Burkina/Côte d'Ivoire : Le tandem des amis de Gbagbo
Burkina/Côte d'Ivoire
Le tandem des amis de Gbagbo
Les clubs "Amis de Laurent Gbagbo" du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire ont tenu une réunion extraordinaire le 17 septembre dernier à Ouagadougou. La déclaration conjointe suivante fait le point de la rencontre.
Le bureau du Club ALG/BF et une délégation du bureau du Club ALG/CI ont tenu une réunion extraordinaire le 17 septembre 2007, sous les présidences de Habib Ki et de Désirée Bouazo, pour discuter des points suivants :
- audition de la délégation du Club ALG/CI, conduite par sa présidente, Désirée Bouazo,
- cinquième anniversaire de la tentative de coup d'Etat en Côte d'Ivoire,
- rencontre de concertation des ALG en Côte d'Ivoire et visite aux autorités ivoiriennes.
Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation du Club ALG/CI, la parole a été donnée à la présidente, Désirée Bouazo. Celle-ci a remercié le bureau du Club/BF de l'accueil fait à sa délégation et à elle-même. Elle a expliqué que c'était la première fois qu'elle venait au Burkina Faso et qu'elle est heureuse de constater que les événements en Côte d'Ivoire n'ont pas détérioré les sentiments entre Burkinabè et Ivoiriens. Elle a dit aussi qu'elle voulait féliciter les amis du Burkina Faso d'avoir pensé à créer un tel club qui permettra aux jeunes qui partagent l'esprit du lutteur Laurent Gbagbo, de se retrouver pour échanger et de voir comment l'aider et aussi de perpétuer ce combat qu'il mène pour toute l'Afrique.
Les membres du club ALG/BF l'ont remerciée pour ses bons propos et ont informé que des efforts multiples étaient aussi engagés pour étendre le Club des Amis de Laurent Gbagbo au Niger, au Ghana, au Mali.
Ensuite, la question du 5e anniversaire des événements du 19 septembre 2002 a été évoquée. Une minute de silence a été observée pour toutes les victimes qui sont tombées au cours de cette crise. Ils ont félicité le Premier ministre, Guillaume Soro, les Forces nouvelles, qui ont accepté le dialogue direct pour aider le pays à sortir de la crise. Ils ont demandé au facilitateur d'aider les frères ivoiriens à franchir rapidement les dernières étapes qui restent. Tous les membres présents se sont engagés à faire oublier cette sombre page de l'histoire de la Côte d'Ivoire et de la sous-région. Ils se sont fixé pour objectif, d'œuvrer à immortaliser l'Accord de Ouagadougou qui est la seule clef d'ouverture de la paix en Côte d'Ivoire et du rétablissement d'un commerce fraternel et harmonieux dans la sous-région.
Ils ont saisi l'occasion pour discuter de l'idée et de la mise en œuvre de l'accord direct. Ils ont félicité l'inventeur qui a aidé à le convertir en Accord de Ouagadougou et qui, fort justement, vient d'en parler en ces termes dans Jeune Afrique : «L'Accord de Ouagadougou, dont j'ai eu l'idée, a été fondamental. C'est Notre accord, entre belligérants ivoiriens, non celui de personne d'autre. Il est débarrassé des tutelles extérieures et a écarté les partis politiques. De ce fait, il met de côté les faux problèmes posés par les uns et les autres. C'est pour cette raison qu'il marche». Ils ont justement encouragé tous les pays africains en crise à s'inspirer de l'exemple du dialogue direct et de l'Accord de Ouagadougou pour faire appel à des propositions africaines pour régler les problèmes africains.
Enfin, sur ce point, ils se sont réjouis de la dernière avancée de taille que constituent la cession de l'aéroport de Yamoussoukro aux autorités ivoiriennes de même que le démantèlement de la zone de confiance, le 15 septembre 2007, instaurée depuis 2002 qui vient, après bien d'autres avancées, de consacrer la réunification du pays.
Le troisième point d'échanges a amené les uns et les autres à apprécier les mots aimables que le président Gbagbo a eus à l'endroit des ALG dans l'interview qu'il a accordée aux Editions Sidwaya, publiée le 4 septembre 2007. Ces mots en particulier : «Oui, j'ai pris connaissance de l'existence de ce club dans les journaux en Côte d'Ivoire. Mais je n'ai pas encore rencontré les membres de ce club. Peut-être que s'ils viennent à Abidjan, je les rencontrerai. C'est une bonne chose» ont été ressentis comme un motif d'encouragement et de fierté, et aussi comme un stimulant à ne pas démériter et à travailler dans le respect scrupuleux de la légalité. Ils ont envisagé les voies et moyens de se rendre en Côte d'Ivoire pour rendre visite à leurs camarades ALG/CI et se présenter aux autorités.
Tous en chœur, ils ont lancé comme cri du cœur :
Vive l'Accord de Ouagadougou,
Vive l'amitié entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire,
Vive le président Laurent Gbagbo, ami de l'Afrique.
Ouagadougou, le 17 septembre 2007
ALG/BF
Habib Ki
ALG/CI
Désirée Bouazo
L’Observateur Paalga du 20 septembre 2007
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