Deux questions à Aline Koala
Deux questions à Aline Koala
Votre présence sur la liste de candidatures du CDP au niveau du Boulkiemdé a quelque peu surpris, car on ne vous attendait pas beaucoup sur ce terrain. Qu’est-ce qui vous a motivée à faire ce pas ?
• Je crois qu’il n’y a aucune interdiction à évoluer dans le champ politique. Au stade où je suis, c’est pour moi un devoir de soutenir le parti sur le terrain : je suis au gouvernement, certes, mais je suis tout de même une militante de base. Je suis discrète, je le reconnais, mais de façon déterminante, j’ai décidé de m’engager sur le terrain parce qu'à l’allure où vont les choses, j’ai fait le point, et cela est devenu incontournable. Il faut se dire aussi que c’est une question de candidature. Personne ne s’impose dans le champ politique. Ce sont les plus hautes autorités de notre politique, les responsables de notre parti qui, en définitive, choisissent les personnes qu’ils veulent voir incarner le parti aux législatives. C’est dans ce sens que moi, j’ai juste déposé ma candidature avec l’objectif de renforcer les assises de notre parti au niveau du Boulkiemdé.
Vous dites que vous êtes surpris ; moi, je le suis également, car je n’avais pas la certitude d’être retenue quand j’envoyais ma candidature.
Donc, je suis contente de constater que les responsables du parti apprécient mon comportement politique. Je saisis, du reste, l’occasion pour les remercier d’avoir eu confiance en moi. Quand je vois et constate le travail sur le terrain, la réceptivité des populations à nos messages, cela me conforte dans l’idée que je ne me suis pas trompée en me lançant sur le terrain politique. Je constate que je me fais bien comprendre, j’ai beaucoup travaillé dans ma région, principalement dans le département de Sourgou, qui relève de ma direction de campagne, et vu les résultats, je suis très encouragée.
Si vous étiez élue au soir du 6 mai et que le choix de siéger à l’Assemblée Nationale ou de continuer dans l’équipe gouvernementale s’imposait à vous, auriez vous des difficultés à vous décider ?
• Moi, je suis un serviteur de mon pays. Ce n’est pas par ma force que je me suis retrouvée au gouvernement. C’est par la volonté du chef de l’Etat et du Premier ministre, qui ont estimé que je pouvais assumer des missions au niveau du gouvernement. Et si j’ai eu le courage de déposer ma candidature et que le président de notre parti et le bureau exécutif national ont retenu cette candidature pour les législatives, naturellement mon point de vue importe peu ; partout où on m’appellera, je répondrai présent et je me mettrai à la tâche.
Cyrille Zoma
L’Observateur Paalga du 4 mai 2007
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