas reculer

 

• Sans le vin, plus d'amour, plus rien qui charme les hommes



09/02/2007
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