"De quoi m'accuse-t-on ?" (Frédéric Farayéri Da, Maire de Gaoua)
Frédéric Farayéri Da (Maire de Gaoua)
"De quoi m'accuse-t-on ?"
Le maire de Gaoua Farayéri Frédéric Da a animé une conférence de presse le 9 mai dernier. Il réfute en bloc les accusations portées contre lui par les marcheurs du 5 mai. Pour lui, ce n'est qu'une pure machination pour l'évincer mort ou vif de la mairie.
"La marche de Gaoua, une manifestation non autorisée que je dirai bien orchestrée, bien planifiée et exécutée contre moi afin de m'évincer mort ou vif de la tête de la commune de Gaoua. Je dirai que moi, je suis un maire élu de la commune de Gaoua donc élu par la population ; alors quand dans la vie d'un homme on est investi d'une mission à vous confiée par la population, et la même population, selon les dires, se regroupent pour vous chasser ou bien retirer cette mission qu'elle vous a confiée par d'autres voies que les voies légales, on est en droit de se poser des questions. Qu'est-ce que le maire de Gaoua a pu bien faire ?" Le maire de Gaoua Farayéri Frédéric Da marque ainsi son étonnement au regard du soulèvement populaire du 5 mai dernier dans sa commune. Pour lui, cette marche qu'il considère comme une marche des badaux est l'oeuvre d'un cerveau pensant, exécutée par des mains qualifiées. Il balaie ainsi du revers de la main les griefs portés contre lui par les manifestants. Evoquant la mauvaise gestion de fonds dont on lui reproche, il dit : "Pensez-vous qu'à la tête de la commune de Gaoua le maire peut délibérément se lever dépenser l'argent comme il veut ? Il soutient qu'il y a des services de contrôle du Trésor et des services techniques qui l'accompagnent dans l'accomplissement de sa tâche. Poursuivant sa défense, le maire affirme que lorsqu'une délibération est faite,
En tout état de cause, intendant universitaire de son état, le maire dit ne point être un néophyte en matière de gestion et se dit disponible à une mission d'inspection du MATD.
Hompko Sylvestre KAMBOU
Le Pays du 15 mai 2008
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