L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Conclave autour du rapport d’étape de la Réforme du système éducatif

Réforme du système éducatif

Conclave autour du rapport d’étape

 

La salle de conférences du MESSRS a abrité, le vendredi 11 avril 2008, une rencontre des ministres en charge de l’Enseignement de base, de l’Enseignement supérieur, de l’Action sociale, de la Jeunesse, avec les gouverneurs des 13 régions du Burkina, autour du rapport d’étape de la mise en œuvre de la Réforme du système éducatif en cours dans notre pays. Dans l’après-midi, une conférence de presse a été animée à ce propos par les ministres Odile Bonkoungou et Joseph Paré, respectivement de l’Enseignement de base et de l’Enseignement secondaire, supérieur.

Faire en sorte que chaque enfant burkinabè, dans les mêmes conditions d’âge, puisse accéder gratuitement à l’éducation d’ici 2015, tel est l’objet global de la Réforme du système éducatif du Burkina, afin que l’indice du développement humain Burkina Faso monte.

C’est connu, cet objectif ne peut être atteint sans l’engagement personnel de tous les acteurs qui composent la société burkinabè. Les ministres en charge de l’Education, représentés par Odile Bonkoungou, du MEBA, et Joseph Paré du MESSRS ont donc opté pour une information permanente sur les actions qui sont mises en œuvre dans le cadre du rapport de la réforme du système éducatif au Burkina Faso.

En effet, entré en vigueur depuis 2007, pour une action plus efficace dans l’éducation, le Rapport d’étape de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif est un document qui permet de connaître annuellement les actions qui ont été menées ou qui sont en cours de réalisation dans l’éducation jusqu’en 2015. C’est un catalogue qui est toujours en cours d’élaboration, puisque la mise en œuvre de la réforme est tout un processus.

Mais à un moment, il faudra faire amender ledit document par le Conseil des ministres. Et pour réussir ce pari, les ministères concernés sont soutenus par les partenaires au développement, les départements de l’Action sociale et de la Solidarité nationale puis de la Jeunesse et de l’Emploi, ainsi que les gouvernorats.

Cependant, il est important que chaque Burkinabè sache que la réforme du système éducatif est un projet de société qui intéresse tous les Burkinabè. Il faut comprendre cela car la mise en œuvre de cette réforme prend en compte, entre autres, la gratuité de l’éducation.

Selon le ministre Joseph Paré, cette gratuité n’est pas synonyme de "Zaalem", c’est-à-dire cadeau en langue nationale mooré. Il faut plutôt la percevoir dans le sens que l’Etat se substitue au parent pour prendre en charge les éléments indispensables pour que l’enfant puisse aller à l’école et réussir sa vie scolaire.

A entendre les responsables de l’enseignement de notre pays, il faut patienter et attendre 2015 pour voir poindre à l’horizon les fruits de cette réforme. Espérons seulement que ces fruits seront à la hauteur des attentes de tout le monde et tiendront la promesse des fleurs.

Odette Bazié

L’Observateur Paalga du 15 avril 2008



15/04/2008
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